Discours De Vautrin

misanthropie. Le "je" romantique veut atteindre le plus intime de l'être et de ses sentiments (Chateaubriand met l'accent sur l'exploration du "moi"). Lyrisme : registre poétique qui permet l'expression souvent exaltée de sentiments personnels. Le discours poétique romantique aspire à se manifester comme une simple confidence. L'épreuve amoureuse, la confrontation avec le réel, la perte des idéaux, toutes les occasions de larmes sont des chemins vers la poésie. Le poète romantique dit ses sentiments

le Duc, toutes les réflexions de la jeune femme sont soudainement dénaturées par l’expression de la vanité amoureuse. Ainsi, le soliloque de l’héroïne, après qu’elle a recopié la lettre et qu’elle s’est reproché sa complaisance, se termine au discours indirect libre : « et elle était honteuse de paraître si peu digne d’estime aux yeux mêmes de son amant ». La pointe (qui rappelle la manière des moralistes, d’un La Rochefoucauld par exemple) vient ici renverser une morale seulement apparente

d’une époque. II-2 C’est dans l’action, dans les événements qu’un caractère se forme, se transforme, s’enrichit Rastignac, dans Le Père Goriot, est un jeune noble de province qui fait son apprentissage tout au long du roman ; auprès du cynique Vautrin qui lui donne quelques explications sur la manière de réussir dans la noblesse, chez sa cousine Mme de Beausséant, enfin comme témoin du drame du père Goriot et de ses filles. L’intrigue est porteuse de leçons pour le héros lui-même. Rastignac perd

dclaircisement. Scne 5 - il faut que vous la soyez Ma nice (accord de genre aujourdhui inusit). - incivile Impolie. - ds que Puisque. - praticien Homme de loi ou daffaires qui connat bien le ct pratique de la justice, qui est fort sur la procdure. Scne 6 - Au discours que madame en tient en juger daprs les propos que madame tient sur mon compte. - un impertinent Un homme qui nest pas sa place. - Agrable au public, la querelle qui surgit ici entre Mme Argante et M. Remy contribue aussi indirectement au dnouement

Grieux s’écarte des valeurs transmises par son éducation, se met en marge de son milieu. Dans le même temps, Manon soutire de l’argent à ses amants. Les romanciers – et leurs lecteurs ! – affectionnent ces personnages qui ne restent pas dans le rang : Vautrin chez Balzac (Le Père Goriot) par exemple, ou Meursault (L’Étranger) chez Camus. La relation entre l’individu et la société est au cœur du genre romanesque. • Les plaisirs du romanesque. Le roman ne nous procure pas seulement le plaisir de fréquen-

combattons aux côtés du héros, et à ce combat se mêle une secrète fascination (Tartuffe, personnage éponyme de la pièce de Molière). • Le personnage odieux incarne les forces brutales de l'existence et rend l'œuvre plus humaine et authentique (Vautrin dans Le Père Goriot de Balzac). II - LE PERSONNAGE ODIEUX EST SOUVENT PLUS ORIGINAL ET ÉLABORÉ : • Il est moins monolithique que le héros vertueux; son cynisme cache souvent une vraie tendresse (Valmont dans Les Liaisons dangereuses de Laclos)

propre comme au sens figuré et collectif. L'ensemble revêt l'existence du théâtral, celle de l'évidence (Rancière écrit aussi : celle d'une aisthésis), entendons le mode de signification d'un spectacle dont le sens n'est pas réfléchi comme celui d'un discours : ainsi la contradiction fatale dans laquelle s'était engagé Menenius en parlementant avec la plèbe ne peut-elle apparaître comme telle, à lui comme aux plébéiens, que lorsque tout a déjà été accompli. Sans que la plèbe emploie la force des armes

De nombreuses écoles du Ve siècle av. J.-C. enseignant l’art de la « communication » se sont regroupées sous le nom de sophistes. C’est à eux que l’on doit quelques découvertes comme l’antiphonie (principe selon lequel tout discours devrait pouvoir être renversé par un discours contraire qui vient d’un autre point de vue) ou la notion de stéréotype dans les argumentations (il s’agit des argumentations qui répondent à des modèles où il suffirait de connaître un modèle contraire pour pouvoir leur opposer)

soyez» : Ma nièce (accord de genre aujourd’hui inusité). - «incivile» : Impolie. - «dès que» : Puisque. - «praticien» : Homme de loi ou d’affaires qui connaît bien le côté pratique de la justice, qui est fort sur la procédure. Scène 6 : - «Au discours que madame en tient» : À en juger d’après les propos que madame tient sur mon compte. - «un impertinent» : Un homme qui n’est pas à sa place. 10 - Agréable au public, la querelle qui surgit ici entre Mme Argante et M. Remy contribue aussi indirectement

combattons aux côtés du héros, et à ce combat se mêle une secrète fascination (Tartuffe, personnage éponyme de la pièce de Molière). • Le personnage odieux incarne les forces brutales de l'existence et rend l'œuvre plus humaine et authentique (Vautrin dans Le Père Goriot de Balzac). II - LE PERSONNAGE ODIEUX EST SOUVENT PLUS ORIGINAL ET ÉLABORÉ : • Il est moins monolithique que le héros vertueux; son cynisme cache souvent une vraie tendresse (Valmont dans Les Liaisons dangereuses de Laclos)