D'Artagnan

contrôler. Ce sont des héros inquiétants incapables de changer le cour de leur destin. f. Le héros hors du commun Tout au long du siècle beaucoup de personnages conservent la dimension épique de héros hors du commun (Ex : Jean Val Jean de Hugo, d’Artagnan de Dumas). Ils sont dotés de qualités physiques et morales exceptionnelles. Leur destin extraordinaire est mis au service des valeurs qu’ils incarnent, ex : générosité, compassion, courage, bravoure, etc.. Qui s’inscrivent dans la mémoire du lecteur

perdant frustré et incapable de communiquer avec les autres. Il se console de cette incapacité avec la bière de la brasserie, avec la liqueur de groseille de son ami pharmacien, et peut-être avec les faveurs de la serveuse. Ce n’est peut-être pas D’Artagnan, mais il y a bien un héros dans cette histoire… Ensuite, l’intrigue est pourvue de tous les ressorts nécessaires : l’on y trouve un événement perturbateur, l’annonce de cet héritage maléfique, puis une suite de péripéties dans lesquelles ce héros

mieux connaitre une période historique, souvent majeure. L’Histoire qui est la toile de fond du récit se mêle aux personnages, imaginaires ou pas. C’est le cas dans LES TROIS MOUSQUETAIRES d’Alexandre DUMAS, où l’on suit les péripéties du héros, d’Artagnan, dans la France du 17 ème siècle sous le règne de Louis XIII et d’Anne d’ Autriche. Mais aussi dans NOTRE DAME DE PARIS de Victor HUGO, où est décrit Paris au moyen âge ; la cathédrale située en plein cœur de la société médiévale montre l’importance

limites d’une vie terne, remplissant ainsi une mission de vivre « par procuration ». Cela explique le succès qu’ont pu connaître des auteurs du XIXe siècle avec la parution dans les journaux de romans-feuilletons. Les héros d’Alexandre Dumas, avec d’Artagnan par exemple, ont passionné le public qui tremblait pour eux, se réjouissait de leurs amours et s’apitoyait sur leurs malheurs ou leur mort. Plus proche de nous, c’est également le cas de l’inspecteur Harry Bosch dans les romans de Michael Connely

lecture, et à chacun ses goûts . Les histoires qui captivent sont souvent des histoires avec de l'action, des rebondissement et des conflits comme dans « Les trois Mousquetaires » d’Alexandre Dumas qui raconte l'aventure d'un jeune homme de 18 ans, d'Artagnan, qui se rend à Paris pour faire carrière en temps que Mousquetaire. Il va s'opposer au Cardinal de Richelieu et c'est alors que de nombreux combats vont faire leurs apparitions, c'est ce qui va faire le succès de ce roman. Mais ceci ne fait pas

imaginaire dans la mesure où il donne accès à une dimension héroïque, presque sublimée de l'existence : Alexandre Dumas, dans « Les Trois Mousquetaires » (roman publié en 1844 dans le journal Le Siècle, roman des aventures de Porthos, Athos, Aramis et d'Artagnan), dans « Le Comte de Monte Cristo » (publié dans le Journal des débats en août 1844), dans « La Reine Margot » (publié dans La Presse à partir de 1844 également) ; son documentaliste (Auguste Maquet) lui fournissait une douzaine de feuillets qui

et impuissant, contre les rochers sur lesquels est bâti ce château sombre et orgueilleux ! Comme, à la lueur des éclairs que sa colère orageuse fait briller dans son esprit, elle conçoit contre Mme Bonacieux1, contre Buckingham, et surtout contre d'Artagnan, de magnifiques projets de vengeance, perdus dans les lointains de l'avenir !  Oui, mais pour se venger il faut être libre, et pour être libre, quand on est prisonnier il faut percer un mur, desceller des barreaux, trouer un plancher ; toutes entreprises

XVIII de 1815 à 1818. Richelieu dans la littérature Lorsqu'Alexandre Dumas en fait un des personnages principaux des Trois mousquetaires, il le dépeint comme l'homme d'État par excellence, machiavélique et empli de sa mission gouvernementale (D'Artagnan devient lieutenant des mousquetaires grâce à Richelieu). La tradition populaire en a tiré que ce dernier en faisait un personnage presque maléfique (ce qui n'est pas le cas dans la vraie vie). C'est ainsi qu'en France, l'image de Richelieu reste

résistants, ont grandi avec ces souvenirs de famille. S’identifier au personnage, c’est vivre une autre vie par procuration, c’est enfiler les chaussures du héros, et se métamorphoser instantanément, l’espace de quelques pages, en mousquetaire, tel d’Artagnan dans le roman de Dumas, ou encore en redresseur de torts tel Don Quichotte, dans le roman éponyme de Cervantès, ou encore en mineur déterminé à survivre comme Etienne Lantier dans Germinal de Zola … tout cela, tranquillement installé chez soi, sans

impuissant, contre les rochers sur lesquels est bâti ce château sombre et orgueilleux ! Comme, à la lueur des éclairs que sa colère orageuse fait briller dans son esprit, elle conçoit contre Mme Bonacieux [3], contre Buckingham, et surtout contre d'Artagnan, de magnifiques projets de vengeance, perdus dans les lointains de l'avenir ! Oui, mais pour se venger il faut être libre, et pour être libre, quand on est prisonnier il faut percer un mur, desceller des barreaux, trouer un plancher ; toutes