Déficit immunitaire

l’économie. Cette intervention s’effectue au travers de la politique économique. Qui désigne au sens large l’ensemble des interventions des pouvoirs publics permettant de corriger les déséquilibres des économies (inflation, récession, chômage, déficit du commerce exterieur). Précisément la politique économique désigne un ensemble de mesure prise par l’Etat pour atteindre les objectifs fixés à l’aide de divers instruments (le budget, le taux d’intérêt). I. La notion de politique économique

politique budgétaire. Deux écoles se sont affrontées et s’affrontent encore lorsque l’on parle de politiques budgétaires : l’école keynésienne et l’école libérale. Cette dernière considère que les politiques budgétaires ne doivent pas entrainer de déficit et que le budget doit être net. A l’inverse des keynésiens qui ne sont pas contre l’endettement de l’Etat. Ils pensent ainsi que l’équilibre budgétaire n’est pas une fin en soi. Mais expliquons en quoi consistent réellement les politiques budgétaires

* D’un autre côté de stabilisateurs automatiques qui atténuent les effets des multiplicateurs. Le stabilisateur le plus important est celui des recettes fiscales. En effet, une hausse du revenu national causée, par exemple, par la prévision d’un déficit budgétaire sera ralentie par l’augmentation des impôts des agents bénéficiaires de ce revenu supplémentaire qui atténuera en définitif le découvert. De la même façon, l’effet de stabilisation s’exerce « côté dépenses ». Dans les 2 cas, il prend la

diminution. Pour combler le déficit budgétaire, l’Etat doit augmenter les impôts. Les clients des restaurants ainsi que les restaurateurs et les employés payeront plus d’impôts. Mais les autres catégories de gens qui ne vont pas aux restaurants payeront eux aussi. Il y a donc deux effets notables suite à la baisse de la TVA une augmentation de salaire pour les salariés du secteur de la restauration qui induit une réduction du chômage et une augmentation de l’imposition suite à un déficit fiscal plus important

augmentation dépenses publiques (commande matériel pour l’Etat, embauche milliers personnes pour travaux : militaires et autoroutiers). * résultats sur le chômage : de 6 millions en jan 33 ---> 0,2 million en déc 38 ! * mais au prix d’un déficit budgétaire énorme : pays qui vit au-dessus de ses moyens ---> solution : guerre ou hyperinflation ; de camps de travail ; dissolution syndicats ; contrôle stricte des prix ; DIRIGISME DE LA SOCIÉTÉ ET DE L’ÉCONOMIE. b. Le cas de la France

Le projet de loi de finances prévoit un taux de croissance de 5% un taux d'inflation de 2%. un déficit budgétaire de 3,5 pc, contre 4 pc en 2010 Le gouvernement maintient par ailleurs le niveau des dépenses sociales en 2011, notamment l'éducation et la santé Plus de 18.000 emplois dans le secteur public d'un prix du pétrole fixé à 75 dollars le baril réduction de 10% des dépenses de fonctionnement des administrations et des établissement publics Le budget 2011 vise la poursuite des grandes

de l’ensemble des transferts visibles réalisés par les administrations publiques. Par le jeu des aides accordées par l’Etat fédéral aux administrations subfédérales, ces transferts sont le premier gros moteur de la relance à crédit imputable aux déficits de l’Etat fédéral. On voit en effet que les prélèvements réalisés pour les financer (Contribution for Goverment social insurance) sont très supérieurs aux prestations offertes (Government social bénéfits). Les transferts sociaux nets ont donc représenté

(aides ponctuelles à certains secteurs d’activité) et à des baisses d’impôts ciblées. Les déficits publics ont dépassé le seuil de 6 % du PIB aggravant ainsi la dette publique. En 2010, les différents régimes affichent un besoin de financement de près de 25 milliards d’euros, correspondant aux chiffres prévus pour 2020 par le Conseil d’Orientation des Retraites en 2007. Les prévisions pour 2050 sont un déficit de près de 70 milliards d’euros, sur les bases du système actuel. 2. Les facteurs précédents

1996 à Dublin et entré en vigueur pour les membres de l'Euro-groupe le 1e janvier 1999 : il impose aux états membres de l'Union Européenne une stricte discipline budgétaire limitant leur déficit budgétaire à 3% du PIB. De nouvelles sanctions apparaissent, en plus des amendes, pour sanctionner les pays dont le déficit ne rentre pas dans les critères de Maastricht : suspension du droit de vote dans les instances européennes, contrôle préalable des budgets nationaux, renforcement des pouvoirs d'investigation

qui pose problème à la situation budgétaire du pays. Graphique 6 : Solde budgétaire. Graphique 7 : Dépenses et Recettes totales de l’Etat Le Graphique 6 permet de faire un premier constat : l’Italie est en déficit budgétaire durant toute la période sous revue. Les recettes de l’Etat sont chaque année inférieures à ses dépenses. Ce solde budgétaire ne cesse de diminuer jusqu’en 2005 où il subit une forte augmentation, avant une nouvelle récession en 2007. Cette