Derville

l’émotion des femmes : - - « les yeux de Mme de Derville qui, aux lumières lui semblèrent bien brillants. Pleurerait-elle par hasard ? » ligne 7-8 se demande Julien, conscient de l’effet qu’il opère sur cette dernière. – métaphore hyperbolique « Toutes les femmes fondaient en larmes », insistance sur le pouvoir de l’argumentation de Julien. – renchérissement « Mme Derville elle-même avait son mouchoir sur les yeux » 30-31 - L’apothéose du discours « Mme Derville jeta un cri et s’évanouit », acte dramatique

EXPOSE Résumé Chabert : Peu de temps avant la chute de l’Empire, l’avoué Derville reçoit la visite d’un veillard misérablement vétu. Il assure être le colonel Chabert, passé pour mort à la bataille d’Eylau. Le vieil homme raconte comment, se réveillant dans un fossé entre des cadavres, il a survécut miraculeusement. Il revient 9 ans après et veut retrouver son identité, sa fortune et sa femme. Or celle-ci, durant son absence, s’est remariée avec le compte Ferraud et a eu 2 enfants. Repoussé par

par exemple : « Que connais-je du caractère de cette femme ? » (l.17), « je pourrai faire entendre que l'amour m'avait jeté à cette place » ligne 26,... Et il hésite entre avoir une aventure avec elle ou avec madame Derville, pour finalement opter pour de Rênal car madame Derville se rendrait compte des sentiments de cette dernière pour lui. Il est donc capable de manipuler n'importe qui pour arriver à ses fins, et prend même plaisir à utiliser les gens, comme indiqué ligne 8 : « forma un distraction

secours de votre nièce. – Voilà ce qui s’appelle avoir des oreilles d’avoué, s’écria la vicomtesse. Mon cher Derville, comment avez-vous pu entendre ce que je disais tout bas à Camille ? – J’ai compris vos regards, répondit Derville en s’asseyant dans une bergère au coin de la cheminée. L’oncle se mit à côté de sa nièce, et madame de Grandlieu prit place sur une chauffeuse, entre sa fille et Derville. – Il est temps, madame la vicomtesse, que je vous conte une histoire qui vous fera modifier le jugement

Paris, février 1818, peu de temps avant la chute de l'Empire, l’avoué Derville reçoit la visite d'un vieillard misérablement vêtu. Il assure être le colonel Chabert, passé pour mort, à la bataille d’Eylau en 1807. Il avait alors contribué à la victoire en conduisant une charge de cavalerie devenue célèbre. Le vieil homme raconte comment, se réveillant dans un fossé entre des cadavres, il a survécu miraculeusement à ses blessures. Il revient dix ans après et souhaite réclamer son titre, faire valoir

décors choisis pour l’étude ? Pourquoi ? 2. Quelles lumières Angelo a-t-il choisies pour filmer le premier entretien entre Derville et Chabert ? Qu’en pensez-vous ? D’autres choix sont-ils possibles ? Lesquels et pourquoi ? 3. Les mêmes procédés cinématographiques peuvent-ils traduire le récit de Chabert (première entrevue avec Derville) et la rétrospective de Derville méditant (après sa visite chez Vergniaud) sur la situation du comte Ferraud et de la comtesse par rapport aux événements politiques

par l’idée du devoir. Il avait dominé jusque-là son attendrissement, et gardé sa resolution de ne point parler; mais quand le président des assises lui demanda s’il avait quelque chose à ajouter, il se leva. Il voyait devant lui les yeux de Madame Derville, qui aux lumières, lui semblèrent bien brillants. Pleurerait-elle, par hasard ? pensa-t-il. “avait dominé” représente l’acceptation; “il se leva” illustre le refus et le combat. Le passé simple “semblèrent bien brillants comme “par hasard” expriment

très chaud, gros nuages… » on apprend qu’il ne fait pas beau mais pour eux c’est dans les moments les plus délicats qu’on retrouve encore une fois ce cadre romantique. Par la suite Mme Derville, Mme de Rénal et Julien s’assirent. On retrouve ici-bas une anaphore « madame de Rênal à côté de Julien, et madame Derville près de son amie » montrant que Mme de Rénal est le centre d’intérêt et qu’elle s’assit à côté de Julien son amant malgré son engagement envers Mr de Rénal. Plus tard, à l’aide d’une négation

titre recherché que la mort lui a ravi et contre laquelle le juridique trouve ses limites, comme l’indique l’avoué Derville : «Vous êtes le comte Chabert, je le veux bien, mais il s’agit de le prouver judiciairement à des gens qui vont avoir intérêt à nier votre existence.» (p. nième)La Restauration marque le retour de la royauté au pouvoir après près de vingt années de république. Derville, par l’euphémisme « des gens qui ont intérêt à nier votre existence », jette sur les monarchistes un regard accusateur

“tuer”. Le colonel Chabert (1832)  Résumé de l’œuvre : Paris, février 1818, peu de temps avant la chute de l'Empire. Un vieil homme se présente une nouvelle fois à l’étude de Maître Derville. Objet de la raillerie des clercs, le vieil homme est invité à repasser à une heure du matin pour voir Maître Derville. Il se présente comme le colonel Chabert, donné pour mort à la bataille d’Eylau en 1807 après une très grave blessure à la tête. Il avait été jeté à la fosse commune mais a pu en sortir miraculeusement