Dialogue Jean Berenger

Attablés à la terrasse, deux personnages discutent. Jean, tiré à quatre épingles, fait la morale à Bérenger, alcoolique, irrationnel, débraillé, sceptique. Des conversations parallèles apparaissent entre le Logicien et le Vieux Monsieur (le célèbre syllogisme : « tous les chats sont mortels. Socrate est mortel. Donc Socrate est un chat »), la Serveuse et le Patron, l’Epicier et la Ménagère. Au fur et à mesure, les dialogues de Jean et Bérenger et du Logicien et du Vieux Monsieur se mêlent, se confondent

Lecture analytique n°1 : L’incipit , début à « Jean et Bérenger se sont assis » p.15 Questions préparatoires : 1. Qu'appelle-t-on au théâtre l'exposition ? 2. Quelles fonctions remplit traditionnellement la première scène ou l'ouverture d'une pièce de théâtre? 3. L'ouverture de Rhinocéros vous semble-t-elle remplir les fonctions traditionnelles d'une exposition ? Dans quelle mesure ? 4. A quoi tient l'originalité de l'écriture scénique de Ionesco en ce début de pièce ? Introduction

partie nous étudierons la métamorphose de Jean. Ensuite, dans la deuxième partie nous analyserons comment chacun des personnages exprime son comportement individuel à travers l’utilisation du langage. Dès le début de cette séquence, nous pouvons apercevoir Jean, qui discute avec Bérenger, Jean dit « Apres tout les rhinocéros sont des créatures comme nous, qui ont droit à la vie au même titre que nous ! » (Ligne 2) Cela nous indique en tant que lecteur que Jean ne trouve pas le comportement des rhinocéros

Lecture analytique n°1​  : L’incipit , début à « Jean et Bérenger se sont assis » p.15    Questions préparatoires :  1.   2. Qu'appelle­t­on  au théâtre l'exposition ?  3.   4. Quelles  fonctions remplit traditionnellement la première scène ou  l'ouverture d'une pièce  de  théâtre?    5.   6. L'ouverture  de ​ Rhinocéros ​ vous  semble­t­elle  remplir les fonctions traditionnelles d'une  exposition ? Dans quelle mesure ?  7. 8. A    quoi tient l'originalité de l'écriture scénique de Ionesco en ce 

RHINOCEROS- Eugène Ionesco Théâtre de l'absurde (XXème siècle) Pièce de théâtre en trois actes dont le deuxième est divisé en deux parties PERSONNAGES La Ménagère L'épicière Jean (important): soigneusement vêtu, volonté, énergie, force, prétentieux. Bérenger (important) : négligé, alcoolique, dépressif. La Serveuse L'épicier Le vieux Monsieur (important) : chic, aveuglé par les discours du logicien. Le logicien (important) : totalement absurde et contradictoire, dénué de toute logique

répliques) entre plusieurs personnages, d'un niveau de langue simple et courant. Quatre personnages apparaissent sur la scène : une ménagère, qui ne prend pas la parole, une épicière qui s'adresse à son mari qui est dans la boutique, et deux hommes, Jean et Bérenger, qui se sont donné rendez-vous au café. Le registre de ce début de pièce paraît extrêmement réaliste, l'accent étant mis sur la banalité du décor. Mais la conversation entre les deux hommes va tout de suite révéler une profonde différence entre

seul le personnage principal ne se métamorphose pas. Dans cet extrait (début de la pièce), spectateur découvre les personnages principaux : Jean et Béranger, un décor et une ambiance.Pourquoi est-ce une scène d’exposition ?I Le Cadre spatio-temporel      1) Les lieux : commerces, ville, place de café, espace ouverts      2) Le moment : didascalies l23, dialogue l69-50-93      3) Les sons : l25 « carillon », son rhinocéros, son très important.II La Présentation des personnages      1) Leur entrée en

le deuxieme tableau de la deuxieme partie. L'histoire commence ainsi : Sur la place d'une petite ville tranquille de province, nos deux protagoniste, Jean et Berenger boivent un café et discute….Jean rst une personne avec un caractere affirme, extroverti, et il se dispute avec Berenger, home timide, introverti et trop calme pour les gouts de Jean… Tout a coup, un Rhinoceros traverse la place, avec grand bruit, derangeant l'ordre etabli. Tout le monde dans le café et sur la terrasse parle de ce

Le Syllogisme, Rhinocéros Ionesco 1)La faillite du langage a)La parole mise à mal -tautologique : parole qui se répète sans apporter aucunes nouvelles informations - Dans la première réplique, Jean répète 5 fois la même chose : «  force » - Aucuns éléments nouveaux : « d’abord » « ensuite » « aussi », donne l’impression d’une progression, mais le discours est toujours le même. « J’ai de la force (conséquence), parce que j’ai de la force (cause) » Donc la parole est bien tautologique => Nous

procédés dramaturgiques afin d’évoquer la métamorphose de Jean : «  Jean est encore plus vert, et il parle avec beaucoup de peine », « il barrit presque », « il barrit de nouveau ». Plus on avance dans le texte, moins on entend le son de la voix de Jean : il est de plus en plus rhinocéros. Cela commence par la voix, puis le physique, il y a de plus en plus de didascalies, parce que le dialogue devient impossible entre eux. On remarque également que Jean ne cesse de se déplacer (verbe de mouvements) « allant