Effets De La Passion De Phèdre

Phèdre, Racine Acte II scène 5 I- Une déclaration déguisée A- L’effacement de Thésée Hippolyte se méprend sur l’origine du trouble de Phèdre, imaginant que c’est son « chaste amour » qui la perturbe. Phèdre utilise alors ce quiproquo pour déguiser son aveu. Racine ne démêle pas dans le portrait de l’objet aimé ce qui appartient à Thésée et ce qui revient à Hippolyte. Ainsi par cette ambiguïté il met en valeur l’aveu honteux de Phèdre. En effet elle parle malgré elle dans le désarroi de

Le destin tragique de Phèdre a inspiré de nombreux écrivains depuis l'Antiquité Jean Racine est l'auteur , il a écrit Phèdre en 1677. Cette œuvre théâtrale tragique  montre les caractéristiques du classicisme .  Ce mouvement artistique et littéraire devient célèbre durant le règne de Louis XIV, Jean Racine travailles les œuvres théâtrale antique.  La scène 5 de l'acte II de Phèdre, montre l'adultère entre Phèdre et Hippolyte, Dans l'œuvre intégrale, cette scène perturbe l'ordre établi et

"Le propre de la passion telle que la conçoit Racine est qu'elle tend à posséder d'abord celui qui l'éprouve; elle est la négation de la liberté, la réfutation vivante de l'orgueil." Paul Benichou Dans Morales du grand siècle, Paul Benichou exprime les fondements de la passion dans les pièces de Racine. En effet, il écrit : "Le propre de la passion telle que la conçoit Racine est qu'elle tend à posséder d'abord celui qui l'éprouve; elle est la négation de la liberté, la réfutation vivante de

Dans la pièce Phèdre de Jean Racine, Phèdre est une héroïne tragique. En effet, dans l'extrait étudié, la fatalité qui s'abat sur elle est clairement exprimée. Par exemple, l'utilisation d'adjectifs comprenant des préfixes privatifs, comme «  inévitables », « incurable » ou « impuissants », démontre que sa passion est fatale et irréversible. Phèdre lutte contre sa passion, mais son combat est vain. Dans sa tirade, Phèdre utilise le champ lexical du combat. Les termes « Mon superbe ennemi », au

trois extraits de pièce de théâtre, Phèdre et Bajazet de Jean Racine, ainsi que d' Othello de William Shakespeare, appartenant toutes au genre tragique, et dont une intense passion fait partie intégrante de chacune de ces pièces. Ces trois extraits font tous partie du mouvement littéraire du classicisme. Au XVIIe siècle, le théâtre s’est notablement inspiré des œuvre des « Anciens », pour qui les auteurs classiques vouaient une grande admiration. Ils ont en effet reproduit la plupart des scénarios

DISSERTATION SUR PHEDRE : Introduction : En 1677, Phèdre constitue l'apogée de l'oeuvre tragique de Racine. Phèdre est une tragédie qui recevra beaucoup de succés mais qui sera très vite censuré par les ennemis de l'auteur, Racine. Ce dernier respecte les 3 régles de la tragédie classique à savoir : la catastrophe = dernier évenement d'une tragédie qui est malheureux (mort ou séparation). Il y a donc obligatoirement des passions violentes qui opposent les personnages et finissent par les

Commentaire de Phèdre, I, 3, v269-306 Exemple de partie rédigée Dans cette tirade, où Phèdre fait l’aveu de son amour pour Hippolyte, la passion est présentée sous deux aspects = titre du I. Elle apparaît d’abord comme un sentiment très brutal = titre du 1) ; elle est ensuite décrite comme une force négative = titre du 2). C’est la brutalité qui, dans un premier temps, caractérise l’amour que ressent Phèdre pour son beau-fils = idée principale. D’une part, ce sentiment est né d’un coup = idée

Tout d’abord, la passion impossible de Phèdre est causée par sa lourde hérédité. En effet, haïssant le Soleil, grand-père de Phèdre, Vénus, la déesse de l’amour, poursuit depuis des siècles maintenant une haine implacable envers sa lignée, conférant à Phèdre donc une aura tragique. Comme le démontre l’extrait qui suit, elle est maudite par la déesse : « Ce n’est plus une ardeur dans mes veines cachées : c’est Vénus tout entière à sa proie attachée. » Le feu qui brûle son corps et son âme n’est donc

Racine, Phèdre Auteur : Né en 1639, Jean Racine devient très vite orphelin et se fait admettre au couvent janséniste où il reçoit une solide éducation morale et religieuse. A partir de 1658 il commence à fréquenter les milieux mondains et littéraires et devient dramaturge : il connaît son premier grand succès avec Andromaque en 1667. Les succès s'enchaînent avec Bérenice (1667), Bajazet (1672), ou Iphigénie (1674). Il intègre l'Académie française en 1673. En 1637, il rompt avec le théâtre et devient

passage se trouve juste après la scène d’aveux d’Hyppolite à Aricie qui répond par les mêmes sentiments. Cela accentue la dimension tragique de passage : l’amour de Phèdre est impossible. Au début, Phèdre (1877) avoue ses sentiments en comparant Hyppolite à son père. Il répond ensuite qu’il comprend sa tristesse face à la mort de Thésée. Phèdre fait alors une déclaration d’amour à Hyppolite en assimilant tout ce qu’elle aimait chez Thésée aux similitudes dans les traits du jeune homme. Elle finit par