Couleuvrine

progressé à la Renaissance, avec de nombreuses innovations militaires, comme dans l’infanterie, avec l’apparition de la poudre noire en Chine. A partir de ça, les premiers canons sont développés, les couleuvrines. L’arquebuse L’arquebuse Vers 1500, une nouvelle arme succède à la couleuvrine : l’arquebuse, une arme à feu lourde et encombrante. L’arquebuse à rouet, canon à faible cadence de tir, vient plus tard, vers les années 1550. Dans le domaine des fortifications, de nombreuses techniques

unité), la cinquantaine et un quartier (plusieurs cinquantaines). Paris compte 16 quartiers qui portent le nom de leur responsable. Malgré tout on compte seulement 1 000 personne pour défendre Paris ce qui est très peu. Parmi eux se trouve des couleuvrines, qui s’occupent des bouches à feux (pas encore des canons). La ville s’appuie donc sur ces milices mais fait aussi appel à des spécialistes de la guerre : archers ou arbalétriers recrutés par cooptation avec un prévôt à leur tête. Ces hommes étaient

être armés ou pas en cours de carrière pour l'une ou l'autre de ces fonctions. Ils ont, cependant, eu tendance à supplanter les caraques pour la guerre du fait de leurs performances supérieures. Ils étaient la plupart du temps armés par des demi-couleuvrines, quoique des calibres supérieurs, comme le demi-canon, aient été embarqués.Les galions étaient construits en chêne (pour la quille), en pin (pour les mâts) et d'autres bois durs pour la coque et les ponts. La construction d'un galion coûtait extrêmement

infanterie lourde, venus d’Ecosse, de Gascogne, de Suisse, et d’Espagne, armés de piques, de hallebardes, ou d’arquebuses. Ainsi, ce sont 30.000 soldats qui passent les Alpes en 1494. L’armée comporte également 140 ‘bouches à feu’ ( canons, bombardes, couleuvrines… ), qui écrasent littéralement les villes italiennes. Elle forme la plus grande artillerie d’Occident : seule peut la concurrencer l'artillerie du Sultan. La France est également un pays très moderne, résultat de l’œuvre entreprise par Charles

in-8 164 [anonyme du XVème]), ligne 79 ou 80 selon les éditions. A l'artillerie fut commis le Grand Escuyer Toucquedillon, en laquelle feurent contées neuf cens quatorze grosses pieces de bronze, en canons, doubles canons, baselicz, serpentines, couleuvrines, bombardes, faulcons, passevolans, spiroles et aultres pièces. (Rabelais, Gargantua, chap.XXVI) Rozier Courtaux, courtaults (ou courtauds ?) : grosses bombardes de siège, i.e. machines de guerre de la famille des canons, mais aussi instruments

aultres de Paris. Le lendemain vindrent les ducs et aultres seigneurs franchois, à grant compaignie, aux champs près de la Porte Saint Honnouré sur ung grant bute qu'on nomme le Marchié aux Porceaulx (1) : et firent illec apporter pluiseurs canons et couleuvrines pour tirer dedens laditte ville de Paris. Et estoient les Anglois tournoians avecques leurs seigneurs; entre lesquelz portoient une banière blance et une grant croix vermeille au long de la muraille de Paris, par dedens (1) C'est ce qu'on appelle

____________________________________________________________ ______________________ “La couleuvrine” (1994) Nouvelle En pleine guerre de Cent Ans, la citadelle de Cléricourt est assiégée par les troupes anglaises qui l'assiègent. Va-t-elle se rendre? Le sage Faber et son fils, l'insupportable petit Lucio, vont-ils finir par s'entendre? Jeté en prison pour avoir allumé la mèche de la couleuvrine, pourquoi Lucio en est-il triomphalement libéré? Comment Exmoor, le commandant anglais, parvient-il

religieuses. Leur présence aux cérémonies solennelles se généralisa au XIIIe siècle. On en trouve de nombreux exemples dans les textes. Le XVe siècle voit les armes à feu se propager. Celles-ci évoluent rapidement et deviennent portatives : la couleuvrine cède la place à l’arquebuse qui se répand chez nous vers le milieu du XVIe siècle. Les serments adoptent rapidement la nouvelle arme, car elle est plus puissante et donc plus efficace dans leur fonction militaire de défense de la cité. Les villes

(«hauts-de-chausses») ou jusqu’aux pieds («bas-de-chausses») ; - «compain» (page 132) : compagnon, copain ; - «conforter» : réconforter : «un petit verre d’essence de fenouil pour me conforter» (page 33) ; - «couard» : lâche : «cet ord couard» (page 26) ; - «couleuvrine» (pages 85, 103) : ancien canon dont le tube était long et effilé ; - «coyon» (page 26) : couillon, imbécile ; - «croisement» (page 24) : croisade ; - « cute» (page 190) : cachette ; - «déconfire» : défaire, battre : «Tu ne veux plus déconfire

conforter» (page 33) ; - «corvéable» (page 106) : qui est assujetti à la corvée, travail non rémunéré imposé par un seigneur / maître à ses dépendants, qu'ils soient de statut libre ou non ; - «couard» : lâche : «cet ord couard» (page 26) ; - «couleuvrine» (pages 85, 103) : ancien canon dont le tube était long et effilé ; - «coyon» (page 26) : couillon, imbécile ; - «croisement» (page 24) : croisade ; - «cute» (page 190) : cachette ; - «déconfire» : défaire, battre : «Tu ne veux plus déconfire les