Dénazification

et à la mise en place des alliances et des institutions intergouvernementales qui régiront chacun des deux blocs en Europe jusqu'à la fin de la guerre froide. En Allemagne, dans leur zone d’occupation, les Soviétiques mènent avec vigueur la dénazification décidée à la conférence de Potsdam. Plus de 120 000 personnes sont internées dans des « camps spéciaux » qui existeront jusqu’en 1950. 42 000 détenus y seraient morts de privations et de sévices27. Cette politique d’épuration va de pair avec la

l’Est et les Américains, Britanniques et Français à l’Ouest. Berlin était également divisée en quatre zones. En attendant le traité de paix, les Alliés ont décidé de mener la politique des « 4 D » visant à la démilitarisation de l’Allemagne, à sa dénazification, à sa décentralisation et à sa démocratisation. Un conseil de contrôle interallié était chargé de gouverner l’ensemble de l’Allemagne, mais il ne pouvait décider qu’à l’unanimité et chaque puissance occupante était autonome dans sa zone. Il n’avait

les Alliés arrêteront de combattre le Troisième Reich pour s’attaquer à l’Union soviétique. En fait, depuis la conférence de Casablanca en janvier 1943, les Alliés sont sans ambiguïté sur l’exigence d’une capitulation sans condition et sur la dénazification de l’Allemagne et le châtiment des criminels de guerre. Quant aux « armes nouvelles », elles auraient été tout à fait insuffisantes, et Hitler a lui-même gâché ses dernières chances en affichant longtemps son mépris pour les « sciences juives

réalisation du documentaire artistique montrant l'enterrement d'Arno Breker re-évoquent l'élément de la tombe comme lieu secret de survie d'idées. Arno Breker, aussi appelé le Phidias d'Adolf Hitler, n'a pas réellement subi les conséquences d'une dénazification. Il est mort en 1991 à 90 ans suite à une infection grippale. La suite de ces images permet d'associer les deux événements, celui du tel-00772604, version 1 - 10 Jan 2013 suicide du sculpteur du monument à Staline et de la mort d'Arno Breker.

2°) Le processus de conquête Il mérite d’être souligné et sera le même dans tous les pays d’Europe de l’Est, à quelques nuances près, prenant l’apparence de la légalité, se développant en fait sous la pression.  Occupation par l’armée Rouge  Dénazification et épuration menées avec le concours de l’armée rouge, et démantèlement des structures et cadres politiques de l’ancien régime. 1 Voir dernière partie du cours sur « Le monde en 1945 » [Confrontation Est-Ouest 1945-1975] page 3 /

les Alliés arrêteront de combattre le Troisième Reich pour s’attaquer à l’Union soviétique. En fait, depuis la conférence de Casablanca en janvier 1943, les Alliés sont sans ambiguïté sur l’exigence d’une capitulation sans condition et sur la dénazification de l’Allemagne et le châtiment des criminels de guerre. Quant aux « armes nouvelles », elles auraient été tout à fait insuffisantes, et Hitler a lui-même gâché ses dernières chances en affichant longtemps son mépris pour les « sciences juives

(« Allemagne année zéro » titre d’un film de Rossellini en 1947). - Après la capitulation sans conditions du IIIe Reich le 8 mai 1945 occupation quadripartite de l’Allemagne avec pour objectif d’après la conférence de Postdam la démilitarisation, la « dénazification » et la « décartellisation » ainsi que le versement de réparations sous formes d’usines et de matériels. - Devant la pression soviétique en Europe centrale et orientale( redressement économique et renaissance politique dans un cadre fédéral

forces politiques pour imposer leur présence, leur rôle dans ses instaurations démocratiques. Différent de l’Allemagne qui se voit imposer par les alliés le régime démocratique. Ces alliés mettent en place à la politique des 4 «D » : * dénazification * désindustrialisation * démilitarisation * démocratisation de l’Allemagne Ex : La forme fédérale de l’Etat est imposée par les alliés mais pour des raisons différentes en fonction des alliés. Pour les EU, c’est la forme la plus

l’anéantissement, mais adaptation du rythme de la vie humaine aux cataclysmes de la nature 28 II. Repenser le politique A. Carl Schmidt (1888 – 1983) Passé fascisant (adhérent au NSDAP), mais exclu (opposition à Hitler), non-lieu lors des procès de dénazification. La notion de politique (1933). Il définit la politique : fondée sur la distinction ami/ennemi. « Ce que est censé être atteint, combattu, contesté et réfuté ». La collectivité politique se définit par son adversaire (la guerre est l’acte politique

l’Allemagne : . Points de divergences autour de l’Allemagne : . Frontière de l’Oder-Neisse (c’est la vision soviétique qui s’impose) . Réparation Allemagne (Truman considère que le montant fixé à Yalta est trop élevé) . désarmement, dénazification, mais non démembrement   Concernant l’Europe de l’est : . Evolution de la situation politique à l’est . Gouvernements non reconnus par les alliés : Roumanie, Bulgarie, Hongrie, Finlande . L’URSS refuse donc de reconnaître le