Destour

également faire face à une contestation croissante dans ses protectorats du Maroc et de Tunisie. Au Maroc, l’opposition vient du sultan Mohammed V et du parti politique nationaliste créé en 1943 par Allal el Fassi, l’Istiqlal. En Tunisie, le Néo-Destour créé par l’avocat Habib Bourguiba défend des positions encore plus virulentes contre la colonisation et doit faire face à une sévère répression. Séquence 7 – HG11 29 © Cned - Académie en ligne Document 18 Habib Bourguiba et Mohamed V Le 26 mars

volontés d'indépendance s'étaient déjà manifestées avant guerre de par le parti de l'Istiqlal (Indépendance) qui soutenait le sultan du Maroc Mohamed, et le parti Néo Destour en Tunisie. En 1954, après diverses émeutes, soulèvements et mesures répressives (exil du Sultan du Maroc, emprisonnement de Bourguiba, le leader du Néo Destour), la France envisage l'accès à l'indépendance de ses deux protectorats sur l'initiative de Pierre Mendès France. (Texte 2 P. 217) Ces indépendances interviennent en 1956

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titre que les citoyens de la métropole émerge dans l’élite africaine constituée de Félix Houphouët-Boigny, Modibo Kéita ou encore Léopold Sédar Senghor. Alors qu’existe déjà le Parti du Congrès de Jawaharlal Nehru en Inde depuis 1885 ou encore le Néo-Destour en Tunisie depuis 1934, Houphouët-Boigny transforme avec l’aide des Groupes d’études communistes d’Abidjan, le SAA en Parti Démocratique de Cote d’Ivoire (PDCI). Suite au Congrès de Bamako organisé par Houphouët-Boigny et Modibo Kéita du 18 au 21

rompt avec la politique répressive de ses prédécesseurs ; il permet le retour du sultan Mohammed V au Maroc en 1954, ce dernier ayant été exilé de force à Madagascar en 1953 ; en Tunisie il libère Habib Bourguiba, leader du parti nationaliste, le Néo Destour. A Carthage en juillet 1954, il promet à la Tunisie l’autonomie interne. Un traité est signé dès 1955 avec Bourguiba. L’indépendance complète est accordée en mars 1956 après que le Maroc eut obtenu la sienne. Le Maroc était devenu incontrôlable avec

l’enquête il est utile de souligner le bilan de l’intégration régionale en Afrique du Nord aujourd’hui. 4 1 A. Abdou, « Le Maghreb en jachère ». Le quotidien d’Oran, 24/08/06 2 La conférence de Tanger du 27-30 avril 1958, qui réunissait le Néo-Destour, l’Istiqlal et le FLN, stipulait : « la conférence de Tanger…consciente d’exprimer la volonté unanime des peuples du Maghreb arabe d’unir leur destin dans la solidarité étroite de leurs intérêts, est convaincue que le moment est venu de concrétiser

français en 1945 - En Afrique du Nord : - Imbroglio politique : - Collaboration, Résistance et débarquement américain (novembre 1942) - Les chefs locaux cherchent à reprendre le pouvoir - En Tunisie, Bourguiba (Néo-Destour), emprisonné par les Français, est libéré par les Allemands qui tentent en vain de l’instrumentaliser - Au Maroc, l’élan nationaliste retombe dès la fin de la guerre - En Algérie, la nationalisme se structure autour du « Manifeste du peuple

l'indépendance au prix de revendications multiples et répétées. Ainsi, le Maroc l'obtient en 1956 après que le Sultan a dénoncé la présence française en 1947 et subi l'exil à Madagascar. La Tunisie l'obtient également en 1956. Le leader indépendantiste du Néo-Destour, Habib Bourguiba, obtenait déjà l'autonomie en 1954. L'Algérie a été un épisode beaucoup plus rude et douloureux pour la France qui avait fait de l'Algérie une colonie de peuplement. De 1954 à 1962 a été engagé un conflit âpre et couteux. Y ont été

composées des paysans et des ouvriers urbains appauvris, voient dans la décolonisation un moyen d'améliorer leur situation. Ces mouvements sont dirigés par des membres de la bourgeoisie indigène, dont beaucoup ont étudié en France : En Tunisie, le Néo Destour de Bourguiba revendique l'indépendance. Au Maroc, le parti de l'Istiqlal (parti de l'indépendance) réclame le retour au Maroc du sultan Mohamed , exilé par les Français. Ho Chi Minh en Indochine entreprend la lutte armée contre l'occupation française

Exemples de partis revendiquant l'indépendance dans les colonies : – En Inde : le parti du congrés créé par Nehru et Gandhi – Aux Indes néerlandaises (Indonésie actuelle) : le parti national indonésien créé par Sukarno – En Tunisie : le parti Neo-Destour créé par Bourguiba – En Indochine : le Vietminh, parti d'influence communiste créé par Hô Chi Minh Ces partis vont se radicaliser petit à petit et dévier vers des actions terroristes et de guérilla. 43 II L'impact de la seconde Guerre Mondiale