Dissertation Sur Les Poètes Et Leur Solitude

instruction très inégale. Il avait perdu sa mère à sept ans, et son père vivait assez isolé de ses enfants. Il apprit de ses maîtres 32 DE L'AMOUR du latin, et le reste au hasard, comme on peut se le figurer en ces années de troubles civils. Les poètes italiens étaient lus dans la famille, et il aimait même à croire que cette famille de son grand-père était originaire d'Italie. À dix ans, il fit en cachette une comédie en prose, ou du moins un premier acte. Lui aussi, il eut sa période de Florian

Le chapitre 12 est plus spécifiquement consacré au théâtre et sont citées plusieurs pièces clas‑ siques : Tartuffe, Iphigénie, Phèdre, Andromaque, Athalie, Rodogune, Cinna et Les Plaideurs (p. 65) ; — l’histoire : il écrit même une sorte de dissertation sur l’histoire ancienne (chap. 11). En revanche, les ouvrages critiques littéraires sont décriés : « quelques-uns de ces petits livres de critique, de ces brochures périodiques où des hommes incapables de rien produire dénigrent les productions

Pour qui sait sentir la poésie anglaise, il y a là déjà l’accent extra-terrestre, le calme dans la mélancolie, la solennité déli- – 11 – cieuse, l’expérience précoce, – j’allais, je crois, dire expérience innée, – qui caractérisent les grands poëtes 2. La misère le fit quelque temps soldat, et il est présumable qu’il se servit des lourds loisirs de la vie de garnison pour préparer les matériaux de ses futures compositions, – compositions étranges, qui semblent avoir été créées pour nous démontrer

famille Allan quitte l'Angleterre pour New York à bord du Martha, puis se réinstalle à Richmond, le 27 juillet. Edgar reprend le chemin de l'école, où il obtient, là aussi, d'excellents résultats, mais commence à manifester un certain penchant pour la solitude et la rêverie6. En 1823, les affaires de John Allan sont moribondes et la vie à la maison des Allan s'en ressent6. Edgar continue à rédiger des poèmes qu'il adresse aux élèves de l'école où se trouve sa sœur2. Les relations avec ses parents adoptifs

parcourent, les contournent sans façon. Des sauterelles par bonds s’y mesurent plutôt entre elles qu’elles ne les mesurent. Des hommes parfois jettent distraitement au loin l’un des leurs. Mais ces objets du dernier peu, perdus sans ordre au milieu d’une solitude violée par les herbes sèches, les varechs, les vieux bouchons et toutes sortes de débris des provisions humaines, – imperturbables parmi les remous les plus forts de l’atmosphère, – assistent muets au spectacle de ces forces qui courent en aveugles

famille Allan quitte l'Angleterre pour New York à bord du Martha, puis se réinstalle à Richmond, le 27 juillet. Edgar reprend le chemin de l'école, où il obtient, là aussi, d'excellents résultats, mais commence à manifester un certain penchant pour la solitude et la rêverie[6]. En 1823, les affaires de John Allan sont moribondes et la vie à la maison des Allan s'en ressent[6]. Edgar continue à rédiger des poèmes qu'il adresse aux élèves de l'école où se trouve sa sœur[2]. Les relations avec ses parents

c'est ce que les premiers poètes tragiques avaient en vue sur toute chose. Leur théâtre était une école où la vertu n'était pas moins bien enseignée que dans les écoles des philosophes. Aussi Aristote a bien voulu donner des règles du poème dramatique, et Socrate, le plus sage des philosophes, ne dédaignait pas de mettre la main aux tragédies d'Euripide. Il serait à souhaiter que nos ouvrages fussent aussi solides et aussi pleins d'utiles instructions que ceux de ces poètes. Ce serait peut-être un

parcourent, les contournent sans façon. Des sauterelles par bonds s’y mesurent plutôt entre elles qu’elles ne les mesurent. Des hommes parfois jettent distraitement au loin l’un des leurs. Mais ces objets du dernier peu, perdus sans ordre au milieu d’une solitude violée par les herbes sèches, les varechs, les vieux bouchons et toutes sortes de débris des provisions humaines, – imperturbables parmi les remous les plus forts de l’atmosphère, – assistent muets au spectacle de ces forces qui courent en aveugles

Les demandes de présentation et d'invitation affluèrent, furent discutées, et souvent repoussées après une sorte de vote du cercle intime. Des mots d'esprit sortirent de ce cercle, coururent la ville. Des débuts d'acteurs, d'artistes et de jeunes poètes, y eurent lieu, devinrent une sorte de baptême de renommée. Des inspirés chevelus amenés par Gaston de Lamarthe y remplacèrent près du piano des violonistes hongrois présentés par Massival ; et des danseuses exotiques y esquissèrent leurs poses agitées

dernier représentant d’une lignée qui s’éteint avec lui : p 195 « Nous fûmes les Guépards, les lions ; ceux qui nous remplaceront seront les petits chacals, les hyènes. » Il vit un peu à l’écart de sa tribu : il observe, juge les siens. Goût pour la solitude. - L’autorité : « Un homme si énergique et fier » c’est-ce que pense Stella de son mari une fois qu’il lui a imposé son autorité à propos du mariage d’Angelica . Un regard froid qui impose le respect : P 235/ 236 : « On parlait peu avec lui car