Égisthe

déteste pas les hommes et les femmes, elle déteste son père et sa mère. Elle va utiliser une antithèse à la ligne 10-11 : « Ce n’est pas que je déteste les femmes, c’est que je déteste ma mère. Et ce n’est pas que je déteste les hommes, je déteste Égisthe. ». Celle-ci sert à Electre à éclaircir son frère sur le fait qu’elle ne déteste ni les hommes ni les femmes en général, mais seul deux en particulier. Elle veut insister sur l’idée que c’est entièrement à cause d’eux qu’elle éprouve une haine farouche

sa propre fille, va accomplir le destin de sa race. Il se nomme Egisthe et, non content d’avoir séduit la femme d’Agamemnon, il tue ce prestigieux cousin, roi de Mycènes et “roi des rois’. Sept ans après la mort de son père, Oreste, fils d’Agamemnon, écarté d’Argos par sa mère y revient pour retrouver sa soeur Electre, qui le pousse à accomplir son inexorable destin. Aidé par Electre, Oreste venge la mort de son père en tuant Egisthe et Clytemnestre, et reprend le trône d’Argos. La fortune dramatique

proche, l15 : stmt de trahison, blâme envers lui-même Lorenzo utilise toute une série de références mythologiques, auxquelles il s’identifie. La plus explicite est celle se référant à Oreste et à Égisthe : Oreste, fils d’Agamemnon et de Clytemnestre, a en effet vengé son père, tué par sa mère et son amant Égisthe. La famille d’Agamemnon, celle des Atrides, était maudite depuis plusieurs générations. Sentiment de crainte et de peur : champs lexical de la peur Paradoxe : « j’ai peur de tirer l’épée » fatalité

prit pour amant Egisthe. Quand Agamemnon revint triomphant avec la princesse troyenne Cassandre, Clytemnestre chercha à venger la mort d’Iphigénie, et avec l’aide d’Egisthe, elle assassina son mari et Cassandre. A la lecture du roman, on peut comparer Clytemnestre à Mme Raquin qui apparaît comme une mère vengeresse qui « tue du regard » les assassins de son fils. De même, on peut effectuer une autre comparaison entre Thérèse, Laurent et Camille et Clytemnestre, Egisthe et Agamemnon : Thérèse

conflits naissent. ex 1 : la définition de l’adultère pour Electre n’est pas la même que pour Clytemnestre. Ce problème nous est révélé par le vocabulaire qu’elles emploient. ex 2 : Egisthe et Electre sont d’accord sur un point : sauver Argos. Pourtant, ce terme correspond à deux choses clairement différentes. Egisthe veut sauver la ville des corinthiens, or Electre veut la sauver de la corruption et du mensonge. Ensuite, dans la tragédie, les mots sont à la base de l’engrenage infernal qui conduit

Tisbe. », on a alors de la compassion pour lui malgré tout les crimes qu'il a pu commettre parce qu'on peut s'imaginer être à sa place, imaginer ce qu'on peut ressentir lorsqu'on est à sa place. Dans la pièce « Les Mouches » de Jean-Paul SARTRE, Egisthe un tyran regrette d'avoir dû punir Électre ; ce qui est inattendu : « Je regrette d'avoir dû punir Électre », il a été obliger de la punir. Ici le tyran souffre et il le montre des paroles pleins de désespoir : « Mais je suis une coque vide : une

Les raisons de cet acte de Clytemnestre sont discutées par les poètes : les mythes offraient, en effet, matière à des débats contradictoires et argumentés. Ou bien Clytemnestre devint criminelle en tuant son mari parce qu’elle avait été séduite par Égisthe, le dernier enfant de Thyeste, le treizième, qui avait survécu au massacre de ses frères (c’est l’explication donnée par Homère - qui ne mentionne pas le sacrifice d’Iphigénie - et par Pindare), ou bien elle vengeait sa fille tuée à Aulis (selon l’interprétation

« Les Choéphores » s’ouvre sur Oreste venu sur la tombe de son père lui promettre de le venger et se poursuit dans le palais des Atrides. Se faisant passer pour un étranger venu apporter la nouvelle de sa propre mort, il parvient à entrer et tue Égisthe puis sa mère. Mais, il ne tarde pas à être poursuivi par les Gorgones, les déesses vengeresses envoyées par la défunte Clytemnestre. « Les Euménides » se concentre sur le jugement d’Oreste. Le jeune homme, sur les conseils d’Apollon, est venu implorer

nouveaux personnages : le personnage du Mendiant (témoin, détective, accoucheur de vérité, joue le rôle de porte-parole du destin qu’il met en lumière. Il commente les paroles et les actions des personnages. Il est l’interlocuteur des protagonistes Egisthe et Electre qu’il guide et éclaire dans la voie qui les mène à la réalisation de leurs destins réciproques.), les Euménides (Elles remplacent le rôle des Chœurs. Les Euménides sont les divinités de la vengeance, petites filles au début de la pièce

pour lui. Bref, la conscience d'Oreste s'est emparée d'une certaine liberté et c'est avec responsabilité qu'il commence à prendre de grandes décisions pour le bienfait des autres. Ensuite, Oreste sait qu'il a fait du mal à Clytemnestre et Égisthe, mais cela était pour lui un moyen de libérer le peuple et il assume son acte solidement et ne succombe pas sous l'angoisse que cela lui procure. Il refuse de laisser les autres se faire dicter tout ce qu'ils doivent faire, il refuse le quiétisme