En Bateau Verlaine

humaniste, il veut une poésie inspirée de l'antiquité tant au niveau des thèmes qu'au niveau de la mythologie; il renoue avec Homère, Virgile et Horace. Il prône un style savant, plein d'images. Ronsard meurt le 27 décembre 1585. * Paul Verlaine La famille de Verlaine appartient à la petite bourgeoisie : son père, comme celui de Rimbaud, est capitaine dans l’armée. Installé avec sa mère suite au décès de son père, il fréquente les cafés et salons littéraires parisiens puis, en 1866, collabore au premier

siècle 2 dissyllabe Idem 3 trisyllabe Idem 4 tétrasyllabe Souvent utilisé dans une décomposition en plusieurs vers de l’alexandrin 4/4/4 6 Hexamètre Moitié d’alexandrin, utilisé comme tel le plus souvent. 7 heptasyllabe Rare, vers préféré de Verlaine avec l’ennéasyllabe (9) 8 octosyllabe Très souple, très expressif, rythme interne peu varié 10 décasyllabe Musical, souple, léger. 12 alexandrin Le vers le plus fréquent, le plus complexe dans sa scansion. Malmené à compter du romantisme.

l’espace infini poursuivant ton chemin, Du moins jette au passage, astre errant et rapide, Un regard de pitié sur le théâtre vide De tant de maux soufferts et du labeur humain. Louise Ackermann * Clair de lune On tangue on tangue sur le bateau La lune la lune fait des cercles dans l’eau Dans le ciel c’est le mât qui fait des cercles Et désigne toutes les étoiles du doigt Une jeune Argentine accoudée au bastingage Rêve à Paris en contemplant les phares qui dessinent la côte de France

Verhaeren : La révolte - Victor Hugo : Bêtise de la guerre Troisième thème : Les paysages page 11 - Paul Verlaine : Dans l’interminable Quatrième thème : La fuite du temps (tempus fugit) page 14 - Paul-Jean Toulet : Aimez-vous le passé - Louis Aragon : Je chante pour passer le temps Cinquième thème : Les pouvoirs de la poésie et du poète page 18 - Paul Verlaine : A Charles Baudelaire - Francis Etienne Sicard : Gymnopédies de lettres Sixième thème : Objets animés et inanimés

HYPERLINK http//www.comptoirlitteraire.com www.comptoirlitteraire.com Andr Durand prsente Le bateau ivre (1871) Pome de RIMBAUD Comme je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guid par les haleurs Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles, Les ayant clous nus aux poteaux de couleurs. 5 Jtais insoucieux de tous les quipages, Porteur de bls flamands ou de cotons anglais. Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages, Les Fleuves mont laiss descendre o je

DANIELEWSKI Mark Z 1 www.comptoirlitteraire.com André Durand présente ‘’Le bateau ivre’’ (1871) Poème de RIMBAUD Comme je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guidé par les haleurs : Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles, Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs. 5 J'étais insoucieux de tous les équipages, Porteur de blés flamands ou de cotons anglais. Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages, Les Fleuves m'ont laissé

"Aube" de Rimbaud ou l’angoisse de l’automne dans "l’Ennemi" de Baudelaire… • La poésie est donc nécessaire puisqu’elle me permet de vivre avec plus d’intensité et de sens ma propre nature humaine : la plainte du mal-aimé dans Gaspard Hauser de Verlaine... 2. Pourtant certains l’ont conçue comme une évasion à la découverte de terres nouvelles • La vie ordinaire n’est pas belle, elle est grise et étouffante : le thème de l’exil dans "le Cygne" de Baudelaire… • La poésie est alors un refuge, une

 www.comptoirlitteraire.com André Durand présente ‘’Le bateau ivre’’ (1871) Poème de RIMBAUD Comme je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guidé par les haleurs : Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles, Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs. 5 J'étais insoucieux de tous les équipages, Porteur de blés flamands ou de cotons anglais. Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages, Les Fleuves m'ont laissé descendre où

flûtante, l’affirmation benoîte, mi-gâteuse mi-candide, avec là-dessous un peu de férocité flouée, la déambulation louis-philipparde au Luxembourg et l’œil tiré vers la coupole : c’est un topos, Banville, nous l’avons tous rencontré cent fois. Enfin par Verlaine on sait très précieusement qu’il ressemblait de façon frappante au Gilles de Wat-teau, à s’y méprendre si d’aventure le Gilles déambulait dans Paris - qu’il ressemblait donc à Charles Carreau, curé de Nogent-sur-Marne et modèle de Watteau, et nul

chez Verlaine dans « Bateau ivre » dans « Les illuminations ». Le poème « Annie » mettant en scène Guillaume de Lorris, auteur apprécié par le poète. Nous pouvons aussi retrouver des références évidentes à Verlaine dans « Les colchiques » ou dans les « à la santé » qui fait songer aux poèmes qu’il avait écrit en prison. « Automne malade » et les nombreux autres poèmes d’Apollinaire sur cette saison on ce thème commun avec « Hymne à l’automne » de Ronsard et « Chanson d’automne » de Verlaine. « Lul