Courbe De Tes Yeux

mon char, et mon sceptre, et mon peuple à genoux Et ma couronne d'or, et mes bains de porphyre, Et mes flottes, à qui la mer ne peut suffire, Pour un regard de vous ! Si j'étais Dieu, la terre et l'air avec les ondes, Les anges, les démons courbés devant ma loi, Et le profond chaos aux entrailles fécondes, L'éternité, l'espace, et les cieux, et les mondes, Pour un baiser de toi ! Victor HUGO Les Feuilles d’automne (1831) A MADEMOISELLE Oui, femme, quoi qu’on puisse dire Vous avez

lumière A dans ma nuit profonde émis cette clarté D’une amour à la fois immortelle et première, De par la grâce, le sourire et la bonté, Je veux, guidé par vous, beaux yeux aux flammes douces, Par toi conduit, ô main où tremblera ma main, Marcher droit, que ce soit par des sentiers de mousses Ou que rocs et cailloux encombrent le chemin ;

les loups. Il est devenu loup, est-ce moi la coupable? Ai-je mérité les coups qui brise mon corps un peu plus chaque jour ? J'ai appris à ne plus crier, à ne plus pleurer, à ne plus lutter.Fermer les yeux et m'évanouir, ouvrir mes yeux et contempler : ma vie est passée à mourir.Oh ! On est mieux les yeux fermés.Je sais qu'il frappera encore plus fort. Il déverse sa haine par des insultes, des hurlements, des crachats… Je manque d'air mais je me tais, je tais ma peur qui est devenue ma compagne, je lèche

là-bas… » 5) Paul Eluard, Capitale de la douleur (1926), « La courbe de tes yeux » (manuel p.59) Textes et documents complémentaires : 1) Ronsard, Continuation des Amours (1555), « Je vous envoie un bouquet … » - Odes (1550), I, 17, « Ode à Cassandre» - Queneau, L’instant fatal (1943-1948), «Si tu t’imagines…» - Ronsard, Sonnets pour Hélène, 1578 « Quand vous serez bien vieille » 2) Louise Labé, Sonnets (1555), II « Ô beaux yeux bruns » et VIII, « Je vis, je meurs… » 3) M. Scève, Blasons (1536)

verbale Notre posture peut parfois trahir notre état d'esprit 13 14 15 La gestuelle 16 Les expressions du visage 17 Les mouvements des yeux 18 La différence entre la communication et l’expression Expression •Discours spontané •Discours "libre« •Discours individuel / personnel •Priorité au discours impliquant son émetteur je •Oral véritable •Courbe intonative naturelle et expressive •Réponses à des questions ouvertes •On cherche à être compris •l'expression n'implique pas forcément une réponse

un mot-outil de comparaison: comme, tel, sembler, pareil à ... Ex : Il est beau comme un dieu. Elle avait des yeux pareils à des agathes. Ce champ de blé ressemble à un océan. La métaphore : s’agit d’une comparaison sans mot-outil entre 2 éléments qui n’ont d’habitude pas de point commun évident. -+- frappante que la comparaison. Ex : Ce garçon, c’est un dieu! Les agathes de ses yeux brillaient. Cet océan de blé est superbe. La personnification : représentation d’une chose ou d’un animal sous

poèmes s’inscrivant dans le lyrisme amoureux. Vous y trouverez les poèmes suivants : A Deux beaux yeux, Théophile Gautier - Green, Paul Verlaine A une dame créole, Charles Baudelaire - Initium, Paul Verlaine Air Vif, Paul Eluard - La courbe de tes yeux, Eluard Ange divin, qui mes plaies embaume, Pierre de Ronsard - Marie, Guillaume Apollinaire

a ajouté l'esprit à nos sens, pas seulement pour que l'homme puisse assurer sa subsistance (beaucoup d'espèces vivantes, dont l'âme ignore la raison, le peuvent bien mieux) mais aussi pour nous permettre de passer de l'existence des choses que nos yeux aperçoivent aux causes de leur existence et de leur devenir, même si cette démarche n'a aucune autre utilité. Ce qui frappe ici, c'est le fait que, pour Kepler, la science n'est nullement au service du développement de la technique et du bien-être

ressentir ses émotions . Le ciel est rouge et sinueux, les courbes sont horizontales ce qui rappelle l'expression « langues de feu » que l'artiste à employée. La partie centrale représente le fjord, le précipice à droite et les montagnes au fond. Les courbes verticales donnent une impression de vertige. Le personnage central est étrange, il ressemble à un fantôme dont le corps flotte dans les airs et sa tête n'a pas de cheveux, ses yeux sont creux et sa bouche est grande ouverte. On pense que lui

Fernando Pessoa, de la même façon, le dessin ne nous appartient pas complètement. C’est une projection souvent hasardeuse et rebelle. Le dessin est un outil d’indépendance, la main est en quelque sorte en dehors du corps, elle écrit ce que pensent les yeux. La pensée n’est pas l’intelligence, le projet demande à l’intelligence de se mettre un peu en veilleuse, la pensée est plus volatile. L’intelligence n’est jamais qu’entrevoir une chose par un côté, il lui est impossible de tout pénétrer à la fois