Du Bellay Sonnet 130 Les Regrets

de Littérature Française Le Mespris de la vie et consolation contre la mort, poétique du sonnet Guillaume Hatt Mémoire de maîtrise sous la direction de M. Magnien Année 1996/97 1 Se confronter au Mespris de la vie et consolation contre la mort de Jean-Baptiste Chassignet, c’est très vite se retrouver face à une oeuvre prolifique et un appareil critique peu développé. Ce recueil de 446 sonnets et de plus de 1000 vers de pièces longues publié en 1594 ne semble pas avoir attiré beaucoup

« mal », « mauvais chemin » ; – les sentiments tour à tour exprimés dans le monologue. Se succèdent chez Tristan le désespoir et l’apitoiement sur soi de la plainte initiale, le remord suggéré par la reconnaissance du tort causé au roi Marc, le regret de la vie qui aurait pu être la sienne, la culpabilité éprouvée à l’égard de la reine et finalement l’espoir, perceptible dans la prière. 2. Le discours de Tristan à son oncle On s’assurera que les élèves resituent la relation du vassal à son seigneur

insouciante, mais déraisonnable, qui oblitère lourdement le présent. Le poète se prête ainsi plus loin le dégoût des études : « Mais quoi ? Je fuyais l’école/Comme fait le mauvais enfant… » Et il exprime un regret pathétique : « En écrivant cette parole/À peu que le cœur ne me fend. » Regrets sincères de mauvais garçon ou invention littéraire ? Cette évocation participe en tout cas à la légende de Villon. Le « temps de ma jeunesse folle », plus qu’au remords, est cependant associé aujourd’hui, quand

impression de limpidité et de facilité. Il a surtout composé des poèmes courts, ballades et rondeaux, ainsi que quatre complaintes et deux dits narratifs. Sa forme de prédilection est le rondeau de 12 ou 15 vers, très proche par la forme et les thèmes du sonnet qui triomphera au siècle suivant. |    II- L'INVENTION DE LA POÉSIE 17- François Villon (1431 ou 1432 – ap. 1463) | D'après divers documents découverts au XIXe siècle, François de Montcorbier, orphelin de père, naît à Paris en 1431 ou 1432,

piétinent et s’embourbent, les illusions perdues des milliers de laissés-pour-compte, ceux qui sont arrivés trop tard, ceux qui ont posé leur valise sur le trottoir et se sont assis dessus pour s’éponger le front. Mais tu n’as plus besoin d’excuses, de regrets, de nostalgies. Tu ne rejettes rien, tu ne refuses rien. Tu as cessé d’avancer, mais c’est que tu n’avançais pas, tu ne repars pas, tu es arrivé, tu ne vois pas ce que tu irais faire plus loin : il a suffi, il a presque suffi, un jour de mai où il

piétinent et s’embourbent, les illusions perdues des milliers de laissés-pour-compte, ceux qui sont arrivés trop tard, ceux qui ont posé leur valise sur le trottoir et se sont assis dessus pour s’éponger le front. Mais tu n’as plus besoin d’excuses, de regrets, de nostalgies. Tu ne rejettes rien, tu ne refuses rien. Tu as cessé d’avancer, mais c’est que tu n’avançais pas, tu ne repars pas, tu es arrivé, tu ne vois pas ce que tu irais faire plus loin : il a suffi, il a presque suffi, un jour de mai où il

piétinent et s’embourbent, les illusions perdues des milliers de laissés-pour-compte, ceux qui sont arrivés trop tard, ceux qui ont posé leur valise sur le trottoir et se sont assis dessus pour s’éponger le front. Mais tu n’as plus besoin d’excuses, de regrets, de nostalgies. Tu ne rejettes rien, tu ne refuses rien. Tu as cessé d’avancer, mais c’est que tu n’avançais pas, tu ne repars pas, tu es arrivé, tu ne vois pas ce que tu irais faire plus loin : il a suffi, il a presque suffi, un jour de mai où il faisait

mensonges : opinions adoptées sans esprit critique, pour masquer la réalité. 25 Français 15 20 Le sujet qui ont posé leur valise sur le trottoir et se sont assis dessus pour s’éponger le front. Mais tu n’as plus besoin d’excuses, de regrets, de nostalgies. Tu ne rejettes rien, tu ne refuses rien. Tu as cessé d’avancer, mais c’est que tu n’avançais pas, tu ne repars pas, tu es arrivé, tu ne vois pas ce que tu irais faire plus loin : il a suffi, il a presque suffi, un jour de mai où

98 — © Cned, Français 3e © Cned – Académie en ligne séance 1 — Séquence 4 d) « Qu’il est doux d’être au monde, et quel bien que la vie ! Tu le disais ce soir par un beau jour d’été. » Sonnet, Musset e) « Vous êtes amoureux. Loué jusqu’au mois d’août. Vous êtes amoureux. – Vos sonnets la font rire. Tous vos amis s’en vont, vous êtes mauvais goût. - Puis l’adorée, un soir a daigné vous écrire… ! » Roman, Rimbaud Vérifie les réponses dans le corrigé. Lis ensuite ce qui suit et retiens-le

soif de connaissances. 129. Humour - Prise de distance qui essaie de jeter un oeil neuf sur les conventions en usage pour en dénoncer les dysfonctionnements, mais sans agressivité, а la différence de l'ironie qui est beaucoup moins bienveillante. 130. Hymne - Un hymne est un poème ou chant а la gloire des héros, des dieux. Chant ou texte poétique écrit pour célébrer un personnage (en faire l'éloge) ou un grand événement. Il ne correspond pas à une forme littéraire précise. 131. Hyperbole - Figure