Décasyllabe

lecteur (« nos amours »). II. Analyser et expliquer l’œuvre A. Une rythmique au service d’une musicalité très prononcée Ce poème est composé de quatre quatrains tous formés avec la même disposition de vers : un décasyllabe, un tétrasyllabe, un hexamètre puis de nouveau un décasyllabe. Entre chacune de ces strophes, se trouve un distique, en heptasyllabes. Ces distiques sont tous les mêmes : « Vienne la nuit sonne l’heure / Les jours s’en vont je demeure. » Les rimes sont plates : semblables et

adjectifs. Ex : v.1 -les 2 tercets ont une unité de thème : les erreurs de l’amour. « Je » est la victime de cet amour. Le dernier vers montre un retour au départ. C’est un poème circulaire. 2)La versification -en 14 vers à 10 syllabes (décasyllabes) -rimes embrassées dans les quatrains (ABBA) et dans les tercets rimes croisées (CDC) et rimes plates (CDD). -4 rimes différentes seulement : « oie », « ure », « ère » et « eur ». Ces rimes font ressortir la gamme sonore et traduit l’obsession

« sommes transis » 15, » sommes morts »15 c) Musicalité : Directement inspirée de la musique et de la danse, la ballade est la forme la plus célèbre du lyrisme médiéval : Grande ballade, c’est le cas ici : - 3 dizains de décasyllabes et un quintil également de décasyllabes appelé envoi. - 4 rimes ABCD, à remarquer ici , Villon reprend B en C donc ABBC dans le dizain ABABBCCDCD et dans l’envoi CCDCD - Une sumétrie axiale dans la disposition des rimes : 1 pour AD et 2 pour BC : 12122 22121

Chronologie à travers le paysage (=cadre temporel) « Déjà » : adverbe de temps qui donne un caractère temporel à chaque début de quatrain : répétition de « Déjà ». Unité des 2 quatrains avec : « Déjà », Unis métriquement même nombre de syllabes 10 décasyllabes. Unis grammaticalement avec verbe à l’imparfait en « ait » à la fin des 2. Unis phoniquement « ssait » et « ondes » : adjectifs qualificatifs aux pluriels féminins. Champs lexical nuit : caractère lumineux : évolution chronologique de la fin de

quintil : groupe de 5 vers, - le dizain : groupe de 10 vers. LES VERS Les vers sont des lignes en poésie. Les vers sont identifiables par le nombre des syllabes. On distingue : * les vers pairs : - l’octosyllabe : vers de 8 syllabes, - le décasyllabe : vers de 10 syllabes, - l’alexandrin : vers de 12 syllabes. * les vers impairs : - l’ennéasyllabe : vers de 9 syllabes, - l’heptasyllabe : vers de 7 syllabes, - le pentasyllabe : vers de 5 syllabes. * les vers courts au-dessous de 5 syllabes

LE MONDAIN I) Introduction :  A) Forme du texte :    Le texte est un poème formé de décasyllabes. La disposition des rimes est souvent croisée (v.15 à 20). Des vers 1 à 4 les rimes sont embrassées et des vers 5 à 8 les rimes sont plates.  B) Contenu du texte :    Ce poème prend à contre-pied les croyances, les valeurs religieuses qui fondent l'idée du bonheur sur l'austérité et le sacrifice. Avec fantaisie et humour et même un certain désir de provocation il trace le portrait de son époque

composé de quatre quatrains entre lesquelles s’intercalent trois distiques. L’organisation des strophes est donc originale, mais leur structure-même diffère également des poèmes classiques : chaque quatrain est composé de trois décasyllabes. Cependant, la deuxième décasyllabe se partage en deux vers de 4 et 6 syllabes, créant ainsi un nouveau rythme. Cette forme permet également à l’auteur de jouer avec les enjambements : peut-être pour évoquer une nouvelle fois cette idée de pont ? Par exemple, dans

quatrième et dernier mouvement, le poète invite à faire preuve de tolérance et d’amour. Le poème est constitué de 7 quatrains, et d'une alternance entre décasyllabes ("J'aime l'araignée et j'aime l'ortie") et de pentasyllabes ("Parce qu'on les hait"), aux rimes croisées (ABAB). Tout d’abord, le premier mouvement commence par un décasyllabe où l’auteur nous affirme sa pensée, en effet, celui-ci ‘‘aime l’araignée’’ et ‘‘l’ortie’’. Il emploi le présent de vérité générale du verbe ‘‘aimer’’pour

vainqueur. De plus, l'enjeu du combat, l'Hélène unique, est devenue plus d'une Hélène. Fable en alexandrins, octosyllabes ; V20 = seul décasyllabe du texte, manière de signifier que le personnage en fait trop ? Noter la mise en valeur par le rythme du lier hémistiche V20 : 6 syllabes (enjambement), s'allapercher ( 4 syllabes encadrées), ôsyllabes (fin du décasyllabe) La chute n'en est que pus cruelle ! Le renversement de la situation est d'ailleurs renforcé par l'emploi significatif d'une métonymie

réalité extérieure, le deuxième surprend par la transition qu'il effectue au monde de la subjectivité. S’impose l’importance du souvenir et de l'idée d'amour, plutôt que des personnes qu'il représente. La disposition typographique de cette partie du décasyllabe signale l'élément nouveau que le vers introduit dans le poème et met en relief le mot-clef « amours ». L'adjectif possessif « nos » fait apparaître dans le décor du premier vers celui qui parle et la femme aimée, ou d'un point de vue général, il