Électre

sur les hommes ). La tragédie reste à Athènes liée au monde de la religion. Notamment au cours des dionysies, où il y avait un concours entre les poètes. Chacun présente quatre pièces. On y voit souvent représenter les mêmes mythe ( Oeudipe, Electre... ). Cela permettait réflexions générales. Oeudipe est-il coupable? Rapport homme/dieu. Morale? Voir histoire d'Agamemnon, d'Oreste, des Atrides... Ces histoires posent des problèmes fondamentaux de cette époque. Hegel dans l'Esthétique et La

Dionysies (dix-huit), et n'y figure jamais dernier. Son théâtre rompt avec la trilogie « liée » et approfondit les aspects psychologiques des personnages. Ses pièces mettent en scène des héros, souvent solitaires et même rejetés (Ajax, Antigone, Œdipe, Électre), et confrontés à des problèmes moraux desquels naît la situation tragique. Comparé à Eschyle, Sophocle ne met pas ou peu en scène les dieux, qui n'interviennent que par des oracles dont le caractère obscur trompe souvent les hommes, sur le mode de

l'impact de certains moments dramatiques dans la pièce. Aussi, le fait que ces moments dramatiques sont joués sur scène signifie qu’ils sont renforcés par la puissance visuelle, et donc il y a un fort sens d’engagement humain. Par exemple, quand Électre apparaît lors de la cérémonie des morts, vêtue de blanc, elle se révolte contre la religion, donc initialement elle semble comme si elle représente l'existentialisme, comme elle tente d'exposer l’arnaque qui est la religion. De plus, la révolte d’Électre

crée » (…) A la lecture comme aux répétitions, il n’existe qu’une moitié de pièce »(M. Descotes) (exemples). 4. Quelquefois prisonnier de son passé… • Dans le cas précis des réécritures, le théâtre prisonnier de son passé (exemples : Antigone, Electre…) ( un minimum de cohérence avec le personnage mythique exigé. 2. Un espace de liberté et d’imagination ; un grain de folie ? 1. « L’imagination la plus folle », essence même du théâtre • Un genre de l’absurdité :  dans le lieu : 100 m2 (la

et le frère) , il faut comprendre ce vers au sens symbolique. La femme aimée (Marie Daubrun ?) est une "âme soeur", une soeur d'élection ; il s'agit d'un amour idéalisé, spiritualisé. Cf. : "Pour rafraîchir ton coeur, nage vers ton Electre !" Electre est la soeur d'Oreste. L'amour épuré développe la fraternité des esprits et des coeurs. "Songe à la douceur" : assonances en "ou, "on", eu" et allitérations en "s" : songe, douceur. "Songe" : Dimension onirique qui renvoie au titre

sur scène les héros tragiques. Il essaye de résoudre l’énigme avec Œdipe dans l’Œdipe Roi de Sophocle. Mais ce que le spectateur recherche avant tout dans la tragédie c’est la passion : que ce soit la soif de vengeance et de justice réclamée par Electre ou la déclamation de l’amour incestueux d’une mère pour son fils dans la Phèdre de Racine. En plus de prendre plaisir à regarder l’action, il prend plaisir à s’identifier aux personnages. Le publicest pris par l’illusion et il doit lui aussi souffrir

de l'oeuvre. Il offre en même temps une vision et une audition aux spectateurs. C'est pourquoi de l'Antiquité jusqu'au siècle classique les mythes sont souvent repris dans les tragédies (le mythe d'Electre dans Les Euménides d'Eschyle, Electre d'Euripide et Electre de Sophocle). Notons encore que nos dramaturges les plus célèbres comme Corneille, Molière ou encore Racine étaient à la fois auteurs et metteurs en scène, et que leurs représentations respectives étaient le reflet de l'aboutissement de

Ménélas et Agamemnon. Ménélas devient roi de Sparte et épouse Hélène, dont l’enlèvement par Pâris sera à l’origine de la guerre de Troie. Agamemnon règne sur Mycènes et Argos, et épouse Clytemnestre dont il a deux filles et un garçon : Iphigénie, Electre et Oreste. Agamemnon fut nommé chef de l’armée grecque pour mener la guerre contre Troie, mais avant que la flotte d'Agamemnon ne soit partie, les vents s'arrêtèrent soudain, immobilisant les navires. Agamemnon avait offensé la déesse Artémis

Bacchantes, Électre, Iphigénie en Tauride et Les Troyennes. Il s'est illustré par ses thèmes variés, sa technique d'argumentation et les libertés qu'il prenait avec la mythologie. Mais au centre de son inspiration se trouve un profond pessimisme, heureusement corrigé par son désir de croire : ses personnages, tendres et fragiles, sont tous emportés par le tragique destin des hommes et nous font penser à l'œuvre d'un autre poète, Virgile. Bibliographie : Les Bacchantes Électre Héraclès

Oreste. Suite au meurtre de son père Agamemnon par sa mère Clytemnestre aidée de son amant Egisthe, Oreste regagne sa patrie. Il se recueille sur la tombe de son père, dix ans après son exil, aux côtés de sa sœur Electre, qui peine à le reconnaître. Dans un long dialogue, Electre lui fait part de la haine qu’elle voue à sa mère et incite son frère à sauver leur honneur. Le Chœur, qui est un personnage omniprésent dans ce texte, rappelle à Oreste son devoir de vengeance. En rusant, Oreste parvient