Dictatures Latino Américaines

interviendront militairement à plusieurs reprises pour maintenir des gouvernements favorables à leurs intérêts. Fulgencio Batista prend le pouvoir en 1952 par un coup d'État. Cuba devient alors une dictature sans qu’aucune opposition ne soit tolérée. L’île reste sous le contrôle total des américains, mais les cubains souffrent de graves inégalités. C’est ainsi que l’arrivée de Fidel Castro au pouvoir en janvier 1959 va rompre avec l’ancien Régime en imposant la Révolution Castriste. Une question

2 L’auteur Agrégé des facultés de droit, Jean-Philippe FELDMAN est professeur des Universités en France, et maître de conférences à SciencesPo (Paris). Il est également avocat à la Cour de Paris (Cabinet Feldman). Il a publié La bataille américaine du fédéralisme (Paris, Presses Universitaires de France, 2004), De la Ve République à la Constitution de la Liberté (Paris, Institut Charles Coquelin, 2008) et La famine menace-t-elle l’humanité ? (Paris, JeanClaude Lattès, 2010). Il a préfacé

internationales obéissaient à la « politique réaliste » ou Realpolitik basée sur des considérations de rapport de forces et sur des possibilités concrètes sans influence idéologique. L’ORDRE MONDIAL wilsonien ne dure pas, d’emblée fissuré lorsque le Sénat américain ne ratifie pas le projet, il s’effondre sous les coups de boutoir d’Hitler et des militaires japonais. L’idée d’un ORDRE MONDIAL universel est reprise après la Seconde Guerre Mondiale avec la création de l’ONU. Le rôle des États-Unis est alors déterminant

l’impossibilité d’en maîtriser les conséquences immédiates, d’une part par la mise en œuvre des forces locales et des ressorts internes, de l’autre par l’intervention de la communauté internationale, plus particulièrement de l’Organisation des États américains (laquelle, en trois ans, a effectué 25 missions infructueuses dans le pays), et après cette institution continentale, la participation d’une instance sous-régionale, la CARICOM. Cette crise a connu une accélération depuis novembre 2003, marquée

Milton Friedman 1912-2006 Economiste américain Enseignant et conseiller économique Fondateur du Monétarisme**, membre fondateur de l’Ecole monétariste de Chicago**, et créateur du concept de Taux de chômage naturel** Promoteur du libéralisme**, de l’économie libre et du capitalisme Médaille John Bates Clark (1951),« prix Nobel » d'économie (1976),médaille présidentielle de la liberté (1988) Auteur de nombreux ouvrages dont : Capitalisme et Liberté 1962 et Inflation et systèmes monétaires

qu’international. Pour cela, les dirigeants du Mercosur semblent influencés par le modèle européen d’intégration qui a été pris comme exemple dès le début de la construction de ce bloc régional comme en témoignent de nombreuses déclaration des élites latino-américaines. Cette influence du « pouvoir normatif » de l’Union Européenne peut toutefois être remise en cause, notamment par la crise économique et financière qui a pu éroder le pouvoir d’attraction pour cette région. On peut donc se demander dans quelle

superpuissances que furent les États-Unis et l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) et leurs alliés entre 1947 et 1991, année de l'implosion de l'URSS et de la dissolution du Pacte de Varsovie. C’est en 1947, sous la plume de l’homme d’État américain Bernard Baruch, que l’expression « Cold War » apparaît pour la première fois[1]. Elle est vite popularisée par le journaliste Walter Lippmann[2]. D'après Raymond Aron, il s'agissait d'une « guerre limitée » ou « paix belliqueuse » dans un monde bipolaire

poids renforcé des Etats-Unis -CF cours antérieur sur les USA -Le PIB croît de 20% (+ 30% pour l’agriculture, le charbon, le pétrole, l’acier et même 50% pour le fer) -Excédent commercial s’accroît et est multiplié par 10 -Flotte commerciale américaine devient plus importante que celle du Royaume-Uni -Les Etats-Unis se retrouvent en position de suprématie sur le plan financier Deviennent de très grands investisseurs et sont excédentaires au niveau des flux de capitaux, ce qui est nouveau -Renouvellement

ces livres traitent de la justice qu’ils sont bons pour autant mais c’est un fait que les auteurs ont beaucoup mis l’accent sur ce qu’était véritablement le vécu de leur société, l’injustice, l’illégitimité des pouvoirs, les folies qu’entraîne la dictature, les drames des individus et des groupes balayés par une histoire folle. Il y a aussi des auteurs qui ont choisi d’écrire non pas en tant que porte-parole d’un peuple, non pas avec l’espoir peut-être romantique que leurs textes allaient modifier

Extrait de l'ouvrage : LE PARTICULARISME INTERAMERICAIN DES DROITS DE L’HOMME En l’honneur du 40e anniversaire de la Convention américaine des droits de l’homme Sous la direction de © Editions A. PEDONE – PARIS – 2009 Ludovic HENNEBEL et Hélène TIGROUDJA Ean : 978 2 233 00575 5 LE JUS COGENS DANS LA JURISPRUDENCE DE LA COUR INTERAMERICAINE DES DROITS DE L’HOMME* CATHERINE MAIA I. LE FOISONNEMENT DES REFERENCES AU JUS COGENS DANS LA JURISPRUDENCE DE LA COUR INTERAMERICAINE DES DROITS DE