Elle Est Debout Sur Mes Paupières

tant songer tout un jour ! Le vent de l'autre nuit l'a jeté bas ! Le marbre Au souffle du matin tournoie, épars. C'est triste De voir le piédestal, où le nom de l'artiste Se lit péniblement parmi l'ombre d'un arbre, Oh ! C’est triste de voir debout le piédestal Tout seul ! Et des pensés mélancoliques vont Et viennent dans mon rêve où le chagrin profond Évoque un avenir solitaire et fatal. Oh ! C’est triste ! - Et toi-même, est-ce pas ! Es touchée D'un si dolent tableau, bien que ton œil

». Or cette plongée en soi-même autorise le renversement des images négatives scandant le poème depuis son ouverture : de l'horizontalité soumise (« Au bout du petit matin, cette ville plate étalée ») à la verticalité libératrice (« et nous sommes debout maintenant, mon pays et moi »), de la parole empêchée d'une « foule criarde si étonnamment passée à côté de son cri » au surgissement viril d'un mot longtemps attendu et proprement inouï : « Ma négritude n'est ni une tour ni une cathédrale ». Le point

promptement, je me couchai, et, pour en finir avec ces sottes frayeurs, je fermai bientôt les yeux en me tournant du côté de la muraille. Mais il me fut impossible de rester dans cette position : le lit s'agitait sous moi comme une vague, mes paupières se retiraient violemment en arrière. Force me fut de me retourner et de voir. Le feu qui flambait jetait des reflets rougeâtres dans l'appartement, de sorte qu'on pouvait sans peine distinguer les personnages de la tapisserie et les figures des

ou rotatif, ouvrant et fermant les yeux comme aux yeux de-la-ports jaune, rouge et vert, en regardant la nuit gainé de mer couverte de navires, les yeux de vie de la terre hospitalière disant, par le seul mouvement mécanique et régulier de leurs paupières : «Je suis ici, je suis Trouville, je suis Honfleur, je suis la rivière Audemer.." Et au-dessus de tout le reste, si haut que, de cette distance, il pourrait être prise pour une planète, le phare aérien de Etouville a montré la voie à Rouen à travers

façon que les yeux s'ouvrent un bref instant et se ferment plus longtemps. Observez le patient : s'il présente la moindre difficulté pour ouvrir ses yeux, renforcez la suggestion de la façon suivante : TOME II - 80 - TECHNIQUES SECRÊTES « Vos paupières s'alourdissent de plus en plus… Bientôt vous ne pourrez plus ouvrir les yeux... Bien que je continuerai à compter, vous ne pourrez plus ouvrir vos yeux... Vos yeux se ferment et restent fermés... Vous ne pouvez plus ouvrir les yeux... Vos yeux sont

dans un geste de colère. Son laboratoire était dans un très grand désordre et il ne trouvait plus ses plumes. Le docteur, après un bon moment, avait retrouvé ses copies qu’il cherchait désespérément. Ce savant fascinait le jeune homme, qui se tenait debout derrière lui, sans dire un mot. Il était plongé dans ses pensées, observant attentivement ce savant extraordinaire qui était son modèle depuis tant d’années. Puis un bruit, un tapement aigu et très régulier, l’arracha à ses pensées. Ce bruit se rapprochait

faire, je revins aux vêpres. Les enfants de la maîtrise en robes blanches et les élèves du petit séminaire de Saint-Nicolas-du-Chardonnet qui les assistaient, étaient en train de chanter ce que je sus plus tard être le Magnificat. J'étais moi-même debout dans la foule, près du second pilier à l'entrée du chœur à droite du côté de la sacristie . Et c'est alors que se produisit l'événement qui domine toute ma vie. En un instant mon cœur fut touché et je crus . Je crus, d'une telle force d'adhésion,

voix lui parviennent : des deux côtés et du haut. Elles s’enchainent sans interruption sauf aux endroits indiqués et s’enchainent sans ordre logique et sans propos clairs, avec de nombreuses répétitions. L’homme ne fait rien, il lève et baisse ses paupières ( didascalie) Les voix racontent diverses phases de la vie d’un homme : celle de A : un homme d’âge mûr, celle B : un jeune homme, et celle de C : un vieillard. A se rappelle de son enfance et où il se cachait. B évoque l’amour et les vœux de l’union

vous ne sauterez plus. Si l’on hésite au-delà de quatre minutes, on ne saute jamais. C’est prouvé. Or je vous observe depuis huit minutes déjà. Il sourit et le soleil vint heurter avec violence les gemmes de ses dents. Ébloui, je dus battre des paupières. Il me fixa avec gravité. — Je ne vous demande que vingt-quatre heures. Donnez-lesmoi. Si je n’arrive pas à vous convaincre de vivre, demain, ici, à la même heure, mon chauffeur vous ramènera et vous vous suiciderez. Il fit un geste et j’aperçus

travers d’un labour, arriva d’un tel galop devant la vache, que celle-ci, effrayée, stupide, s’arrêta net. Déjà, il dénouait la corde, il asseyait la fille dans l’herbe. – Tu n’as rien de cassé ? Mais elle ne s’était pas même évanouie. Elle se mit debout, se tâta, releva ses jupes jusqu’aux cuisses, tranquillement, pour voir ses genoux qui la brûlaient, si essoufflée encore, qu’elle ne pouvait parler. – Vous voyez, c’est là, ça me pince... Tout de même, je remue, il n’y a rien... Oh ! j’ai eu peur