Corneille Et Les Règles De Bienséance Et Vraisemblance

Scudéry. * Quelques œuvres : L'Illusion comique de Corneille, Stances et sonnets de la mort de Jean de Sponde. Classicisme : (1660-1715) Le classicisme apparaît en partie en réponse à l'exagération baroque, mais surtout en conséquence de la réglementation et de la codification de la culture initiée par le pouvoir politique (Richelieu,Mazarin, Louis XIV) qui créé des académies comme l'Académie française. Ce mouvement impose des codes et des règles aux genres littéraires afin d'atteindre la perfection

et sont tourmentés par de fortes passions. La tragédie classique avait ses règles, dont la fameuse règle des trois unités (unité d’action, unité de temps, unité de lieu) : « […] Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli   Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. […] » Boileau, L’Art poétique, chant III. Les règles de la bienséance devaient être aussi respectées afin de ne pas choquer le public. La vraisemblance était également de rigueur. Les thèmes tragiques sont souvent l’héroïsme

classicisme (1630-1661). Le baroque = mvt littéraire et culturel qui cherche à échapper aux règles et qui défend tt ce qui est excessif. → tragi-comédie = mélange des 2 genres ex : Le cid, Corneille. Les causes de l’arrivée du classicisme : _ Le théâtre : rôle de + en+ impo chez tt le monde. _ L’Académie française commence à donnée son avis : veulent classique ! → Elle va imposer des règles. 2) La période classique (1661-1685). 2 genres de pièces impo : la comédie – la tragédie

Le théâtre à travers l’histoire … Antiquité :6e et 5e siècle av JC : naissance du théatre en Grèce antique. Ce n’est pas vraiment du théatre, on parle de chants religieux pour faire l’éloge d’un Dieu où d’une divinité + danses, pour faire des dionisies). Passage du chant et de la danse au théatre … on sort des personnages du choeur (protagonistes) qui communiquent avec la scène. → particularité de Molière : il reprend la « tradition » et l’« origine » du théatre car il ajoute chant et danse. Tous

circonstances caractéristiques du maniérisme (les tragédies de Shakespeare par exemple) sont supplantés par l’opéra qui regroupe tous les arts en un tout unifié. Plusieurs auteurs écrivent des pièces de théâtre durant la période baroque tels que Corneille (Comédies, L'Illusion comique) et Molière (Dom Juan ou le Festin de pierre) en France ; Shakespeare (Roméo et Juliette) en Angleterre ; Tirso de Molina (Marthe la dévote, comédie ; L'abuseur de Séville, drame historique) et Lope de Vega (l’Etoile

(1610-1660) Style orné , extravaguant ,sans règles , goût pour le bizarre . Le monde n'est pas figé il y a un goût pour ce qui change, importance de l’illusion, la métamorphose. Le monde est parfois présenté en désordre, importance du chaos. * Thèmes : l’instabilité, l’apparence, l’illusion, les motifs de l'eau (la fumée, le miroir et les bulles) et le mouvement. * Genres dominants : poésie, roman et théâtre * Auteurs : Saint-Amant, corneille, Cyrano de Bergerac     3.Le classicisme :

théâtre grec dont le sujet était emprunté à la mythologie ou à l’histoire. La tragédie touche donc le public par la terreur et la pitié qu’elle fait naître qui vise à enseigner une vérité morale appelée la catharsis. En France, la tragédie et ses règles sont constamment changées : on observe différentes tragédies à d’autres époques : la tragédie du Moyen-Age avec la règle des 3 unités, la tragédie humaniste lors de la Renaissance, qui est essentiellement pathétique mettant en scène des passions nobles

Néron devient un « monstre naissant ». 3) Avec Britannicus, comment Racine se positionne-t-il face à Corneille ? En 1669, Racine est âgé de trente ans, Corneille de 60 ans. Corneille est le maître incontesté de la tragédie et Racine, que l’on ne pensait capable d’écrire que des tragédies à caractère amoureux, va écrire Britannicus, tragédie politique romaine et affronter Corneille sur son terrain de prédilection. Il y a une grande rivalité. 4) Qui sont les personnages principaux

ce siècle dominé par le classicisme, la distinction entre les genres théâtraux est nette : latragédie et la comédie ont des caractéristiques propres, qu'un auteur se doit de respecter (il existe cependant quelques formes « mêlées » : Le Cid, de Corneille, est ainsi une tragicomédie).  Même si la tragédie est le genre « noble » par excellence, Molière défendra avec beaucoup d'ardeur la comédie, et en exploitera toutes les ressources : de la farce à la « grande comédie », c'est-à-dire des comédies

Phèdre Phèdre et La tragédie classique La tragédie que nous appelons "classique" apparaît vers 1630. Une première génération, celle de Corneille, est bientôt supplantée par celle de Racine. C'est un genre extrêmement codifié : une pièce de théâtre en cinq actes et en vers, alexandrins à rime plate. Elle obéit à la fameuse "règle des trois unités" : l'unité d'action tout d'abord, qui suppose une intrigue principale à laquelle peuvent être liées de manière étroite des intrigues secondaires. Dans