En Bateau Paul Verlaine

connut un heureux printemps, faisant de longues promenades au bois d’amour ou sous les marronniers des allées de la ville. La sève montait : il fut amoureux, écrivit de légers poèmes. Il en recopia vingt-deux dans un cahier qu’il confia à son ami, Paul Demeny, poète également. Le 24 mai 1870, il en envoya trois à Banville, le poète « moderne » du moment, disant dans sa lettre : « Je me suis mis, enfant touché par le doigt de la muse, pardon si c’est banal, à dire mes bonnes croyances, mes espérances

anthologie avec de grands noms comme Victor Hugo, Gérard de Nerval, Alphonse de Lamartine, Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud et Paul Verlaine. A mes yeux cette période est l'âge d'or de la poésie, elle a vécu ses plus grands moments de gloire. Pour conclure mon tracé historique je suis presque remonté jusqu'à nos jours avec Guillaume Apollinaire ou encore Liberté de Paul Eluard . Pour donner une dimension personnelle à mon anthologie j'y ai introduit quelques poèmes qui ont marqué mon curriculum

Marbeuf (1628) Le second poème est un poème en prose « ondine » écrit par Bertrand Aloysius. Il est tiré de gaspard de la nuit, fantaisie à la manière de Rembrandt et de Callot III, 9 publié en 1842. Le troisième poème est quant à lui un poème de Paul Verlaine, « il pleure dans mon cœur » tirée du recueil Sans parole (1874). « Le pont de Mirabeau » de guillaume Apollinaire est le quatrième poème de ce florilège. « Le pont de Mirabeau » est tiré d’Alcool recueil de poème parut en 1913. Enfin le dernier

voyage immobile comme l'avait fait avant lui Xavier de Maistre avec "Voyage autour de ma chambre" (1795). Mais là encore déception, c'est la réalité grise du spleen qui a le dernier mot. Le dernier voyage : la mort vécue comme un voyage en bateau (le bateau de Charon, le passeur des morts dans l'Antiquité) "O mort vieux capitaine", "levons l'ancre"... Mais toujours le même doute. L'exotisme, c'est le rêve de pays lointains, différents de la grisaille parisienne. Étudie les rapports entre exotisme

2.1 Alfred de Musset- Venise : Analyse + Biographie : p.4 2.2 Alfred de Musset- Madrid : Analyse + Biographie : p.7 2.3 Guillaume Apollinaire- Le Pont Mirabeau : Analyse + Biographie : p.9 2.4 Paul Verlaine- Paris : Analyse + Biographie : p.12 2.5 Maurice Carême- Ville : Analyse + Biographie : p.14 2.6 Emile Verhaeren- Londres : Analyse + Biographie : p.16 3. Choix des poèmes : p.18 4. Conclusion : p

Texte C - Paul Eluard : «La Dame de carreau», Les Dessous d'une vie, 1926 Texte D - Claude Roy : «Tant», Le Voyage d'Automne, 1987.   Texte A - Paul Verlaine : «Mon rêve familier», Poèmes saturniens, 1866. Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend. Car elle me comprend, et mon cœur, transparent Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un

vie, il aimait la mort » p 6-8 3. Joachim Du Bellay  « Las où est maintenant … » p 9-11 4. Alfred de Musset  « La nuit d’octobre » v.198-217 La Muse p 12-14 5. Paul Verlaine  « Mon rêve familier », Melancholia, VI p 15-17 6. Arthur Rimbaud  « Sensation » p 18-20 7. Paul Eluard  « La Terre est bleue comme une orange … » p 21-23 8. Gérard de Nerval  « Elle a passé la jeune fille … » p 24-26 9. Alan Seeger « I have a rendez-vous with

Sensation de Rimbaud I] Présentation a) L'auteur Arthur Rimbaud est né à Charleville en 1854. A 16 ans, Rimbaud commet sa première fugue. L'année suivante, en 1871, lors d'une nouvelle escapade, il fait la connaissance à Paris de Paul Verlaine à qui il avait envoyé ses poèmes. Toute son œuvre, Arthur Rimbaud l'a écrite en six ans, entre l'âge de quinze et de vingt ans, puis il s'est tu jusqu'à sa mort. Lorsqu'il meurt, atteint d'une tumeur cancéreuse au genou, en 1891, à l'âge de trente-sept

ainsi d'y parvenir par « le long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens » Rimbaud compose encore, jusqu'à rencontrer Paul Verlaine, qu'il admire. A Paris où il le rejoint, après avoir produit son nouveau chef-d’œuvre Le Bateau ivre, les deux auteurs nouent des relations malgré le mariage de Paul Verlaine. Après des conflits et un retour à Bruxelles, Verlaine tire un coup de revolver contre Rimbaud, acte pour lequel il est incarcéré. Rimbaud publie Une saison en enfer dans la clandestinité

moins en donner une idée. Mais il s’agit au sens strict du terme d’une école littéraire lancée par le manifeste de Jean Moréas en 1886, dans lequel il reconnaît Rimbaud, Verlaine et Mallarmé comme maîtres du symbolisme. Jean Moréas, René Ghil et Jules Laforgue en sont les grands représentants. Les emblèmes du symbolisme Paul Verlaine pratique un art de la suggestion. Ses principaux recueils confèrent le primat absolu à la musique, seule capable de transporter l’âme vers des ailleurs inconnus. Arthur