Côte-des-Neiges

le pavé vieilli Quand avec du soleil aux cheveux, dans la rue Et dans le soir, tu m'es en riant apparue Et j'ai cru voir la fée au chapeau de clarté Qui jadis sur mes beaux sommeils d'enfant gâté Passait, laissant toujours de ses mains mal fermées Neiger de blancs bouquets d'étoiles parfumées.  Stéphane Mallarmé Mélancolie, 1891, Edourd MUNCH Huile sur toile 72 x 98 cm Bergen, Musée des beaux-arts Stéphane Mallarmé est un poète né le 18 Mars 1842 à Paris et mort le 9 Septembre 198 à 56

découvre en Alaska le bonheur toujours recherché, une paix spirituelle et une sorte de paradis pur et sain. Au bout de deux ans de voyage, il décide qu'il est temps de rentrer chez lui. Mais il est alors bloqué par la rivière gonflée par la fonte des neiges et se voit contraint de rester dans le bus, en attendant que l'eau du fleuve descende. Affamé, il se base sur son guide de botanique qu'il interprète mal et s'empoisonne alors accidentellement en mangeant des graines toxiques. Entre-temps, il comprend

abandonner la poésie pour l’écriture philosophique et esthétique. Sully Prudhomme : Le cygne Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes, Le cygne chasse l'onde avec ses larges palmes, Et glisse. Le duvet de ses flancs est pareil A des neiges d'avril qui croulent au soleil ; Mais, ferme et d'un blanc mat, vibrant sous le zéphire, Sa grande aile l'entraîne ainsi qu'un blanc navire. Il dresse son beau col au-dessus des roseaux, Le plonge, le promène allongé sur les eaux, Le courbe gracieux

……………………………………………………………………. 24 2. SAINT-JOHN PERSE ………………………………………………………………... 25 a) Amers …………………………………………………………………............ 26 b) Anabase …………………………………………………………………………27 c) l’analyse du poème : Et puis vinrent les neiges… (Exil, « Neiges ») ………….. 27 3. Victor SEGALEN (1878-1919) ………………………………………………………. 28 - le poème Nom caché (Stèles, (1912) …………………………………………….. 28 4. Blaise CENDRARS ( 1887-1961) …………………………………………………….. 29 - le poème à commenter : Prose

rocheux et nus qui coupent les sommets blancs des montagnes, l’auberge de Schwarenbach sert de refuge aux voyageurs qui suivent le passage de la Gemmi. Pendant six mois elle reste ouverte, habitée par la famille de Jean Hauser ; puis, dès que les neiges s’amoncellent, emplissant le vallon et rendant impraticable la descente sur Loëche, les femmes, le père et les trois fils s’en vont, et laissent pour garder la maison le vieux guide Gaspard Hari avec le jeune guide Ulrich Kunsi, et Sam, le gros chien

germaine, Écho, parlant quant bruit on mène Sur la rivière ou sur l’étang, Qui eut beauté bien plus qu'humaine ? Mais où sont les neiges d'antan ? Où est la très sage Héloïse, Pour qui fut châtré et puis moine Pierre Abélard à Saint-Denis ? Pour son amour eut cet essoine. Semblablement, où est la reine Qui commanda que Buridan Fût jeté en un sac en Seine ? Mais où sont les neiges d'antan ? La reine Blanche comme un lys, Qui chantait à voix de sirène, Berthe au grand pied, Béatrice, Alice, Harembourges

ou les points cardinaux”, la mère au centre du monde de Colette, métaphore de la rose des vents Sido, mémoire ancestrale qui relate les événements les plus spectaculaires ou mythique: “j'ai vu neiger au mois de juillet” Chaque évocation d’autres membres de la famille se déploie à partir de Sido. C’est du côté de Sido que Colette penche quand elle entend se remémorer un autre personnage de son enfance: elle est à l’origine de la démarche poétique qui conduit le livre. → “c’est aux récits de ma mère

Ya-t-il un début ? Un début de quoi ? Du monde, de la vie, de ma vision du monde…… ? Du début d’une nouvelle vie ? Dans l’avion qui m’a transporté de Bruxelles à Bujumbura (9 heures de vol pour une seule heure de décalage horaire), j’étais assis à côté de mon ami Denis Mpunga, directeur du Théâtre Musical Possible en résidence au « Varia » à Bruxelles et initiateur et metteur en scène d’une pièce de théâtre écrite et en construction au Burundi. Avec lui, nous n’avons pas refait le monde - nous l’avions

suivent, indolents compagnons de voyage,Le navire glissant sur les gouffres amers. A peine les ont-ils déposés sur les planches,Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,Laissent piteusement leurs grandes ailes blanchesComme des avirons traîner à côté d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid!L'un agace son bec avec un brûle-gueule,L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait! Le Poète est semblable au prince des nuéesQui hante

et malheureux, présent et absent. Tout d’abord le merveilleux s’incarne par l’allumette qui est une métaphore de la vie. Cette fillette personnifie l'innocence. Malgré sa pauvreté elle est très belle mais ne s’en rend pas compte : les flocons de neiges tombaient sur ses longs cheveux blonds si joliment bouclés sur la nuque, mais assurément, elle ne pensait pas à cette parure […] ». En étant éclairée par la flamme d'une allumette, elle s'imagine tout un monde féerique où elle serait heureuse et riche