Coup De Foudre Le Diable Au Corps

ABBAS BEATI MARTINI »................................................224 II CECI TUERA CELA ............................................................ 238 LIVRE SIXIÈME...................................................................255 I COUP D’ŒIL IMPARTIAL SUR L’ANCIENNE MAGISTRATURE .....................................................................256 II LE TROU AUX RATS...........................................................269 III HISTOIRE D’UNE GALETTE AU LEVAIN DE MAÏS

au plus évoque-t-il les proverbiaux cuirs de Cordoue, comme il l’aurait fait des bêtises à Cambrai, et fait-il mention de la bibliothèque des Dominicains. En réalité, la seule information pittoresque qu’il nous donne sur la ville est qu’au dernier coup de cloches de l’angélus, des femmes se déshabillent pour se baigner dans le Guadalquivir, et que ce « spectacle […] a bien du mérite ». Le fait que le narrateur ne retienne de Cordoue que ce curieux rituel traduit avant tout la sensualité de son caractère

DORANTE. Espérez mieux : il sort, et s'avance vers nous. Regardez−le marcher ; ce visage si grave, Dont le rare savoir tient la nature esclave, N'a sauvé toutefois des ravages du temps Qu'un peu d'os et de nerfs qu'ont décharnés cent ans ; Son corps, malgré son âge, a les forces robustes, Le mouvement facile, et les démarches justes : Des ressorts inconnus agitent le vieillard, Et font de tous ses pas des miracles de l'art. ACTE I 4 L'illusion comique SCENE II. DORANTE. Grand

Le coup le plus rusé que le diable ait réussi, c’est de convaincre tout le monde qu’il n’existe pas. J’ai commencé à te haïr au moment ou tu m’as obligé à te désirer. Donner un sens à ma vie, ça aurait été comme jouer la 5e symphonie de Beethoven avec les ongles sur un tableau. - Mais j’suis bien avec toi... - Mais moi aussi j’suis bien avec toi... J’suis même très bien, mais j’en ai rien à foutre que tu sois bien avec moi. J’veux qu’tu sois avec moi. Arrêter les pendules, couper le

justice. Toutefois vous savez Que tous les hommes n'ont pas l'esprit bien rassis. Excusez-nous, puisque nous sommes trépassés, Auprès du fils de la Vierge Marie, De façon que sa grâce ne soit pas tarie pour nous, Et qu'il nous préserve de la foudre infernale. Nous sommes morts, que personne ne nous tourmente, Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre! La pluie nous a lessivés et lavés Et le soleil nous a séchés et noircis; Pies, corbeaux nous ont crevé les yeux, Et arraché la barbe

nombreux mensonges du jeune héros, qui tente ainsi de berner les adultes de son entourage pour masquer ses méfaits. Il en est une preuve quand le héros évoque le coup des œufs qu'il avoue avoir lan­ cés sur la porte du garage des Martineau : « Pourtant j'avais nié expressément et juré sur la Bible que ce n'était pas moi, le coup des œufs » (p. 26). Quand il sort de la maison des Marinier, qu'il a saccagée sans raison ni mo­ tif, il s'avoue à lui-même que, « [s]oumis au plus banal interrogatoire

heure est venue. Ça me fait courir un frisson dans le dos, Mon corps me fait mal tout le temps. Au revoir, tout le monde, Je dois y aller. Je dois tous vous laisser et faire face à la vérité. Maman, oooooooh... (qu'importe, le vent souffle) Je n'ai pas envie de mourir, Parfois j'aurais voulu ne jamais être venu au monde. Je vois la petite silhouette d'un homme. Scaramouche, Scaramouche, danseras-tu le fandango. La foudre et l'éclair me font très, très peur. (Galilée) Galilée (Galilée)

mois de Novembre de l'an passé, fut arrêté en la ville de Toulouse, un italien philosophe et grandement docte qui allait montrer par les logis aux enfants de maison qui désiraient savoir parfaitement philosophie. Il soutenait et enseignait que nos corps étaient sans âme, et que mourants, tout était mort pour nous, ainsi que les bêtes, que la Vierge (O blasphème exécrable !) avait eu connaissance charnelle comme les autres femmes et autres mots bien plus scandaleux, du tout indignes d'écrire ni de

théâtre dans le théâtre. Cette mise en abyme du costume va expliquer l’audace de Sganarelle : il parle librement : « cet habit me donne de l’esprit »l27. Cette scène a un rôle comique lourd de conséquence sur les sujets abordés : la médecine, et le corps la foi, et le salut de l’âme Cette scène est rythmée par 3 chutes et 3 échecs : -l19 « Non, il mourut » : échec de la médecine. -l53 « je crois que 2 et 2 font 4 » : échec de la foi. -l91 « je suis bien sot de m’amuser à raisonner avec vous » : échec

de ses romans, pour laquelle elle rédigea des notices. La notice de La Mare au Diable mérite de retenir notre attention. « Je sais mieux que personne à quoi m'en tenir sur mes propres desseins », y est-il dit d'une façon péremptoire... « Je n'ai voulu ni faire une nouvelle langue, ni me chercher une nouvelle manière. » Pourquoi alors tant de commentateurs ont-ils affirmé que le cycle inauguré par La Mare au Diable représentait une nouvelle manière ? On devine aisément que ces bien-pensants