Dionysies

d’ascendance noble et mythique. II. L’âge d’or de la tragédie grecque Le Ve siècle avant J.-C. marque l’apogée de la démocratie athénienne, avec l’avènement de Périclès (461-429 avant J.-C.). Chaque année, les meilleurs auteurs participent aux dionysies, les concours de tragédie. Chaque auteur y affirme sa spécificité. * Eschyle fait intervenir les dieux dans les affaires humaines. * Sophocle affirme l’autonomie des hommes face aux dieux. La dimension politique et civique devient essentielle

s'accordent, s'adonne à la tragédie. Connu pour ses talents de poètes et sa capacité à émouvoir. Il eu été dans la continuité de Sophocle, Eschyle et Euripide. On raconte que sortant de chez lui avec sa dernière tragédie en l'honneur de Dionysos: les dionysies. Il rencontra Socrate et leur conversation s'engage, dure un certain temps et au terme de cette rencontre, Platon rentre chez lui et jette son manuscrit au feu. Que signifie cette anecdote pour Nietzsche? C'est le moment où l'on va abandonner

consacré aux chants des choreutes. Il fit mettre le décor peint derrière la scène. L’action de ses pièces qui racontent la souffrance des hommes, est ainsi plus animée que dans les pièces d' Eschyle. Sophocle a remporté 24 fois le concours des grandes Dionysies. De ses 130 pièces nous n' en connaissons plus que sept (exemple: Ajax, Antigone, Electre..). Euripide, le plus critiqué : Euridipe (480,406 av. J. C. ) . Il a écrit 75 pièces, dont 18 qui sont parvenues jusqu’à nous. (exemple: Alceste, Médée

pièces à avoir remporté les grandes Dionysies, elle reste accessible, drôle, et réfléchit sur une certaine partie du caractère des hommes. Finalement, la misanthropie est exploitée dans cette pièce sous des angles subtils, et l'on ne peut nier le talent de Ménandre. Camoufler toute cette réflexion sous forme de comédie est très ingénieux, cela permet au spectateur moyen (il ne faut pas oublier que n'importe quel illettré pouvait assister aux grandes Dionysies) d'ingérer ces observations très facilement

Histoire et structure de la tragédie grecque La tragédie est née en Grèce, sans doute des sacrifices rituels de boucs (en grec “tragos” d’où provient le mot “tragédie”) qui étaient sacrifiés aux dieux lors des grandes Dionysies. Les immolations sanglantes étaient accompagnées d’un chant lyrique entonné en honneur de la divinité: le dithyrambe. Le genre s’était développé en Grèce dans le cadre de grands festivals organisés par l’ État. Chaque année, trois auteurs concouraient en présentant trois

dont la forme circulaire rappelle le cercle que formait la foule autour des danseurs des hymnes en l'honneur de Dionysos. les gradins sont autour en pente. c) la comédie dans le théâtre grec: La comédie naît, en 486 av J-C., lors des Grandes Dionysies. Elles sont issue des jeux comiques improvisés lors des processions en l’honneur de Dionysos. Les plus anciennes comédies conservées sont celles d’Aristophane. d) La tragédie dans le théâtre grec: La tragédie grecque connaît son apogée au v e siècle

origine en Grèce antique. En effet, la tragédie grecque est une manifestation caractéristique de l'Athènes antique du Ve siècle av. J.-C.. La date de naissance précise de la tragédie grecque est inconnue : le premier concours tragique des Dionysies se situe vers 534, sous Pisistrate, et la première tragédie conservée, Les Perses d'Eschyle, date de 472. Mais Eschyle avait été précédé de tragiques illustres dont l'œuvre nous 1 est perdue, comme Thespis, Pratinas et Phrynichos. II)

ville d’Athènes par des acteurs masculins (pas plus de trois) et un chœur désignaient par un haut responsable de la cité après avoir reçu les candidatures. Elles sont jouées en l’honneur deDionysos pendant les des fêtes religieuses : les Grandes Dionysies. 3. Le régime politique défendu par Thésée est un régime démocratique : « Cette cité n’est pas gouvernée pas un seul homme : elleest libre. » ; « Le peuple y est roi. ».Au contraire, le personnage nommé Le Héraut Thébain, défend un régime tyrannique

La tragédie apparaît à Athènes au ve siècle av. J.-C.. Elle est représentée dans le cadre des fêtes de Dionysos (les Dionysies) (fin janvier et fin juin). Le mot τραγῳδία / tragôidía est composé de τράγος / trágos (« bouc ») et ᾠδή / ôidế (« chant ») ; il veut originellement dire « chant du bouc ». Mais les raisons d’un tel vocable ne sont pas très claires. La tragédie pourrait avoir été d’abord liée ausatyre, compagnon de Dionysos, mi-homme mi-bouc. Cette hypothèse semble étayée par Aristote qui

non-citoyens) et témoigne de la cohésion sociale, mais aussi de la hiérarchie de la cité. Les Grecs apprécient le théâtre qui est lié à la religion civique : le théâtre de Dionysos. Il doit son nom à Dionysos, dieu du vin. Les grandes fêtes des Dionysies s'y tenaient chaque année en son honneur. Il s'agissait initialement de chants rituels, de danses et de sacrifices rituels résultant de représentations théâtrales.