Cythère Verlaine

tout un lieu de pratique artistique de la langue, qui apparaît au Moyen Age avec les premiers textes écrits en langue vulgaire. C’est une forme unique d’expression permettant aux auteurs d’exprimer par exemple leurs tristesses, ou bien comme Paul Verlaine dans Poème Saturniens (1866) d’exprimer leurs mélancolies. La tournure des vers, des mots, l’expression de la langue, font de la poésie « un langage sensible » (Eluard). Où plus encore que l’originalité de l’expérience ou l’ingéniosité de la langue ;

immense et déraisonné dérèglement de tous les sens. » « Demandons au poète du nouveau, idée et formes. » Raymond Queneau : « Les mots, il suffit qu’on les aime pour écrire un poème. » « Ca a toujours quelque chose d’extrême, un poème. » Paul Verlaine : « De la musique avant toute chose. » Nerval : « Mes sonnets perdraient de leur charme à être expliqués. » « Le premier qui compara la femme à une rose était un poète, le second était un imbécile. » Cocteau : (la poésie) « Elle dévoile dans toute

que Verlaine fit paraître sous le titre Les poètes maudits nous trouvons seulement six noms. Mais nous ajouterons quelques auteurs ayants un lien de similitude avec le destin de ces personnes. Les poètes « maudits » ont tous, en commun, un destin tragique, des sentiments d’être l’objet d’irréversible malédiction. Certains sont victimes de maladies indépendantes de leur volonté (tuberculose, surdité chez Corbière, troubles nerveux chez Nerval), pour d’autres tels Baudelaire, Rimbaud et Verlaine, la

avoir sont comme Des hirondelles sur un ciel d'après-midi,- Chère, - par un beau jour de septembre attiédi. Paul Verlaine, « A une femme », Poèmes Saturniens (1866) "A une femme" est l'opportunité pour Verlaine de suggérer la dure condition du poète meurtri par sa solitude, dont les nuits sont hantées de cauchemars, entouré de personnes cupides et belliqueuses comme des loups. Verlaine veut nous concentrer sur son sort injuste et nous faire partager sa solitude et son drame intérieur. Ces différentes

aussi un langage fluide, musical et pur. Baudelaire influence l'école symboliste pour le recherche de l'Idéal. Le symbolisme est essentiellement l'idéalisme appliqué à la littérature. Auteurs contemporains:Jean Moréas, Stéphane Mallarmé, Paul Verlaine, Arthur Raimbaud

faire entendre au prix d’un « long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens ». Mais c’est Verlaine qui exprimera le mieux, dans son Art poétique la recherche d’une écriture qui invente sa propre forme : Que ton vers soit la bonne aventure Eparse au vent crispé du matin Qui va fleurant la menthe et le thym … Et tout le reste est littérature. Paul Verlaine Art poétique | Verlaine oppose donc à la littérature officielle, académique, dans un parallèle ironiquement souligné par la

des années 1800, le but de cette dernière est d'exprimer son point de vue en usant des mots pour convaincre et pousser à la réflexion et à l'action. Les principaux auteurs de ce courant sont Robert Desnos (1900-1945), Louis Aragon (1897-1982), Paul Verlaine (1844-1896)… Quand la poésie se modernise, elle change de forme et ses mots sont utilisées de façon à faire des jeux : La poésie s'amuse. Guillaume Apollinaire et d’autres poètes ont bouleversés les codes de la poésie et ont contournés les règles

en solitude. L’artiste fait aussi preuve de renouveau du genre poétique en mélangeant les contraintes de la poésie classique mais en y ajoutant de la modernité. Rimbaud reprend les mêmes idéaux que ces confères du mouvement Symbolique à l’image de Verlaine.

situation aussi favorable. Par exemple, au XIXe siècle, en France, il devient un solitaire, un exilé, un homme qui vit hors du monde, dans la pauvreté: c'est le poète maudit. Il occupe une place à part et n'est au service de personne (ex.: Baudelaire, Verlaine, Rimbaud). Encore de nos jours, le poète lyrique est refoulé dans les marges. Le rôle qu'il joue dans la société est considéré comme négligeable, insignifiant.

Saison en enfer ». Cette année-là, Rimbaud rencontre Auguste Bretagne. Cet employé aux contributions indirectes de Charleville a connu Paul Verlaine à Arras. Bretagne, passionné de poésie, féru d'occultisme et buveur d'absinthe encourage le jeune poète à écrire à Verlaine. Rimbaud, aidé de Delahaye qui joue les copistes, envoie quelques poèmes. Verlaine s'enthousiasme pour ces textes qu'il diffuse dans son cercle d'amis. Il prie Rimbaud de le rejoindre à Paris. À la fin du mois de septembre