Destour

(PCI) animé par Nguyen Ai Quôc (Ho Chi Minh) réclame l’autonomie politique mais aussi la suppression des dettes, la journée de huit heures, la nationalisation des grands domaines… En Tunisie, le Destour plaide pour la fin du protectorat et l’instauration d’une monarchie constitutionnelle (1920) ; le Néo-Destour d’Habib Bourguiba (1934) s’appuie sur les masses pour lutter plus vigoureusement contre la domination française et l’établissement d’un Etat tunisien laïc. Messali Hadj, avec le Mouvement des

maghrébins et juifs-maghrébins se retrouvent autour d’une même volonté : s’exprimer en français. Les deux confessions religieuses utilisent le même genre littéraire car ils ont une même culture de l’oralité. Dans les années 30, avec la naissance du Néo-Destour, les écrivains tunisiens décident d’utiliser la langue de leur colonisateur afin d’exprimer leurs souffrances, leurs revendications et leur identité, et ce en réponse à la colonisation. Les juifs tunisiens, eux, ont un double objectif : s’adresser

1881) mais ne parvient pas à se faire entendre. Combattant de la première heure pour l’indépendance tunisienne, Habib Bourguiba (déposé par Ben Ali en 1987 et mort en 2000) dirige le Parti nationaliste qui a fait l’histoire de la Tunisie, le Néo-Destour, décide de procéder par étape. Emprisonné par les Français en 1938, et libéré par les Nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, il refuse de se laisser séduire par l’Axe, et décide de jouer la carte de la démocratie cela étant, après 1945, Bourguiba

l’intervention de la France. 1881 - traité de Bardo, qui établit le protectorat français sur la Tunisie. 1920 - fondation du Destour, parti nationaliste. 1942-1943 - occupation allemande. 1952 - arrestation des chef nationalistes 1956 - la Tunisie indépendante 1957 - Bourguiba fait proclamer la république, dont il devient le président, constamment réélu depuis 1964 - le Néo-Destour devient le partie socialiste, partie unique; nationalisation des terres des colons; laï cisation des institutions.

coloniales. Le parti du Congrès en Inde, est créé en 1885 et s'appuyait sur l'autorité de Gandhi, où se sont organisées des campagnes de désobéissance civile. En Tunisie, Destours regroupe les élites depuis 1920 qui sont favorable à une décolonisation. Ce parti était favorable à un dialogue avec la France. Mais le nouveau Destours en 1934 (=session entre différents opposants) est pour une indépendance directe du pays. 2. La fin de la sécurité collective La crise de 1929 a joué un rôle

colonisation  L’anticolonialisme reste marginal b) Les premiers craquements de l’empire  1920-1930 : un nationalisme s’affirme gagné à la cause de l’indépendance  Les mouvements nationalistes se développent en Indochine, Afrique du Nord …  Tunisie (Néo-Destour), Algérie (Etoile nord-africaine) 17 Thème 4 Colonisation et décolonisation Comment les Européens imposent-ils leur domination ? Quelles sont les origines et les modalités de la décolonisation ? Leçon 2 : La décolonisation Comment

volontés d'indépendance s'étaient déjà manifestées avant guerre de par le parti de l'Istiqlal (Indépendance) qui soutenait le sultan du Maroc Mohamed, et le parti Néo Destour en Tunisie. En 1954, après divers émeutes, soulèvements et mesures répressives (exil du Sultan du Maroc, emprisonnement de Bourguiba, le leader du Néo Destour), la France envisage l'accès à l'indépendance de ses deux protectorats sur l'initiative de Pierre Mendès France. Ces indépendances interviennent en 1956. Le Sultan du

Ce n’est pas ce qui advint en Tunisie, lors de l’indépendance. On y retrouve bien un souverain, un grand parti nationaliste avec son dirigeant et le colonisateur. Le colonisateur se retire. Une Assemblée constituante est élue, dominée par le Néo-Destour, qui s’arroge tous les pouvoirs au détriment du bey [souverain] (Debbasch 1964). La monarchie est rapidement abolie. Habib Bourguiba devient alors, en 1957, le premier Président de la République tunisienne. C’est un nouveau régime fondé sur un parti

protectorats de Tunisie et du Maroc, tentés par la récupération de leur totale souveraineté, des liens indissolubles avec la France. Ces efforts, marqués par la déposition du roi Mohammed V et son remplacement par Ben Arafa (1953), et la lutte contre le néo-destour de Bourguiba, aboutissent au début de 1954 à une agitation qui menace de tourner à la guérilla (dans les campagnes tunisiennes, le sud en particulier, apparaissent les premiers maquis dont les combattants sont désignés par les Français du vieux mot

formées les élites tunisiennes, conscientes de la domination européenne, qu’ils veulent renverser. Ils sont conscients que la présence française peut avoir des avantages, mais ils réclament de plus en plus de réformes. Ils réclament une constitution (destour) à la fois progressiste qui rendrait plus de pouvoir au bey. Avant 1914, il y a déjà cette revendication. En attendant, ces patriotes, on les appelle Jeunes Tunisiens. Le mot semble apparaître vers 1907. Ils ont des journaux, en Français, car ils