Désenchantement du monde

Cependant, les arts se développent. Raphaël a laissé des oeuvres magnifiques et des disciples (voir, dans la pièce, Tebaldeo). Michel-Ange est parti pour Rome. Les princes florentins sont de bons mécènes. Le commerce est florissant. Le Nouveau Monde, nouvellement découvert, fournit de belles matières (voir, dans la pièce, les soieries du marchand) : deux marchés, le Marché-Vieux et le Marché-Neuf, connaissent un vif succès dans la ville des Médicis. Le peuple ne prise guère les soldats allemands

recours à une panoplie d’effets rhétoriques et de figures de style. Par exemple, la question rhétorique ligne 1 à 3 correspond à une fausse concession à la thèse défendue par Sganarelle ou bien les métaphores religieuse de la retraite « qu’on renonce au monde » ligne 2 et de la mort « s’ensevelir » ligne 4. Il y a « douce violence » ligne 11 et 12, c’est un oxymore, c’est-à-dire qu’il fait fonctionner ensemble 2 termes opposé mais aussi « si j’en avis dix mille » ligne 18 ; « extrême » ligne 21 et « cent

d’argent, l’alcool, le désamour et les familles en vrac sont au centre des préoccupations. On frôle parfois le fait divers. On effleure les possibilités les plus sombres. On culpabilise. On prie. On s’interroge. On se défonce sans joie. On envoie le monde valser le temps d’une sortie mais à la fin rien n’a bougé, sinon peut-être la perception qu’on avait du décor. Ces décors interchangeables d’un texte à l’autre. Comme si toute tentative de sortie ne pouvait toujours mener qu’à pire. Et puis sortir

lumière. S'y révèlent en effet l'affirmation absolue du « moi » et le constat amer d'une incompatibilité avec les exigences du monde et de la société. Le « mal du siècle » est cette prise de conscience d'une inadaptation fondamentale de l'être sensible à son environnement social. Dans un premier temps, les écrivains romantiques expriment donc un certain désenchantement : le monde est mauvais, la société corrompue, et toute tentative d'y remédier est vaine. Ainsi, Lorenzaccio, le héros de Musset dans

finalité. Troisième idée: la rationalisation des activités va entrainer le « désenchantement du monde ». L'action des hommes va être prévisible, ordonnée, structurée. Il y aura disparition de la magie, des croyances, du surnaturel. La science remplace la religion. Cela peut entrainer des insatisfactions: la science ne peut pas donner un sens à la vie en disant aux hommes comment ils doivent vivre. On vit dans un monde calculateur et froid, mais on est libéré des croyances. Cependant, l'irrationalité

profondément stigmatisés par un même pessimisme et un même désenchantement qui les oblige à prendre un masque pour être acceptés dans le jeu de la vie. Pour conclure, le thème du double est omniprésent tout au long de la pièce, se présente sous différentes formes et accentue la tension dramatique. En effet, il renforce l’ambiguïté des personnages, oppose tout ce qui peut y avoir de bon à son miroir hideux, et donc, présente le monde plus fidèlement, tel étant le fondement principal exposé par

La jeunesse est donc l’âge des contradictions : elle peut être difficile ou facile à vivre, rien n’y fait, elle est une période de questionnement et de peur de l’avenir. Le corpus nous montre que ce n’est pas sans raison. [II. Les raisons du désenchantement] Plusieurs éléments peuvent expliquer cette défiance. [A. Des événements fondateurs] On constate, tout d’abord, le poids d’événements fondateurs. Les romantiques, dans le texte d’A. de Musset, comme les « babyboomers » dans le texte de L. Joffrin

français, est en 1962, avec l’instauration du suffrage universel direct pour l’élection du Président de la République. A son retour de Gaulle achève la décolonisation et admet la perte de l’Empire, au nom des liens nécessaires de la France avec le Tiers Monde, de son rôle en Europe et de sa prospérité économique. Mais il souhaite que Paris garde des rapports privilégiés avec les Etats devenus indépendants. Le règlement du problème algérien reste plus délicat. Apparemment favorable au maintien de l’Algérie

civilisation, notre société dite “matérialiste”. p. 18 D2 7. A quoi a abouti le développement de la science, des techniques et l’organisation bureaucratique ? Au désenchantement du monde, c’est-à-dire que le recours au surnaturel n’a plus sa place dans une société rationalisée qui prétend expliquer la réalité. 8. Mais, dans notre monde “désenchanté”, le comportement de l’individu est-il vraiment complètement rationnel ? Non, il ne peut pas l’être, dans la mesure où l’avancée scientifique exige

meurtriers en juges''. 'L'Homme révolté' est précisément cette tentative, à la fois lucide et engagée, d'interprétation d'un monde chahuté entre le nihilisme moral et le meurtre de raisonnement (et non plus le meurtre de passion) et de fondation d'une éthique en politique. Comme le notait l'écrivain : ''L'important n'est pas encore de remonter à la racine des choses mais, le monde étant ce qu'il est, de savoir comment s'y conduire.'' De l'absurde à la révolte | Pour y parvenir, il paraît nécessaire