De Soi Même Marot

Clément Marot (1496-1544) : blason et contre-blason Le Beau Tetin Tetin refaict, plus blanc qu'un oeuf, Tetin de satin blanc tout neuf, Tetin qui fait honte à la rose, Tetin plus beau que nulle chose ; Tetin dur, non pas Tetin, voyre, Mais petite boule d'Ivoire, Au milieu duquel est assise Une fraize ou une cerise, Que nul ne voit, ne touche aussi, Mais je gaige qu'il est ainsi. Tetin donc au petit bout rouge Tetin quijamais ne se bouge, Soit pour venir, soit pour aller, Soit pour

sentiments. Comme Dante chante Béatrice, Marot Anne d’Alençon, Lamartine Julie Charles, Baudelaire Jeanne Duval, Aragon loue simplement Elsa d’être à ses côtés : « Que serais-je sans toi/ Qu’un cœur au bois dormant », Extrait 3 : La poésie peut cependant transmettre des émotions plus sombres tout en sachant toucher et émouvoir avec la même force. Ainsi à la dimension lyrique et amoureuse, à la peinture d’idéaux, s’ajoutent des visions pessimistes ou même morbides. Le poème « Spleen » de Baudelaire

de raconter sa propre existence. Jean Régnier, Fortunes et Adversité : recueil poétique, auteur de prison Charles d’Orléans 1415, lui aussi auteur de prison Pierre Chastelain, Le temps recouvré ; et Machaut Taillevent, Le Passe-Temps Clément Marot consacre un recueil de poèmes autobiographiques qui se veut le reflet de son parcours personnel : L’adolescence clémentine 1532, et jeu onomastique : Virgilius Maro, homonyme => Virgile L’Ecriture du quotidien Registre mineur, les menus faits de

justifier, louer une personne ou une doctrine ; v. éloge. justification, défense, panégyrique. Ex. L'Apologie de Socrate. Badinage : plaisanterie légère, enjouée, moins dure que l’ironie, plus superficielle que le comique. Exemple, les poèmes de Marot. Burlesque : comique qui naît du contraste. Ton vulgaire pour aborder des sujets nobles (au contraire du style héroï-comique). Comique parodique : imitation moqueuse de quelqu’un ou de ce qui pourrait être dit sérieusement. Controverse

poésie trouve sa source dans l'extraordinaire, ce qui ne peut se dire. Cf préface des Contemplations : le « je » du poète est la voix de tous. -la poésie, art de la versification, art du langage conçu comme mesure, formes complexes et virtuoses (cf Marot, les Grands Rhétoriqueurs) -La poésie exprime, elle vient après (≠ « arriver à ») : fonction morale, fonction didactique de la poésie (son pouvoir de conviction utilisé notamment par les résistances, poésie fondée sur le balancement, la répétition

enrichire la nouvelle langue française encore pauvre ) afin de n’écrire qu »en français et plus en latin. D’autres poètes lyriques, ceux de l’école lyonnaise par exemple, tels que De Sève ou la poétesse Louise Labé se font connaître à la même époque …. Clément Marot aussi a marqué alors la poésie Française La poésie Engagée : – ce sont les débuts de la poésie engagée avec notamment Agrippa d’Aubigné poète protestant qui écrit une poésie violente mais aussi (encore) Ronsard qui

remplacer le pouvoir et qu’il peut même être récupéré par ceux-là même qu’il prétend dénoncer [annonce du plan]. [On saute une ligne après l’introduction.] [Alinéa] Le rire permet effectivement de contester le pouvoir et, dans une certaine mesure, peut constituer une arme contre ce dernier [accroche à la 1re partie]. [Alinéa] Le rire, sous toutes ses formes, met à distance, donne à voir. Dans la mesure où il s’attaque au domaine politique, car ce n’est tout de même pas son unique champ d’action, le

d’agilité, insolite (étrange) pour une personne toujours fatigué Il découvre qu’il a le don de l’ubiquité lorsqu’ il se rend compte qu’il avait oublié son livre au bureau et au même moment il se trouvait là-bas. Il fit d’autres expériences et se retrouva à l’endroit souhaité : dans sa salle de bain, la place du Dôme, Shanghai et même dans le lit d’une femme resplendissante. Il réfléchit aux avantages : cela pourrait bouleverser sa vie de journaliste en pouvant être témoin de toute action directement

Giacomo da Lentini en est le créateur. Même si, à l'origine, le sonnet était essentiellement un poème d'inspiration amoureuse, au cours des siècles, les poètes l'ont utilisé pour exprimer plus intensément, plus artistiquement, leurs divers sentiments personnels, leur vision du monde, de la nature et des hommes, leur conception de la poésie et de l'art en général. Au XVIe siècle l'École lyonnaise ou Mellin de Saint-Gelais et Clément Marot l'introduisent en France, en l'empruntant à Pétrarque

(ex. ami / pari). - Rimes suffisantes : la consonne précédant la voyelle accentuée est la même dans les deux mots (ex. bannir / finir). - Rimes riches ou très riches : présence de plusieurs syllabes identiques de son et d'articulation (trois sonorités ou plus : ex. vaillant / travaillant). * Pour valoriser la richesse des rimes, à partir du XVIIe siècle, certains choix sont proscrits. - Les mots de même catégorie grammaticale (ex. calmement / lourdement). - Un mot simple avec un mot composé