Dette Grecque

une hausse généralisée des dettes publiques des Etats qui la composent ? La zone euro est une zone monétaire qui regroupe les pays de l’Union européenne qui ont adopté l’euro comme monnaie unique. La crise de la zone Euro commence avec la crise grecque de 2010 et se poursuit avec la crise irlandaise de l’automne 2010. Elle conduit à un sauvetage de ces deux pays dont les crises des dettes menaçaient de se propager à de nombreux autres pays notamment le Portugal et l’Espagne. Il existe trois scénarios

liminaires Qu’est-ce qu’une crise de la dette souveraine ? Deux formes et/ou étapes : 1. Une augmentation des taux de refinancement d’un Etat. En conséquence le poids de la dette s’alourdit (la soutenabilité de l’endettement diminue). C’est la situation de la Grèce aujourd’hui. 2. Le refus de prêt des marchés financiers à un Etat. L’Etat ne peut alors plus honorer ses échéances et financer. L’Etat est alors insolvable. En théorie un Etat ne peut faire faillite : la dette contractée se reporte sur les générations

La crise de la zone euro Tables des matières Partie 1 : Crise de la dette de la zone euro 3 1. Les origines profondes de la crise des dettes souveraines européenne. 3 1.1 Crise de la dette privé, les « subprimes » (prêt à risque) 3 1.2 Mutation d’une dette privée en dette publique 4 1.3 Le déficit Grecque détonateur de la crise des dettes souveraines 4 Partie 2 : Les impacts de cette crise 5 1. Des impacts économiques considérables. 5 1.1 Le Crédit Crunch 5 1.2 Bouleversement

derniers. La crise actuelle de l’endettement des états (notamment la Grèce) montre que le risque systémique (risque d’écroulement global du système financier) n’est que le symptôme d’une maladie plus grave : la crise systémique. La crise de la dette publique montre que notre modèle de croissance est inadapté: La raison du plus fort est toujours la meilleure.  La crise immobilière aux Etats-Unis a donc eu pour conséquence une crise financière et économique mondiale(1) . Afin de juguler la crise

croissance économique en investissant dans les transports, l'énergie et la recherche, tout en veillant à limiter les effets du développement économique sur l'environnement. L’économie de l’UE à 27 connaît une grave récession causée par le problème de la dette souveraine dans la zone euro et par la continuité de difficultés au lendemain de la crise financière. Néanmoins, l’UE doit défier les conséquences de cette crise économique et s’orienter vers une croissance plus forte, plus équitable et plus respectueuse

déficit et de la dette publics. La banque centrale ne peut plus faire fonctionner la « planche à billets » (c’est-à-dire augmenter la masse monétaire) pour alléger le poids réel de la dette publique (on qualifie cette pratique de seigneuriage). En effet, l’inflation peut contribuer à faire baisser la valeur réelle de la dette si le taux d’inflation est supérieur au taux d’intérêt nominal. Dans ce cas, le taux d’intérêt réel devient négatif ce qui allège mécaniquement le poids de la dette en réduisant

développée | Origines | Incident météorologico-climatiques entraînant des récoltes insuffisantes | surinvestissement, crise financière | Circonstances aggravantes | * Marché peu développé * Transports insuffisants * Importations limitées | Dette extérieure élevée | Évolution des prix | Augmentation des prix des produits agricoles | variable | Périodicité | Très irrégulière | irrégulière, théorie controversée de cycles économiques avec * Cycle court : 8 à 11 ans. * Cycle long : 30 –

subsistance Économie développée Origines Incident météorologico-climatiques entraînant des récoltes insuffisantes surinvestissement, crise financière Circonstances aggravantes Marché peu développé Transports insuffisants Importations limitées Dette extérieure élevée Évolution des prix Augmentation des prix des produits agricoles variable Périodicité Très irrégulière irrégulière, théorie controversée de cycles économiques avec Cycle court : 8 à 11 ans. Cycle long : 30 – 40 ans. Extension

une augmentation de la dette publique brute et des déficits budgétaires – de 5,3 points entre 2007 et 2010 – qui pose aujourd'hui la question de la soutenabilité des finances publiques. Si les pays comme la Grèce ou le Portugal, dont le niveau d'endettement était déjà élevé en 2007, ont été les premiers à être frappés par la crise. Cette dernière n'a pas non plus épargné l'Irlande qui, malgré les excédents dégagés avant l'effondrement de son système bancaire, a vu sa dette croître de 70 points de

que mal par les gouvernements, qui ont augmenté tout aussi rapidement leur dette publique ce qui entraina évidement une baisse de la croissance dans les pays les plus développés (Les pays les plus touchés par le désendettement de leur ménages furent l’Espagne et l’Irlande). Tout ceci fit apparaître des primes de risque assez conséquentes sur les acteurs les plus faibles. Les taux d’intérêt de ces primes de risque (sur la dette publique) augmentèrent de manières assez conséquentes pour les pays les