Égisthe

sa manière. si j'étais resté tranquille au fond de mes solitudes de Cafaggiuolo, il ne serait pas venu m'y chercher, et moi, je suis venu le chercher à Florence. Pourquoi cela ? Le spectre de mon père me conduisait−il, comme Oreste, vers un nouvel Egisthe ? M'avait−il offensé alors ? Cela est étrange, et cependant pour cette action, j'ai tout quitté ; la seule pensée de ce meurtre a fait tomber en poussière les rêves de ma vie ; je n'ai plus été qu'une ruine, dès que ce meurtre, comme un corbeau sinistre

sa manière. si j’étais resté tranquille au fond de mes solitudes de Cafaggiuolo, il ne serait pas venu m’y chercher, et moi, je suis venu le chercher à Florence. Pourquoi cela ? Le spectre de mon père me conduisait-il, comme Oreste, vers un nouvel Egisthe ? M’avait-il offensé alors ? Cela est étrange, et cependant pour cette action, j’ai tout quitté ; la seule pensée de ce meurtre a fait tomber en poussière les rêves de ma vie ; je n’ai plus été qu’une ruine, dès que ce meurtre, comme un corbeau sinistre

sa manière. si j’étais resté tranquille au fond de mes solitudes de Cafaggiuolo, il ne serait pas venu m’y chercher, et moi, je suis venu le chercher à Florence. Pourquoi cela ? Le spectre de mon père me conduisait-il, comme Oreste, vers un nouvel Egisthe ? M’avait-il offensé alors ? Cela est étrange, et cependant pour cette action, j’ai tout quitté ; la seule pensée de ce meurtre a fait tomber en poussière les rêves de ma vie ; je n’ai plus été qu’une ruine, dès que ce meurtre, comme un corbeau sinistre

séduisant, et qui ne laissait pas d'avoir pour son compte des prétentions, qu'il ne montrait guère que par sa mauvaise humeur. Il en prit beaucoup contre moi, quoique j'aimasse à l'entendre jouer de la flûte, dont il jouait assez bien. Ce nouvel Égisthe grognait toujours quand il me voyait entrer chez sa dame : il me traitait avec un dédain qu'elle lui rendait bien. Il semblait même qu'elle se plût, pour le tourmenter, à me caresser en sa présence ; et cette sorte de vengeance, quoique fort de mon

sa manière. Si j’étais resté tranquille au fond de mes solitudes de Cafaggiuolo, il ne serait pas venu m’y chercher, et moi, je suis venu le chercher à Florence. Pourquoi cela ? Le spectre de mon père me conduisait-il, comme Oreste, vers un nouvel Egisthe ? M’avait-il offensé alors ? Cela est étrange, et cependant pour cette action j’ai tout quitté. La seule pensée de ce meurtre a fait tomber en poussière les rêves de ma vie ; je n’ai plus été qu’une ruine, dès que ce meurtre, comme un corbeau sinistre

fonction essentielle est la vengeance du crime. Ce sont elles qui causent les malheurs  chez  les  Atrides  après  le  sacrifice  d’Iphigénie  par  Agamemnon.  Ce  sont  elles  qui  poussent Clytemnestre à tuer son mari, et Oreste à venger son père en tuant sa mère  et  Égisthe,  l’amant  de  celle‐ci.  Lorsqu’elles  s’emparent  d’une  victime,  elles  la  tourmentent  et  la  torturent  jusqu’à  ce  qu’elle  soit  rendue  folle.  Chez  Virgile,  elles  tourmentent les âmes des morts de leurs fouets et les terrifient avec leurs serpents au 

prétends qu’ici vous manquez à l’observation ou à la divination. C’est fait de tête et non d’après nature. Et, en effet, les passions sont féroces. Une fois déchaînées, tant qu’elles ne sont pas assouvies, elles n’ont pas de cesse. Si Clytemnestre et Egisthe, s’aimant à la fureur, n’avaient pu se posséder complètement qu’à côté du cadavre tout chaud et saignant d’Agamemnon, le cadavre d’Agamemnon ne les aurait pas gênés, au moins pour les premières nuits. Aussi je ne comprends rien à vos amants, à leurs

prétends qu’ici vous manquez à l’observation ou à la divination. C’est fait de tête et non d’après nature. Et, en effet, les passions sont féroces. Une fois déchaînées, tant qu’elles ne sont pas assouvies, elles n’ont pas de cesse. Si Clytemnestre et Egisthe, s’aimant à la fureur, n’avaient pu se posséder complètement qu’à côté du cadavre tout chaud et saignant d’Agamemnon, le cadavre d’Agamemnon ne les aurait pas gênés, au moins pour les premières nuits. Aussi je ne comprends rien à vos amants, à leurs

prétends qu’ici vous manquez à l’observation ou à la divination. C’est fait de tête et non d’après nature. Et, en effet, les passions sont féroces. Une fois déchaînées, tant qu’elles ne sont pas assouvies, elles n’ont pas de cesse. Si Clytemnestre et Egisthe, s’aimant à la fureur, n’avaient pu se posséder complètement qu’à côté du cadavre tout chaud et saignant d’Agamemnon, le cadavre d’Agamemnon ne les aurait pas gênés, au moins pour les premières nuits. Aussi je ne comprends rien à vos amants, à leurs

Déïphobe après la mort de Paris; les Grecs triomphent et Ménélas a pitié d’elle et ne la tue pas; repartent ensemble. Agamemnon : Le roi dans l’Illiade du commandement suprême de l’armée achéenne. Un Atride. Marié à Clytemnestre (sœur d’Hélène) : Égisthe à son retour de Troie l’inviet à un grand banquet et le tue ainsi que ses compagnons; d’autres légendes disent que sa femme l’aurait également frappé ; Oreste vengera son père.