Eteindre Ce Fanal Perfide

Forestier entra et lui serra la main avec une familiarité cordiale qu’il ne lui témoignait jamais dans les bureaux de La Vie Française. « Ces deux dames vont arriver ensemble, dit-il ; c’est très gentil ces dîners-là ! » Puis il regarda la table, fit éteindre tout à fait un bec de gaz qui brûlait en veilleuse, ferma un battant de la fenêtre, à cause du courant d’air, et choisit 55 sa place bien à l’abri en déclarant : « Il faut que je fasse grande attention ; j’ai été mieux pendant un mois, et

Forestier entra et lui serra la main avec une familiarité cordiale qu'il ne lui témoignait jamais dans les bureaux de La Vie Française. «Ces deux dames vont arriver ensemble, dit-il; c'est très gentil ces dînerslà.» Puis il regarda la table, fit éteindre tout à fait un bec de gaz qui brûlait en veilleuse, ferma un battant de la fenêtre, à cause du courant d'air, et choisit sa place bien à l'abri, en déclarant: «Il faut que je fasse grande attention; j'ai été mieux pendant un mois, et me voici repris

Forestier entra et lui serra la main avec une familiarité cordiale qu’il ne lui témoignait jamais dans les bureaux de La Vie Française. « Ces deux dames vont arriver ensemble, ditil ; c’est très gentil ces dîners-là ! » Puis il regarda la table, fit éteindre tout à fait un bec de gaz qui brûlait en veilleuse, ferma un battant de la fenêtre, à cause du courant d’air, et choisit sa place bien à l’abri en déclarant : « Il faut que je fasse grande attention ; j’ai été mieux pendant un mois, et me voici repris

et lui serra la main avec une familiarité cordiale qu'il ne lui témoignait jamais dans les bureaux de _La Vie Française_. " Ces deux dames vont arriver ensemble, dit-il ; c'est très gentil ces dîners-là ! " Puis il regarda la table, fit éteindre tout à fait un bec de gaz qui brûlait en veilleuse, ferma un battant de la fenêtre, à cause du courant d'air, et choisit sa place bien à l'abri en déclarant : " Il faut que je fasse grande attention ; j'ai été mieux pendant un mois, et me voici

Forestier entra et lui serra la main avec une familiarité cordiale qu'il ne lui témoignait jamais dans les bureaux de La Vie Française. "Ces deux dames vont arriver ensemble, dit-il; c'est très gentil ces dîners-là!" Puis il regarda la table, fit éteindre tout à fait un bec de gaz qui brûlait en veilleuse, ferma un battant de la fenêtre, à cause 68 du courant d'air, et choisit sa place bien à l'abri en déclarant: "Il faut que je fasse grande attention; j'ai été mieux pendant un mois, et me voici

; et vraiment, me dire de semblables paroles, ce serait de la part de Votre Majesté une trop grande ingratitude. – 173 – Car, dites-moi, où trouvez-vous un amour pareil au mien, un amour que ni le temps, ni l’absence, ni le désespoir ne peuvent éteindre ; un amour qui se contente d’un ruban égaré, d’un regard perdu, d’une parole échappée ? « Il y a trois ans, madame, que je vous ai vue pour la première fois, et depuis trois ans je vous aime ainsi. « Voulez-vous que je vous dise comment vous étiez

; et vraiment, me dire de semblables paroles, ce serait de la part de Votre Majesté une trop grande ingratitude. – 173 – Car, dites-moi, où trouvez-vous un amour pareil au mien, un amour que ni le temps, ni l’absence, ni le désespoir ne peuvent éteindre ; un amour qui se contente d’un ruban égaré, d’un regard perdu, d’une parole échappée ? « Il y a trois ans, madame, que je vous ai vue pour la première fois, et depuis trois ans je vous aime ainsi. « Voulez-vous que je vous dise comment vous étiez

vraiment, me dire de semblables paroles, ce serait de la part de Votre Majesté une trop grande ingratitude. – 173 – Car, dites-moi, où trouvez-vous un amour pareil au mien, un amour que ni le temps, ni l’absence, ni le désespoir ne peuvent éteindre ; un amour qui se contente d’un ruban égaré, d’un regard perdu, d’une parole échappée ? « Il y a trois ans, madame, que je vous ai vue pour la première fois, et depuis trois ans je vous aime ainsi. « Voulez-vous que je vous dise comment vous étiez

m’aimiez point, et vraiment, me dire de semblables paroles, ce serait de la part de Votre Majesté une trop grande ingratitude. Car, dites-moi, où trouvez-vous un amour pareil au mien, un amour que ni le temps, ni l’absence, ni le désespoir ne peuvent éteindre ; un amour qui se contente d’un ruban égaré, d’un regard perdu, d’une parole échappée ? Il y a trois ans, madame, que je vous ai vue pour la première fois, et depuis trois ans je vous aime ainsi. Voulez-vous que je vous dise comment vous étiez vêtue

; et vraiment, me dire de semblables paroles, ce serait de la part de Votre Majesté une trop grande ingratitude. – 173 – Car, dites-moi, où trouvez-vous un amour pareil au mien, un amour que ni le temps, ni l’absence, ni le désespoir ne peuvent éteindre ; un amour qui se contente d’un ruban égaré, d’un regard perdu, d’une parole échappée ? « Il y a trois ans, madame, que je vous ai vue pour la première fois, et depuis trois ans je vous aime ainsi. « Voulez-vous que je vous dise comment vous étiez