Eugène De Rastignac

moment, l'une de ces deux chambres appartenait à un jeune homme venu des environs d'Angoulême à Paris pour y faire son Droit, et dont la nombreuse famille se soumettait aux plus dures privations afin de lui envoyer douze cents francs par an. Eugène de Rastignac, ainsi se nommait−il, était un de ces jeunes gens façonnés au travail par le malheur, qui comprennent dès le jeune âge les espérances que leurs parents placent en eux, et qui se préparent une belle destinée en calculant déjà la portée de leurs

Le père Goriot , P352, Dernier chapitre : Rastignac et Christophe accompagnèrent seuls, avec deux croque-morts, le char qui menait le pauvre homme à Saint-Etienne-du-Mont, église peu distante de la rue Neuve-Sainte-Geneviève. Arrivé là, le corps fut présenté à une petite chapelle basse et sombre, autour de laquelle l'étudiant chercha vainement les deux filles du père Goriot ou leurs maris. Il fut seul avec Christophe, qui se croyait obligé de rendre les derniers devoirs à un homme qui lui avait

principal) ou une fin ouverte (suite, et le personnage principal ne meurt pas). Or, cette dernière page est originale car elle est les deux à la fois. A la fois une fin fermée car Goriot meurt, mais aussi une fin ouverte avec la naissance de Rastignac. C'est avec le père Goriot que Balzac a eu l'idée de la comédie humaine. Quelques personnages se retrouvent d'ailleurs dans d'autres romans. Le père Goriot est depuis le début passionné par ses filles et il se sacrifie pour elles. Mais celles-ci

Vauquer (du nom de la tenancière) où vivent plusieurs personnages( Melle Michoneau, proche de Poiret et ayant recueilli Victorine Taillefer non reconnu par son père, Bianchon un étudiant en médecine et ami de Rastignac, Vautrin et le père Goriot) à la personnalité bien différente. Eugène Rastignac jeune homme ambitieux souhaite gravir les échelons de la société c'est pourquoi il se rend à Paris où il étudie le droit. Le Père Goriot âgé de près de soixante dix ans est le plus ancien des pensionnaires

dit-il en parlant de ses deux filles. Eugène effectue donc une démarche, vaine, vers chacune d’elle. En effet, seule Anastasie viendra, mais trop tard, après que son père est tombé dans l’inconscience. Il sera mort sans avoir revu celles pour qui il a tout sacrifié. Cette dernière page de roman, située au chapitre IV, raconte la brève cérémonie funèbre du malheureux Père Goriot. Les thèmes essentiels de l’œuvre : l’abandon du père et l’ambition de Rastignac sont présents. En quoi cette ultime scène

Dm du père Goriot 1. Le lecteur détient plusieurs informations sur Eugène de Rastignac, l’un des personnages du Père Goriot. On sait que Eugène vient d’une famille noble de la Charente qui cultive la vigne mais dont les revenus sont modestes : «  sa tournure, ses manières, sa pose dénotaient le fils d’une famille noble » (page ). Il a deux frères dont on parle peu dans le roman et deux sœurs (p48) qui s’appellent Laura et Agathe. Elles sont très attachées à leur frère. De même, sa mère est très

temps sur « l’argent de l’étudiant ». Dans la fosse même, « l’un des fossoyeurs lui demanda un pourboire ». Alors « Eugène fut forcé d’emprunter vingt sous à Christophe ». L’argent toujours : jusqu’au bout de la vie, et dans la mort même, sans argent on n’a rien. Il conditionne aussi l’intervention du clergé, qui est assimilée à une prestation de service exactement tarifiée. II Rastignac : l’achèvement d’un itinéraire : En un court moment, et en quelques phrases, le deuil dans le cœur d’Eugène

de limites, il se soumet à la capricité de ses filles, elles obtiennent tout, L’éducation de ses filles fut naturellement déraisonnable Le bonheur de Goriot était de satisfaire les fantaisies de ses filles. Le père Goriot est heureux lorsque Rastignac parle de ses filles, naïveté, convaincu qu’elles l’aiment. Balzac condamne toute sorte de passion-> qch destructive, excessive Le père Goriot se laisse aveugler par le bonheur de ses filles. Son être est de satisfaire ses filles, il se fait des

ses filles ». Leur absence porte la triste confirmation d’un abandon perpétré dès longtemps pour les raisons de prestige social, le père ancien commerçant, et de surcroît ruiné, étant une compagnie peu distinguée. Tout cette solitude rend triste Rastignac qui ressent de la pitié pour le père Goriot La précipitation, la hâte d’en finir sont manifestes à travers un lexique temporel qui souligne de façon réitérée le caractère expéditif de ces funérailles de pauvre. Les funérailles commencent par

décrivant lui-même ainsi que la vision qu’il a dès la société. Vautrin pose les questions et donne les réponses (il ne laisse pas à Rastignac le loisir de parler) ce qui montre qu’il est sûr de lui, il sait où il veut en venir. Il se présente comme un homme libre, bon avec ceux qu’il aime mais « méchant comme le diable » avec ceux qui le tracassent. Il avoue sans détours a Rastignac qu’il n’aurait aucun scrupule à tuer un homme, seulement il s’ « efforce de le tuer proprement, quand il le faut absolument