Drôle de drame

Pourtant, AR semble avoir du mal à maitriser ses pensées : il semble les subir avec désintérêt « Les pensées c’est ce qu’il y a de plus fade, plus fade encore que la chair » (L33), avec dégoût « Ca s’étire jusqu’à ne plus en finir et ça laisse un drôle de goût » (L34), mais surtout avec angoisse «  Cette rumination douloureuse » (L39). >Le processus de la pensée est vécu comme obsédant et envahissant comme s’il s’agissait d’un processus qui nous est étranger.  Cette rumination donne l’impression

dirait un film dont le son sest enrayé, toutes ces bouches ouvertes dont il ne sort rien, toute cette clameur qui nest quune image, et le vainqueur, déjà vaincu, seul au milieu de son silence… Cest propre, la tragédie. Cest reposant, cest sûr… Dans le drame, avec ces traîtres, avec ces méchants acharnés, cette innocence persécutée, ces vengeurs, ces terreneuve, ces lueurs despoir, cela devient épouvantable de mourir, comme un accident. On aurait peut-être pu se sauver, le bon jeune homme aurait peut-être

dont le son s'est enrayé, toutes ces bouches ouvertes dont il ne sort rien, toute cette clameur qui n'est qu'une image, et le vainqueur, déjà vaincu, seul au milieu de son silence... C'est propre, la tragédie. C'est reposant, c'est sûr... Dans le drame, avec ces traîtres, avec ces méchants acharnés, cette innocence persécutée, ces vengeurs, ces terre-neuve, ces lueurs d'espoir, cela devient épouvantable de mourir, comme un accident. On aurait peut-être pu se sauver, le bon jeune homme aurait

dont le son s'est enrayé, toutes ces bouches ouvertes dont il ne sort rien, toute cette clameur qui n'est qu'une image, et le vainqueur, déjà vaincu, seul au milieu de son silence... C'est propre, la tragédie. C'est reposant, c'est sûr... Dans le drame, avec ces traîtres, avec ces méchants acharnés, cette innocence persécutée, ces vengeurs, ces terre-neuve, ces lueurs d'espoir, cela devient épouvantable de mourir, comme un accident. On aurait peut-être pu se sauver, le bon jeune homme aurait peut-être

un film dont le son sest enrayé, toutes ces bouches ouvertes dont il ne sort rien, toute cette clameur qui nest quune image, et le vainqueur, déjà vaincu, seul au milieu de son silence… Cest propre, la tragédie. Cest reposant, cest sûr… Dans le drame, avec ces traîtres, avec ces méchants acharnés, cette innocence persécutée, ces vengeurs, ces terre- neuve, ces lueurs despoir, cela devient épouvantable de mourir, comme un accident. On aurait peut-être pu se sauver, le bon jeune homme aurait peut-être

l'illustrent sont eux-mêmes issus du théâtre. Analyser les raisons pour lesquelles rient l'auditeur d'une histoire drôle, le lecteur d'un texte humoristique, le spectateur d'un sketch est une tâche difficile: parfois, ce qui fait rire les uns ne fait pas du tout rire les autres... On peut donc considérer qu'il y a des conditions favorables à la naissance du rire, indépendamment de ce qui est supposé drôle. Néanmoins, on peut chercher ce qui, de manière assez régulière, peut déclencher l'hilarité du lecteur

prononcée lors d’un entretien à propos de Maman revient pauvre orphelin. Fiche réalisée par Frédérique Treffandier, CAVILAM, Vichy L’atelier 10/15 Mise en route. Fiche apprenant 1 Activité 1 : lisez le texte suivant puis répondez aux questions. À quel drame personnel l’auteur fait-il allusion dans l’épigraphe ? ………………………………………………………………………………………………………………………………………………….. Quelle lecture de la pièce nous invite à faire cette entrée en matière ? …………………………………………………………………………………………………………………………….…………………….

exploser puisque le spectateur ne se reconnaît pas directement dans ces personnages. Pourtant, à la fin de la représentation, les acteurs tombent le masque et nous rappellent à la réalité d’une situation qui n’est sans doute pas si éloignée de nous et si drôle, comme nous pouvions le penser à notre aise pendant le spectacle. De même, si le décor et les costumes respectent fidèlement l’état des personnages et le lieu de l’intrigue, cette mise en scène sait aussi se révéler assez contemporaine dans le jeu

1930. En 1932, il écrit les textes pour la troupe de théâtre Octobre. Il est le scénariste et dialoguiste de grands films français entre les années 1935 et 1945 comme Le Crime de Monsieur Lange de Jean Renoir, Lumière d'été de Jean Grémillon, Drôle de drame, Quai des brumes, Le jour se lève de Marcel Carné… Il a adapté des contes de Hans Christian Andersen, comme La Bergère et le Ramoneur devenu Le Roi et l'Oiseau, film d'animation de 1957. Ses poèmes sont mis en musique par Joseph Kosma dès 1935

n'ont jamais duré bien longtemps. Etouffé par l'église, la censure ou l'académisme, le théâtre populaire a toujours refait surface, même après des siècles de clandestinité malicieuse. N'en déplaise aux coincés de tous bords, le théâtre obscène, drôle et vulgaire, la comedia dell'arte, le théâtre forain, la farce et le vaudeville représentent la colonne vertébral de l'art dramatique. C'est parce qu'ils l'avaient parfaitement compris que Molière et Shakespeare sont devenus et restent les pilliers