Description De Madame Arnoux

d’Honoré de Balzac. Le Père Goriot établit les bases de ce qui deviendra un véritable édifice : La Comédie humaine, construction littéraire unique en son genre, avec des liens entre les volumes, des passerelles, des renvois. Le roman s’ouvre sur la description d’une pension tenue par Mme Vauquer. Dans cette pension vivent Eugène de Rastignac et le père Goriot. Le père Goriot sacrifie tout son argent pour les mariages de ces deux filles : Delphine de Nucingen et Anastasie de Restaud. Eugène de Rastignac

Question de corpus : La rencontre amoureuse Ce corpus est constitué de quatre textes, portant sur la rencontre amoureuse ; le premier est un extrait de La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette de la fin du XVIIe siècle (1678). Le texte B est un extrait de Manon Lescaut de L’Abbé Prévost du début du XVIIIe siècle (1731). Le texte C est tiré de L’éducation sentimentale de Gustave Flaubert du XIXe siècle(1869). Enfin, le dernier texte est un extrait d’Aurélien d’Aragon du XXe siècle (1944)

intime. Ainsi, les descriptions des lieux et des personnages sont précises et nous plongent dans un décor entre réalité et fiction. Ce procédé est très utilisé dans le nouveau roman qui récuse la notion de personnage et de littérature telle qu'elle a été établie. Dans le nouveau roman, tout passe par la description. Dans Histoire, de Claude Simon, on assiste à la journée d'un homme, 24h rédigées en plus de 400 pages. Les dialogues délivrent des informations, de même que les descriptions. Décrire afin

l’auteur dans son récit est révélatrice de la vision qu’il porte sur sa société et ses mœurs ? Nous verrons que la représentation de l’amour peut être réaliste et s’accorder avec la façon dont il était vécu à l’époque du roman, mais également que sa description peut porter le point de vue du romancier qui se veut souvent avant-gardiste. La vision de la relation amoureuse livrée par l’auteur peut tout d’abord être assez objective et représenter la passion telle qu’elle était perçue et vécue à l’époque

Révolution de 1848, « L’Éducation Sentimentale » (1869) est très important dans le travail d’historiens. On voit que le roman devient quelque chose de très sérieux. Flaubert, dans L’Éducation Sentimentale, fait un anti-héros, pas tout à fait comme Madame Bovary, elle c’est une véritable héroïne. Frédéric, en dehors de l’Histoire, toujours pure velléité, paradoxe que Flaubert a voulu travailler, roman sans héros, sans intérêt, personnage qui rate alors qu’il était plongé dedans. Dimension explicite

montrer une bonne ou une mauvaise image des personnages principaux. De ce fait, des les deux textes de Stendhal et de Flaubert, on reçoit une image valorisante des personnages. Dans le texte de L'éducation Sentimentale , Aurélien est « éblouit » par Mme Arnoux, il aimerait tout savoir d'elle, «  son nom, sa demeure, sa vie, son passé », il souhaiterait connaître « les meubles de sa chambre […] les gens qu'elle fréquentent ». Le point de vue interne permet, ici, de ressentir une impression positive des personnages

entre les différents personnages présents à un bal costumé par leur description. Le personnage principal de l’histoire, Frédéric, participe à ce bal après invitation de son ami Jacques Arnoux. Le thème, ici, est le bal costumé auquel participent des personnes de hautes classes sociales. Nous avons donc leur situation économique. Nous nous demanderons comment Flaubert utilise la description pour critiquer la population bourgeoise présente à ce bal.

portrait et surtout descriptions. En effet les écrivains proposent souvent des peintures de lieux très précises dans leurs romans. Certains lecteurs ont le sentiment qu’elles sont inutiles ; d’autres en revanche, considèrent qu’elles jouent un rôle essentiel. Les descriptions sont-elles seulement du remplissage, délayent-elles le récit ou au contraire lui donnent-elles du corps en s’y intégrant de manière harmonieuse ? Après avoir défini précisément ce qu’est une description, nous examinerons quelle

du roman a consisté ds l’évocation visuelle et accoustique de scènes, la vraisemblance est devenue la règle des règles : la condition sine qua non pour que le lecteur croie en ce qu’il voit. Fielding s’intéressait peu à la vie quotidienne, les descriptions l’ennuyaient et il ne s’arrêtait ni à l’apparence physique de ses héros ni à l’arrière-plan historique du roman. Sa narration planait joyeusement au-dessus des scènes, dont il n’évoquait que les fragments qu’il trouvait indispensables à la clarté

tapisserie. Tous les chiens de ses basses-cours composaient une meute dans le besoin ; ses palefreniers étaient ses piqueurs ; le vicaire du village était son grand aumônier. Ils l'appelaient tous monseigneur, et ils riaient quand il faisait des contes. Madame la baronne, qui pesait environ trois cent cinquante livres, s'attirait par là une très grande considération, et faisait les honneurs de la maison avec une dignité qui la rendait encore plus respectable. Sa fille Cunégonde, âgée de dix-sept ans, était