Corneille Marquise Si Mon Visage

 ANTHOLOGIE POETIQUE SOMMAIRE Préface p. 1 Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie de Pierre de Ronsard p. 2 A la marquise de Pierre Corneille p. 3 A Juana d’Alfred de Musset p. 4 Demain dès l’aube de Victor Hugo p. 6 Remords Posthume de Charles Baudelaire p. 7 Don Juan aux enfers de Charles Baudelaire p. 8 Après trois ans de Paul Verlaine p. 9 Epitaphe de Renée Vivien

réveillant, Bénissant votre nom de louange immortelle. Je serai sous la terre et fantôme sans os : Par les ombres myrteux je prendrai mon repos : Vous serez au foyer une vieille accroupie, Regrettant mon amour et votre fier dédain. Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain : Cueillez dés aujourd’hui les roses de la vie. Pierre de RONSARD, Sonnets pour Hélène, II, 43,1578 « L'Horloge » - BAUDELAIRE Horloge! dieu sinistre, effrayant, impassible, Dont le doigt nous menace et nous

d’une introduction expliquant le choix et des éléments biographiques sur l’auteur. Sommaire Page 4: Les Antiquités de Rome de Joachim du Bellay Page 5: Comme on voit sur la branche de Pierre Ronsard Page 6 : Marquise, si mon visage… de Pierre Corneille Page 7: Le lac d’Alphonse de Lamartine: Page 9:L’horloge de Charles Baudelaire : Page 10: Automne malade de Guillaume Apollinaire : Page 11: Un homme passe sous la fenêtre et chante de Louis Aragon Page 12: Le front

de Lorris extrait de Roman de la Rose au Xllle siècle ; « De soi-même » par Clément Marot dans Epigrammes au XVIe siècle ; « je vous envoie un bouquet » de Pierre de Ronsard dans Continuation des Amours  au XVIe siècle ; « Marquise » de Pierre de Corneille dans Stance a Marquise au XVIIe siècle ; « Ce qui dure » de Sully Prudhomme dans Les vaines tendresses au XIXe siècle ; « L’Horloge » de Charles Baudelaire dans Les Fleurs du Mal  au XIXe siècle ; « L’Horloge » de Charles Dobzynski au XX siècle

1 « Qu’est ce qu’un poète si ce n’est un traducteur, un déchiffreur ? », disait Baudelaire. La poésie est utile pour décoder les maux de la société, elle permet d’informer ses lecteurs du ressenti des poètes, de leur façon de voir le monde et ce que peut-être nous devrions -nous lecteurs- voir aussi. La poésie est un outil d’information, mais elle peut aussi faire office d’arme lorsqu’il s’agit d’attaquer un gouvernement, de riposter à des idées contraires aux nôtres. Toutefois, la poésie

Préface Nous allons étudier une anthologie poétique, composée de dix poèmes du XVIIème au XXème , sur la thématique de la femme. Si j'ai choisi ce thème c'est parce que depuis toujours les femmes sont considérées comme inférieures aux hommes, et pendant les siècles étudiés les femmes n'avaient pas de rôle dans la société. Malgré tout, la femme et ses charmes sont très présents dans la poésie. Ce thème inspire de nombreux poètes depuis très longtemps. Les poètes sont incompris par les bourgeois

Mignonne, allons voir si la rose          Qui ce matin avait déclose          Sa robe de pourpre au Soleil,          A point perdu ceste vesprée          Les plis de sa robe pourprée,          Et son teint au vôtre pareil.          Las ! voyez comme en peu d'espace,          Mignonne, elle a dessus la place          Las ! las ses beautés laissé choir !          Ô vraiment marâtre Nature,          Puisqu'une telle fleur ne dure          Que du matin jusques au soir !          Donc, si vous me croyez, mignonne

Guillaume de Lorris. Certains encore, tels que Guillaume Apollinaire ou le chanteur Léo Ferré nous parlent de la mémoire qui s’estompe irrémédiablement, emportant autant les êtres chéris que de précieux souvenirs. Le poète maudit Charles Baudelaire et Corneille, quant à eux, préfèrent décrire les effets dévastateurs du temps sur la chair et les os, tandis que Raymond Queneau semble défier la mort elle-même, et la rejette. Entrer dans cet ouvrage, ou plutôt, le vivre pleinement, signifierait laisser le

Pierre Corneille (1606-1664) n’oublie pas la rigueur et les règles de l’écriture dans sa poésie adressée à « la Marquise » ; il s’inscrit dans cette première forme, le classicisme. Jean Auvray (1590-1630) s’inscrit davantage dans l’imaginaire. Mais tous deux confrontent l’amour aux ravages du temps et de la laideur. François Mainard (1582-1646) s’inscrit davantage dans le style baroque en utilisant la métaphore pittoresque et expressive, pour décrire Paris qu’il quitte comme une amoureuse. Si le 18ème

baroque ; Les Vanités L’illusion, le « carpe diem », le libertinage. La Préciosité ; La Querelle des Anciens et des Modernes Le classicisme ou l’évolution de la pensée. - Corneille, Stances à Marquise, « Marquise, si mon visage » Groupement de textes Titre, extraits, auteurs - Marbeuf, Poésies, « Et l’amour et la mer » - Corneille, « Stances de Rodrigue » Le Cid, p. 195 - Cyrano de Bergerac, extrait de l’autre Monde, p.124-125 Etude du tableau baroque de Piazzetto L’Assomption de la Vierge Rapprochement