Croix-des-Bouquets

quelle odeur a donc un nourrisson quand il a l’odeur que tu crois qu’il doit avoir ? Hein ? -  Une bonne odeur, dit la nourrice. -  « Bonne », ça veut dire quoi ? cria Terrier à la figure de la femme. Il y a bien des choses qui sentent bon. Un bouquet de lavande sent bon. Le pot-au-feu sent bon. Les jardins de l’Arabie sentent bon. Comment sent un nourrisson, je voudrais bien le savoir ! La nourrice hésitait. Elle savait bien quelle odeur avaient les nourrissons, elle le savait parfaitement bien

noir qui songeait près d'une tombe". Il commence par décrire la situation dans laquelle ces discours ont été énoncés : Je rêvais dans un grand cimetière désert ; De mon âme et des morts j'écoutais le concert, Parmi les fleurs de l'herbe et les croix de la tombe. Les "fleurs de l'herbe" et les jeux bruyants des moineaux permettent de situer la scène au printemps. Le mois de "mai" duquel le poète date fictivement son poème correspond donc, non à la situation d'énonciation du poème, mais à celle

l'individu. C'est plus particulièrement l'opposition ligne droite/ligne courbe qui mérite l'attention car elle jalonne le texte d'un bout à l'autre: " Le château (...) se déployait au bas d'une immense pelouse où paissaient quelques vaches, entre des bouquets de grands arbres espaces, tandis que des bannettes d'arbustes, rhododendrons, seringas et boules-de-neige bombaient leurs touffes de verdure inégale sur la ligne courbe du chemin sablé. Une rivière passait sous un pont; à travers la brume on distinguait

lui a adress un houx noir qui songeait prs dune tombe. Il commence par dcrire la situation dans laquelle ces discours ont t noncs Je rvais dans un grand cimetire dsert De mon me et des morts jcoutais le concert, Parmi les fleurs de lherbe et les croix de la tombe. Les fleurs de lherbe et les jeux bruyants des moineaux permettent de situer la scne au printemps. Le mois de mai duquel le pote date fictivement son pome correspond donc, non la situation dnonciation du pome, mais celle du discours direct

dire quelle odeur a donc un nourrisson quand il a l’odeur que tu crois qu’il doit avoir ? Hein ? - Une bonne odeur, dit la nourrice. - « Bonne », ça veut dire quoi ? cria Terrier à la figure de la femme. Il y a bien des choses qui sentent bon. Un bouquet de lavande sent bon. Le pot-au-feu sent bon. Les jardins de l’Arabie sentent bon. Comment sent un nourrisson, je voudrais bien le savoir ! La nourrice hésitait. Elle savait bien quelle odeur avaient les nourrissons, elle le savait parfaitement bien

Que juillet, témoin fou, ne compte le péché d'au moins ce vieux roman de fillettes qu'on lut !» Viennent ensuite des expériences verbales où l'image est point de fusion du rêve et du réel («Je sors du bois hanté : j'affronte les routes, croix torrides... L'août est sans brèches comme les meules»), puis violence est faite au langage, et le vers, dirait-on, n'est plus que débris de mots entrecoupés de longs silences. Mais chacun de ces mots est éclatant car le blanc qui l'isole est comme

1935 – s'éloigne peu à peu du fauvisme – le cerne s'accentue, il forme le trait qui délimite la forme – on dirait que l'artiste ne lève pas beaucoup son pinceau, que c'est fait d'une traite – les formes sont mises en avant, beaucoup d'arrondis. le bouquet de fleur a les mêmes arrondis que le corps – le corps est l'élément important, il est grand car il dépasse du cadre donc impression de gros plan – contraste encore l'arrondi du corps et les carreaux qui renforce l'arrondi du corps – impression d'être

les charretiers sommeillaient, les guides aux poignets. Un bec de gaz, au sortir d’une nappe d’ombre, éclairait les clous d’un soulier, la manche bleue d’une blouse, le bout d’une casquette, entrevus dans cette floraison énorme des bouquets rouges des carottes, des bouquets blancs des navets, des verdures débordantes des pois et des choux. Et, sur la route, sur les routes voisines, en avant et en arrière, des ronflements lointains de charrois annonçaient des convois pareils, tout un arrivage traversant

grisette de Cordoue. Un soir, à l'heure où l'on ne voit plus rien, je fumais, appuyé sur le parapet du quai, lorsqu'une femme, remontant l'escalier qui conduit à la rivière, vint s'asseoir près de moi. Elle avait dans les cheveux un gros bouquet de jasmin, dont les pétales exhalent le soir une odeur enivrante. Elle était simplement, peut-être pauvrement vêtue, tout en noir comme la plupart des grisettes dans la soirée. Les femmes comme il faut ne portent le noir que le matin ; le soir, elles

MOLIERE 71, rue du Ranelagh (16ème) Tél. 01.42.88.14.27. - Fax. 01.42.24.98.31. Mme BESSIS - M. THOMAS (PA) - Mme CHERPITEL (Resp. Classe Prépa.) Lycée MONTAIGNE 17, rue Auguste Comte (6ème) Tél. 01.44.41.83.23. - Fax. 01.46.33.10.05. Mme COLLET - Mme BOUQUET-RUESCAS (PA) & (Resp. Classes Prépas.) Lycée RODIN 19, rue Corvisart (13ème) Tél. 01.55.43.10.00. - Fax. 01.55.43.10.01. M. THOINET - M. EVENO (PA) - Mme FUGAZZA (Resp. Classe Prépa.) S E T A B LSH X X P X X P