Égisthe

avec le coryphée qui représente le peuple. Mais c’est la jeune fille qui mène la danse, de par la longueur de sa tirade et la ponctuation expressive qui montre ses emportements. Emportements contre sa propre mère, Clytemnestre, et son nouvel époux, Egisthe, qui assassinèrent le précédent époux, Agamemnon, père d’Electre. Cette tirade pleine du ressentiment, de l’ardeur et de l’impatience de la jeune Electre correspond bien au mythe. La transmission orale des mythes pendant l’Antiquité, nous laisse supposer

comme les odeurs du sillage d’un parfum.Sa haine est cependant complexe. Cette dernière est marquée par la phrase, « Ce n’est pas que je déteste les femmes, c’est que je déteste ma mère. Et ce n’est pas que je déteste les hommes, c’est que je déteste Égisthe »l.2-3. La haine englobe le duo, la situation : « Tous les motifs que je trouvais de les haïr »l.12, « Je les hais ». Cette haine est particulière enfin, dirigée contre la mère qui a tué son mari. C’est également une haine d’origine qui est à rechercher

dans le contexte d’une guerre imminente, ce dernier formule une demande d’intervention aux hommes politiques influents ? -Le jardinier appartient encore à la tragédie, contre son gré, car, comme dirait le mendiant, il se « déclare », bien avant Egisthe et Electre, car à travers lui, c’est le dramaturge qui se déclare également. II) Le personnage du jardinier 1) La solitude de la nuit de noces -lamento : Pièce de musique vocale, air, chanson, récitatif, de caractère plaintif. P. anal. Récit

pour un roi grand et aimé. Cependant, un aspect tragique reste présent. En effet, malgré les tentatives d'atténuations de la violence, la scène décrite reste une scène de crime. La mort d'Agamemnon est forte et brutale, d'ailleurs, le tueur (Égisthe) mit tellement de puissance dans son geste que « l'épée entailla le marbre » ligne 6. Le mendiant insiste sur ce sujet en répétant : « les assassins on tort de blesser le marbre » ligne 6-7 ce qui marque une certaine obstination de sa part à vouloir

d’Atrée, fils d’Agamemnon qui sacrifia sa propre fille Iphigénie à Artémis pour sa gloire personnelle. Agamemnon expiera sa faute, assassiné par sa femme Clytemnestre assistée de son amant Egisthe. Le mythe précise que, poussé par sa sœur Electre, Oreste vengera la mort de leur père en exécutant Clytemnestre et Egisthe. Il deviendra alors fou. Dans Andromaque Racine hâte donc quelque peu son funeste destin. Hermione, la cousine d’Oreste, est fille de Ménélas et d’Hélène par laquelle arriva la guerre

troupes grecques pendant le siège de Troie. A son retour de Troie, il fut assassiné par sa femme et l’amant de celle-ci. Clytemnestre : Clytemnestre, fille du couple royal de Sparte et sœur d’Hégire, tua Agamemnon afin de monter sur le trône avec Egisthe et de venger la mort de sa fille Iphigénie. Elle mourut assassinée par ses enfants, Oreste et Electre (elle eut quatre enfants avec Agamemnon : Oreste, Electre, Iphigénie et Chrysotémie). Electre : Electre est la fille d’Agamemnon, roi de Myscène

invita Thyeste à un banquet et après avoir assassiné ses neveux il les lui servit comme plat au cours du repas. Il amena Égisthe à le tuer mais celui-ci s’aperçut que Thyeste était son père ; il l’ignorait car il avait été élevé par Atrée. Sur la foi d’un oracle Thyeste pourrait se venger de son frère s’il avait un fils né de sa propre fille, Pélopia. Egisthe était donc ce fils. Egisthe finit par tuer Atrée avec l’aide de son père. Il régna donc avec lui. Mais après le meurtre d’Atrée, les deux fils

fils survivant Egisthe. Ménélas épouse Hélene la plus belle femme de Grèce, mais est enlévée par Paris, un troyen, qui résultera par la Guerre de Troie. Agamemnon épouse Clytémnestre, la soeur d'Hélène, qui donnera Iphigénie, Oreste, et Electre. Agamemnon prend la tête des troupes grecques pour récupérer Hélène, mais pour avoir un vent favorable ( il est bloqué sur les plages d'Aulis ) et l'appui des dieux, il doit sacrifier sa fille Iphégénie. Pendant que la guerre se déroule, Egisthe veut venger

pensée Égisthe, que venait d’immoler le fils d’Agamemnon, l’illustre Oreste ; en se ressouvenant de ce prince, il adresse ces paroles aux immortels : « Hélas ! les hommes accusent sans cesse les dieux ; ils disent que c’est de nous que viennent les maux, et pourtant c’est par leurs propres attentats que, malgré le destin, ils souffrent tant de douleurs. Ainsi maintenant Égisthe s’est uni, malgré le destin, à l’épouse d’Atride, et même il à tué ce héros qui revenait d’Ilion, quoique Égisthe sût l’affreuse

dans le contexte d’une guerre imminente, ce dernier formule une demande d’intervention aux hommes politiques influents ? -Le jardinier appartient encore à la tragédie, contre son gré, car, comme dirait le mendiant, il se « déclare », bien avant Egisthe et Electre, car à travers lui, c’est le dramaturge qui se déclare également. Le personnage du jardinier 3) La solitude de la nuit de noces -lamento : Pièce de musique vocale, air, chanson, récitatif, de caractère plaintif