Descartes Le Meilleur Des Mondes

La démonstration et la logique INTRODUCTION Atteindre une certitude ferme et assurée : tel est l'objectif de Descartes dans le Discours de la méthode, tout comme la question inaugurale de Russell dans ses Problèmes de philosophie. La question ne présente guère d'originalité ; mais son intérêt urgent se manifeste avec une évidence éclatante. La certitude ferme et assurée constitue en effet le soubassement à partir duquel nous effectuons nos choix. Elèves de Terminale, vous avez sans doute consulté

et le cognitivisme de Nelson Goodman (1906-1998) 1. Construire des mondes : la théorie des systèmes symboliques 2. Modes de référence Introduction De manière générale, nous évoquons la sensibilité des artistes, leurs émotions, leur inspiration, leurs qualités d’imagination ou encore leur originalité. Ceux que nous appelons des parfois des « génies » (quel ex. d’artiste génial pouvez-vous donner ?) créent des mondes ou des univers variés ; ils nous surprennent par la nouveauté de leurs

articulations humaines. Les horloges ou les montres sont caractérisées par le fait qu’ils ont la capacité de fonctionner par eux-mêmes une fois leur construction achevée. Automate vient du grec automatos : qui se meut de lui-même. Cf. le texte de Descartes : paradigme d’une mathématique mécanique fondée sur l’analogie avec la machine. Son projet : constituer une théorie de la médecine sur les fondements de la science certaine de la Nature, de “traiter exactement de la Médecine”, c’est à dire en fonction

comparable à la satisfaction que donne la connaissance de celles qu'on trouve par la philosophie ; et enfin, cette étude est plus nécessaire pour régler nos mœurs et nous conduire en cette vie que l'est l'usage de nos veux pour guider nos pas. Renée Descartes (1596-1650) Les principes de la philosophie, lettre-préface * * * La philosophie, inutile et dangereuse ? Est-elle utile si elle se limite à la vie privée et personnelle, si elle n’a aucun aboutissement ou implication dans la vie publique ? CALLICLES

pourrions rapprocher cette conséquence à une des devises principales de Voltaire, celle en quoi « il faut cultiver son jardin » dans son ouvrage Candide :Candide est un personnage relativement niais qui vit sans son monde utopique, « dans le meilleur des mondes », et il se retrouve brutalement confronté à la réalité avec son maître à penser Pangloss. Confrontation à la réalité qui lui a permit d'appréhender d'autres aspects de la vie, donc d'y porter un jugement par son expérience vécue tout au long

difficilement dissociable de tout un appareil de dogmes concernant la création, la cosmogonie, les interventions divines, les miracles (ie : la création : rien ne naît de rien, et cf. artistes) – bref, toute une mythologie postulant des relations entre deux mondes, le monde humain et le monde divin ; et l’ennui, c’est qu’on est ici très proche de la sorcellerie, du vaudou, de la superstition. Un agnostique qui croit au fer dans les épinards, aux fantômes ou aux OVNIs. Certains faits religieux, en particulier

tendances : une tendance naturelle à représenter et une tendance à aimer les représentations. Les moyens de la représentation seront pour lui des gestes des couleurs. Les objets de la représentation sont tirés du monde, imités tels qu’ils sont, au meilleur ou encore au pire. Tandis que le mode de représentation peut se faire par imitation du même objet dans les mêmes circonstances sous forme de récit. Il innove ainsi le rapport entre la poésie et la mimésis, soutenant que s’il y a mimésis, simulation

sa raison : Pour Leibniz, Dieu a créé le meilleur des mondes possibles après avoir comparé l’infinité des suites possibles d’événements. Se pose alors la question du mal. L’homme constate les injustices, les malheurs, les tremblements de terre comme l’évoque Voltaire dans Candide. Dieu ne peut être tenu pour responsable du mal. Le mal est attribué à la liberté humaine. Or pour Leibniz un monde dans lequel l’homme est libre et peut choisir le mal est meilleur qu’un monde où l’homme n’aurait pas le choix

revanche, les changements ne sont plus visibles, moléculaires, « chez-soi », ils ne sont pas écrit dans un livre d’histoire) 2) technique génétique comme post-humanisme a) intertextualité: Brave New World (1932, Aldous Huxley, fr. Le meilleur des mondes) - société = utopie réalisée où l’homme ne connaît plus les turpitudes des désirs inassouvis ; mais en réalité, atroce et doit être contrôlé du régime politique totalitaire - pour Bruno, une société comme elle est décrite dans BNW est

liberté selon Sartre Il s’agit d’un texte destiné à la présentation de l’œuvre de Descartes consigné dans des recueils d’articles intitulés Situations. Je considère que Sartre est un lecteur extrêmement pertinent. Lisant Descartes, il comprend que ce dernier, en parlant de la liberté divine, met en place toutes les caractéristiques de la liberté humaine, liberté que son temps ne lui permet pas d’affirmer. Descartes, savant dogmatique et bon chrétien se laisse écraser par l'ordre préétabli des vérités