Étang de l'Or

leur travail austère, – S’incliner, pénitents fauves et timorés, Les Guerriers saints devant les Poëtes sacrés ! Une connexité grandiosement alme Liait le Kçhatrya serein au Chanteur calme, Valmiki l’excellent à l’excellent Rama : Telles sur un étang deux touffes de padma. – Et sous tes cieux dorés et clairs, Hellas antique, De Spartè la sévère à la rieuse Attique, Les Aèdes, Orpheus, Alkaïos, étaient Encore des héros altiers et combattaient. Homéros, s’il n’a pas, lui, manié le glaive, Fait

monotonie Du métal, du marbre et de l’eau. Babel d’escaliers et d’arcades, C’était un palais infini, Plein de bassins et de cascades Tombant dans l’or mat ou bruni ; Et des cataractes pesantes, Comme des rideaux de cristal, Se suspendaient, éblouissantes, À des murailles de métal. Non d’arbres, mais de colonnades Les étangs dormants s’entouraient, Où de gigantesques naïades, Comme des femmes, se miraient. Des nappes d’eau s’épanchaient, bleues, Entre des quais roses

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main de petites montagnes, hautes depuis vingt jusqu’à cinquante et soixante pierds, ce qui forme une infinité de petits vallons. Des canaux d’une eau claire arrosent le fond de ces vallons, et vont se joindre en plusieurs endroits pour former des étangs et des mers ». Au Nord ouest se situe le point culminant du jardin appelé Zibi Shangfang et à l’est une vaste étendue d’eau surnomée Fu Hai (la mer du bonheur). Une déclinaison du terrain allant du nord ouest vers le sud est permet le découlement

cabinet d’appartement : il est « toujours couvert / D’une vaste et haute tenture » et Prend son ameublement tout vert Des propres mains de la nature (ode VII) L’eau elle-même participe de ce mouvement de métamorphose : changeant d’aspect, selon que « l’or » des feux du soleil se mêle à son « cristal fondu », ou selon que l’amoureux 46 E. BLANC : LA MAISON DE SYLVIE : CHANGEMENTS ET CONTINUITÉ Zéphyre, jaloux du soleil, la dérobe à ses rayons en cachant « son front » sous des feuilles sèches

suis Autrefois, Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde! Remember! Souviens-toi! prodigue! Esto memor! (Mon gosier de métal parle toutes les langues.) Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or! Souviens-toi que le Temps est un joueur avide Qui gagne sans tricher, à tout coup! c'est la loi. Le jour décroît; la nuit augmente; souviens-toi! Le gouffre a toujours soif; la clepsydre se vide. Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard,

qu'on va bien plus à son aise quand on tourne sur son axe que quand on marche sur ses pieds. Les voilà donc revenus d'où ils étaient partis, après avoir vu cette mare, presque imperceptible pour eux, qu'on nomme la Méditerranée, et cet autre petit étang qui, sous le nom du grand Océan, entoure la taupinière. Le nain n'en avait eu jamais qu'à mi−jambe, et à peine l'autre avait−il mouillé son talon. Ils firent tout ce qu'ils purent en allant et en revenant dessus et dessous pour tâcher d'apercevoir

un indicateur du développement économique d'un pays. Selon une étude des Nations Unies, l'eau pourrait même devenir, d'ici à 50 ans, un bien plus précieux que le pétrole. C’est dire toute l’importance de cette ressource que certains appellent déjà « l’or bleu ». Avoir accès à l’eau est donc devenu un enjeu économique puissant à l’échelle planétaire qui pourrait devenir, dans le siècle à venir, l'une des premières causes de tensions internationales. Il est vrai que plus de 40 % de la population mondiale

qu'on va bien plus à son aise quand on tourne sur son axe que quand on marche sur ses pieds. Les voilà donc revenus d'où ils étaient partis, après avoir vu cette mare, presque imperceptible pour eux, qu'on nomme la Méditerranée, et cet autre petit étang qui, sous le nom du grand Océan, entoure la taupinière. Le nain n'en avait eu jamais qu'à mi−jambe, et à peine l'autre avait−il mouillé son talon. Ils firent tout ce qu'ils purent en allant et en revenant dessus et dessous pour tâcher d'apercevoir

femme et le serpent, mais ici il s’agit des yeux3 « où rien se révèle de doux ni d’amer, » et ces yeux « sont deux bijoux froids où se mêle l’or avec le fer ». Les yeux d’un reptile sont glacés et vides4. Les yeux, dont parle le poète sont mystérieux, dangereux et sans expression. Baudelaire joue ici avec des contradictions. On a « doux » et « amer », on a « l’or » et « le fer », des goûts opposants et des couleurs et des matériaux différents. C’est la lumière contre la noire, la chaleur contre la froideur