Corpus Zola Flaubert Stendhal

œuvre de création littéraire. Il fonctionne donc comme un médiateur entre le lecteur et la fiction. L’énonciation proprement dite est variable : tantôt la première personne apparaît, tantôt elle n’apparaît pas. Le schéma narratif À partir d’un corpus de récits russes, Vladimir Propp a dégagé un schéma qu’il pensait valable pour les contes essentiellement merveilleux : État initial Élément perturbateur qui crée un manque, ou bien méfait social. Péripéties Réparation finale Si l’on examine le Chat

la question préliminaire suivante : « quelle est l’importance qu’acquiert la ville natale dans l’existence humaine ? » A partir de la réponse ou des réponses proposées, nous étudions les représentations de la ville natale dans les romans de notre corpus. Combinant une interrogation à la fois comparative, théorique, historique, thématique et analytique, nous analysons la façon dont est présenté ce thème. Notre parcours nous conduit à étudier l’évolution du genre romanesque de façon comparative, pour

of the Belle Époque Naturalist theatre Symbolist theatre Melodrama Conclusion The novel 1800–30 The ‘personal’ novel Mainstream fiction Romantic fiction to 1830 1830–48 The roman libertin Colonial fiction Foreign imports Stendhal Balzac Mérimée Sand 1848–90 The Goncourts Flaubert Zola Maupassant The retreat from Naturalism 1890–1914 Les psychologues Le roman de l’enfance Decadents Le roman de moeurs Short fiction Conclusion The roman feuilleton and the growth of popular fiction 1836–48 1848–70 1870–1900

UNIVERSITE STENDHAL GRENOBLE III U. F. R. DE LETTRES CLASSIQUES ET MODERNES ASPECTS COMPARES ___________________________________________ DU ROMAN FRANCOPHONE CONTEMPORAIN ____________________________________________________________ ________________________________ (France, Maghreb, Afrique Noire) THESE POUR L’OBTENTION DU DOCTORAT dit « nouveau régime » (Arrêté du 30 mars 1992) Présentée par Valérie KOUAME épouse MARTIN Sous la direction de Monsieur le Professeur Jacques MOUNIER

s’en servir, élégante et légère pour qu’on y prenne plaisir, univoque et rigoureuse pour que l’esprit ne s’y égare pas. » Jean d’Ormesson (né en 1925) La France malade de sa langue « Le premier instrument du génie d’un peuple, c’est sa langue. » Stendhal (1783-1842) « La langue est un théâtre dont les mots sont les acteurs. » Ferdinand Brunetière (1849-1906, critique littéraire, professeur à l’École normale supérieure) 32 © Groupe Eyrolles ARTS ET LETTRES L’un des grands débats de notre

phénomènes. L’apport de l’histoire littéraire est à cet égard irremplaçable. Néanmoins, on se gardera d’identifier nécessairement un texte ou un auteur à un courant ou à une école. Plus précieux apparaîtront les rapprochements avec d’autres textes du même corpus ou avec des œuvres antérieures ou de la même aire, la mention d’une évolution relevant de l’histoire de la sensibilité, la prise en compte des conditions de la réception. Une appréciation esthétique modérément personnelle sera particulièrement valorisée

le Petit » qu’elle s’est choisi pour président : « louche » et « oblique » – parce que, régime d’une demi-mesure coupable et impie, elle se donne un nom qu’elle ne mérite pas : celui, sacré, de République. L’imposture est également révélée par Flaubert, qui joue sur le mot « public » (voir l’étymologie latine de république, res publica, la chose publique), pour représenter la Liberté républicaine sous les traits effrayants d’une prostituée, vendue au parti de l’ordre : une liberté d’« antichambre

critique d'hier, ce qui était, aussi bien, ne parler que des entours. Je comprends l'avantage d'une démarche d'allure scientifique. Mais enfin, ces phares conjugués que sont Balzac, et Stendhal, les voit-on réduits à l'écirture seule ? Et cela se peut-il concevoir ? Ils ont la curieuse passion d'exister. Stendhal est polygraphe avant d'être romancier. Balzac est fournisseur à la feuille. C'est assez dire qu'ils ne se résument qu'en eux. Ce sont des machines compliquées qui se situent dans les premiers

série de rites de passage, d'épreuves initiatiques étalées sur presque trois décennies, s'affranchit de ses origines pour trouver - ou retrouver - sa véritable identité. Michel Tournier, pour relater les aventures de son Robinson, puise dans un vaste corpus ainsi que dans une longue tradition littéraire: de la mythologie aux théories de Freud et de ses contemporains, des rites initiatiques de peuplades archaïques aux recherches anthropologiques sur la modernité. Ainsi, le roman de Tournier retrace

de rites de passage, d'épreuves initiatiques étalées sur presque trois décennies, s'affranchit de ses origines pour trouver - ou retrouver - sa véritable identité. Michel Tournier, pour relater les aventures de son Robinson, puise dans un vaste corpus ainsi que dans une longue tradition littéraire: de la mythologie aux théories de Freud et de ses contemporains, des rites initiatiques de peuplades archaïques aux recherches anthropologiques sur la modernité. Ainsi, le roman de Tournier retrace