Couesnon

accélérée par les aménagements (la poldérisation à fins agricoles d’abord, puis la construction de la digue-route à but touristique). Les grands travaux entrepris en 2006 visent à rétablir le caractère maritime du mont. Mais, pour y parvenir et rendre au Couesnon son cours « naturel », cela passe par une ar- tificialisation du milieu (avec la construction d’un barrage qui libérera régulièrement ses eaux, afin que cette fausse crue ait un effet de chasse d’eau sur les sédiments déposés). Cette opération

(être, futur) rattaché au continent, entouré de prairies ! Pour préserver la beauté du site, l’État français (décider, passé composé) de lancer de gigantesques travaux. On (construire, futur) un nouveau barrage à l’embouchure de la rivière du Couesnon, qui (se jeter, présent) dans la baie, en face du Mont Saint-Michel. Ce nouveau barrage (permettre, futur) à l’eau de mer d’entrer dans la rivière, puis, au moment du reflux, de s’en retirer avec assez de forces pour entraîner les sédiments

plume égarée ». Achat d’huîtres, et retour en carriole jusqu’à l’hôtel tenu par Mme Maillard. Le soir, à marée basse, excursion au tombeau de Chateaubriand sur l’île du Grand-Bé. Saint Malo, Dol-de-Bretagne, Pontorson. « Promenade triste le long du Couesnon ». Observation des pêcheurs, qui espèrent un esturgeon identique à celui qui avait été pris la veille au même endroit. Flaubert envoie à Louise Colet une fleur cueillie sur le tombeau de Chateaubriand. 36 Jeudi 15 juillet 1847 Vendredi