Corneille Et Les Règles De Bienséance Et Vraisemblance

dialectaux et on enrichie le style avec des figures de rhétorique. * L’imitation des anciens : on se nourrit des œuvres antiques pour renouveler l’inspiration. * Un nouvel art poétique : retour des grands genres de l’Antiquité de nouvelles règles métriques. * Une autre vision du poète : la poésie est un art sacrée et le poète doit être inspiré d’une «  flamme divine » pour réussir son œuvre. Pierre Ronsard écrit « les amours » et « Sonnets » pour Hélène », la contrainte formelle magnifie

métaphores, des courbes, le mélange des genres et des tons… Ils recherchent tous l’effet, au point | |de tomber parfois dans l’outrance. | |ex : Corneille, L'Illusion comique - Molière : Dom Juan d'un certain côté | |Le Bernin (Gian Lorenzo Bernini), Sainte Thérèse en extase, 1647-1652. Santa Maria della Vittoria, Rome.

I. Le contexte historique Introduction Un siècle sous le signe de la grandeur : Louis XIV et le classicisme —  La France domine l’Europe tant par les armes que par sa production littéraire et artistique —  codification de nombreuses règles d’écriture —  Codification de la langue française : Richelieu crée l’Académie française en 1634 un des premiers dictionnaires est compilé par Furetières en 1690 —  I. Le contexte historique —  1661 : règne personnel de Louis XIV

historique I. Le contexte historique Introduction  Un siècle sous le signe de la grandeur : Louis XIV et le classicisme  La France domine l’Europe tant par les armes que par sa production littéraire et artistique  codification de nombreuses règles d’écriture  Codification de la langue française : Richelieu crée l’Académie française en 1634 un des premiers dictionnaires est compilé par Furetières en 1690 I. Le contexte historique 1661 : règne personnel de Louis XIV (avant : Anne d’Autriche

devient alors l’espace de l’illusion. Mais le théâtre est le lieu du vrai, de l’expression des sentiments. On peut alors se demander si le théâtre est il le lieu de la vraisemblance ou celui du trucage et de l’artifice. Deux siècle plus tard Victor Hugo relance ce sujet et affirme que le Théâtre est composé d’illusion comme de vraisemblance « Le théâtre n’est pas le pays du réel : il y a des arbres de cartons, des palais de toile, un ciel de haillon, des diamants de verre, de l’or de clinquant, du fard

rôle des règles est de produire des oeuvres de goût et de qualité. Les écrivains recherchent au plus haut point «Le Naturel». Il faut donner l'impression d'une parfaite adéquation entre la forme et le fond et d'une écriture qui coule de source. Cette recherche d'une forme de simplicité dans l'écriture fera l'objet de nombreuses admirations dans les siècles suivants. Or pour donner cette impression de naturel , il importe avant tout de ne pas choquer le lecteur. C'est pourquoi les règles de vraisemblance

de Bergerac et Pierre Corneille (l’llusion comique). Le classicisme: Le classicisme à travers le théâtre, met en valeur la tragédie, considérée comme le genre nombre par excellence. Elle est très codifiée puisqu’elle doit répondre à la règle des trois unités (temps, lieu et action) et répondre également à la règle de bienséance et de vraisemblance. La tragédie ne doit pas contenir d’éléments comiques afin de rester un genre pur. Les auteurs classique sont: Pierre Corneille, Jean Racine, Molière

Abraham sacrifiant de Théodore de Bèze. Le XVIIè : classicisme et baroque Le XVIIème siècle voit l’apogée du classicisme. Des règles strictes sont édifiées pour codifier le théâtre. Elles ont énoncées par Boileau dans son Art Poétique en 1674. Parmi ces règles, on relèvera la règle de bienséance (pas d’actions violentes ou choquantes sur scène), celle de vraisemblance (le caractère des personnages et la logique de la situation doit être respectée) et la règle des trois unités (« Qu’en un lieu

forme, par opposition à « auteur ». Avec à peu près 1 500 livres par an, un auteur gratifié au XVIIe siècle, peut tout juste se nourrir. Seuls s’en tirent ceux qui savent utiliser à la fois ou successivement l’ensemble des instances de l’époque, les Corneille (fils d’avocat du roi), Racine (fils du procureur au baillage), Saint-Amant( fils de marchand) et Scarron (fils de magistrat), tout en cherchant à obtenir le maximum de revenus directs de leurs écrits. Les écrivains au sens étroit sont d’abord des

Introduction à l'étude du XVIIème siècle I / Le siècle de Louis XIV. C'est le siècle de l'ordre : tout est placé sous le signe du commandement et de l'organisation. Pour Colbert, il ne peut pas y avoir de vérité ni de beauté en dehors des règles et des doctrine officielles. Il y a donc nécessité du principe d'unité en art, en religion et en politique. C'est ainsi que s'explique la création de l'Académie française ( et, dans une moindre mesure, de celle des Sciences ) : Colbert voulait faire