Crâne de cristal

Alfred de MUSSET 47 / 257 Scène 6 MARIE SODERINI, CATHERINE. Le bord de l’Arno. CATHERINE — Le soleil commence à baisser. De larges bandes de pourpre traversent le feuillage, et la grenouille fait sonner sous les roseaux sa petite cloche de cristal. C’est une singulière chose que toutes les harmonies du soir avec le bruit lointain de cette ville. MARIE — Il est temps de rentrer ; noue ton voile autour de ton cou. CATHERINE — Pas encore, à moins que vous n’ayez froid. Regardez, ma mère chérie

ébloui : il y en avait partout, au sol, aux murs et au plafond, simples ou déformants, ronds, carrés ou rectangulaires ; mon reflet allait de l’un à l’autre dans une extraordinaire géométrie lumineuse. Je déambulai lentement dans ce labyrinthe de cristal lorsque la silhouette d’un petit homme apparut dans un miroir en face de moi. Je me retournai vivement mais ne vis que ma propre image, démultipliée à l’infini. « Puis-je vous aider ? demanda-t-il. — Je cherche un miroir, répondis-je stupidement.

c’est comme si on lançait une pierre. On est tranquillement assis au haut d’une montagne ; et la pierre déroule, qui en entraîne d’autres ; et pour finir, un sympathique vieillard (le dernier auquel on aurait pensé) reçoit l’avalanche sur le crâne au beau milieu de son jardin privé, et ses parents n’ont plus qu’à changer de nom. Non, monsieur, je m’en suis fait une règle : plus une histoire sent le louche, moins je m’informe. – Une très bonne règle, en effet, répliqua le notaire. –

si fins. - Je regardai, couleur de cire, Un petit rayon buissonnier Papillonner dans son sourire Et sur son sein, - mouche au rosier. - Je baisai ses fines chevilles. Elle eut un doux rire brutal Qui s'égrenait en claires trilles, Un joli rire de cristal. Les petits pieds sous la chemise Se sauvèrent : « Veux-tu finir ! » - La première audace permise, Le rire feignait de punir ! - Pauvrets palpitants sous ma lèvre, Je baisai doucement ses yeux : - Elle jeta sa tête mièvre En arrière : « Oh ! c'est

sur son passé : “Ce siècle avait deux ans” ; se console au spectacle de l’enfance : “Lorsque l’enfant paraît” ; écoute les voix mêlées de la Nature et de l’Humanité : “Ce qu’on entend dans la montagne”, illustrant sa conception du poète , «âme de cristal [...] que [...] Dieu [...] mit au centre de tout comme un écho sonore ») ; - questions politiques (il ajoute à sa «lyre une corde d’airain » pour fustiger toutes les formes d’oppression : “Poème XL”) ; - problèmes religieux ou philosophiques (s’émouvant

si fins. - Je regardai, couleur de cire, Un petit rayon buissonnier Papillonner dans son sourire Et sur son sein, - mouche au rosier. - Je baisai ses fines chevilles. Elle eut un doux rire brutal Qui s'égrenait en claires trilles, Un joli rire de cristal. Les petits pieds sous la chemise Se sauvèrent : " Veux-tu finir ! " - La première audace permise, Le rire feignait de punir ! - Pauvrets palpitants sous ma lèvre, Je baisai doucement ses yeux : - Elle jeta sa tête mièvre En arrière : " Oh ! c'est

quand il est mort. Mais si tu avais une petite moustache ! » C’est sans conviction qu’il a parlé de son père. Aucun souvenir, aucune émotion. Sans doute, un homme comme tant d’autres. D’ailleurs, il était parti très enthousiaste. À la Marne, le crâne ouvert. Aveugle et agonisant pendant une semaine : inscrit sur le monument aux morts de sa commune. « Au fond, dit-elle, ça vaut mieux. Il serait revenu aveugle ou fou. Alors, le pauvre... - C’est vrai. » Albert Camus, L’envers et l’endroit

Relis le texte dans ton manuel et coche la case qui convient. Vrai Faux a. Thibault est le fi ls du valet. ………………………………………………… b. Les deux garçons s’habillent de la même façon. …………………………… c. Thillaume et Guillaume se sont rasé mutuellement le crâne. ……………… d. L’un des deux garcons nage plus vite que le valet. ………………………… e. Le valet s’aperçoit de la supercherie organisée par les deux garçons. ……… 2 Entoure l’intrus dans chaque série de mots. a. raser – tondre – détruire – couper – tailler

et c’est comme si on lançait une pierre. On est tranquillement assis au haut d’une montagne ; et la pierre déroule, qui en entraîne d’autres ; et pour finir, un sympathique vieillard (le dernier auquel on aurait pensé) reçoit l’avalanche sur le crâne au beau milieu de son jardin privé, et ses parents n’ont plus qu’à changer de nom. Non, monsieur, je m’en suis fait une règle : plus une histoire sent le louche, moins je m’informe. – Une très bonne règle, en effet, répliqua le notaire. – Mais

question, et c’est comme si on lançait une pierre. On est tranquillement assis au haut d’une montagne ; et la pierre déroule, qui en entraîne d’autres ; et pour finir, un sympathique vieillard (le dernier auquel on aurait pensé) reçoit l’avalanche sur le crâne au beau milieu de son jardin privé, et ses parents n’ont plus qu’à changer de nom. Non, monsieur, je m’en suis fait une règle : plus une histoire sent le louche, moins je m’informe. – Une très bonne règle, en effet, répliqua le notaire. – Mais j’ai