Dom Juan Hypocrisie

et la déshonorer. Molière dénonce l’hypocrisie de certains dévots et en tournant en dérision le mariage de convenance, veut attaquer le système social qui ne prête nullement attention aux sentiments et aux désirs des jeunes gens. Egalement dans Dom Juan, il accentue le problème du contrat de mariage, qui doit être, selon les mœurs, respecté par les deux époux. L’amour était en effet fondé sur la fidélité, l’honneur et le respect du contrat de mariage. Cependant, peu de gens respectaient ces règles

interlocuteurs ne les entendent pas. Par exemple Sgaranelle, le valet de Dom Juan a pour habitude de faire des apartés au sujet de son maître. Il exprime son désaccord avec les agissements de son maître. Le lecteur devint proche de Sgaranelle. Les apartés sont souvent source de complicité entre un personnage et le public. Notons que Molière avait l'habitude de jouer le rôle de Sganarelle et non celui du personnage principal Dom Juan. Le para-texte se compose principalement d’indications scéniques, de

Néanmoins, au fil des confrontations avec les autres personnages et en particulier celui de Mme Hamelin qui vont lui mettre une certaine pression et donc la faire souffrir vont faire que le personnage de Mme Argante va se rendre compte de son hypocrisie et de son assurance démesurée. C’est pourquoi celle-ci va chercher à s’améliorer. Elle finira même par demander, à ce que la pièce de Merlin soit représentée. Par ailleurs, la comédie doit passer par la souffrance pour corriger les mœurs car

voire paradoxal, alliance de personnalits contraires (do le dsaccord). Un misanthrope peut-il avoir un ami Cest une prsentation directe, des portraits en action ou du moins en paroles. Et non des portraits faits par un tiers. (Voir la prsentation de Dom Juan par Sganarelle). Le spectateur ne peut aller que de surprise ne surprise et se poser des questions qui motivent son envie de connatre la suite de la pice comment se fait-il que ce misanthrope ait un ami Parviendra-t-il le conserver La premire rplique

surtout bonne, dans un corps noir », à faire passer pour un argument d’autorité, ce qui n’est qu’un préjugé prêté à Dieu « surtout bonne » à met en valeur la perversité de la pensée esclavagiste et la perversité qu’il y a de l’attribuer à Dieu. à hypocrisie européenne dénoncée par Montesquieu : En + d’avoir des pratiques inhumaines, les esclavagistes se présentent comme ayant des valeurs morales reposant notamment sur la religion et ils prêtent à Dieu leurs propres idées et préjugés. => Une motivation

paradoxal, alliance de personnalités contraires (d’où le désaccord). Un misanthrope peut-il avoir un ami ? C’est une présentation directe, des portraits en action ou du moins en paroles…. Et non des portraits faits par un tiers. (Voir la présentation de Dom Juan par Sganarelle). Le spectateur ne peut aller que de surprise ne surprise et se poser des questions qui motivent son envie de connaître la suite de la pièce : comment se fait-il que ce misanthrope ait un ami ? Parviendra-t-il à le conserver ? La

: les Précieuses ridicules. 1660 Oct.: démolition du Petit-Bourbon; trois mois de chômage. 28 mai: Sganarelle ou le Cocu imaginaire. 1661 La troupe s’installe au théâtre du Palais-Royal; Molière habite rue Saint-Thomas-du-Louvre. 4 févr.: Dom Garcie de Navarre. 24 juin: l’École des maris. 17 août: les Fâcheux (fêtes de Vaux). 1662 20 févr.: mariage avec Armande Béjart (fille ou, plus probablement, sœur de Madeleine), de vingt ans plus jeune que lui. 26 déc.: l’École des femmes.

(1664), Le Médecin malgré lui (1666), Les Fourberies de Scapin (1671). • Les comédies de caractère, plus graves, montrant un personnage complexe, affecté d’un vice Repères historiques 1610 dangereux et destructeur : Le Tartuffe (1664-1669), Dom Juan (1665), Le Misanthrope (1666). 1643 Règne de Louis XIII Autorité de Richelieu 1661 Régence d’Anne d’Autriche Fronde matée par Mazarin • Les comédies de mœurs, où Molière stigmatise les défauts d’une petite société ridicule, d’une

« cette mission d'amour... » concrétisent un principe du libertinage : il faut séduire sans s'attacher. C'est une sorte de profanation, car les tentations immorales du Vicomte sont incompatibles avec la religion chrétienne. Il y a également une forte hypocrisie, car ces phrases contiennent des doubles sens que peuvent percevoir la destinataire et l'émetteur. Enfin, Valmont se moque de la religion en faisant passer le libertinage pour une pseudo-secte.           Le Vicomte semble parodier le registre épique

seigneur à s'approprier la virginité de la fiancée d'un de ses valets pendant la nuit de noces). Almaviva semblait avoir abolit ce « droit » mais il veut revenir sur sa parole. Suzanne va révéler que c'est un grand seigneur libertin (grand par son hypocrisie). Il est un seigneur de titre mais pas un seigneur de coeur. Le comte veut faire de Suzanne sa maîtresse car elle lui échappe, c'est un caprice. Almaviva réussira-t-il à faire de Suzanne sa maîtresse et à empêcher le mariage de Figaro avec