Euphemisme

Antithèse -deux termes de sens opposés dans une même phrase 4) Comparaison -établir un parallèle entre un comparé et un comparant à l’aide d’un mot outil 5) Enumération -juxtaposition d’une série de termes 6) Euphémisme -formulation adoucie d’une idée qui pourrait paraitre trop brutale 7) Hyperbole -exagération dans le choix des mots 8) Antiphrase -dire le contraire de ce que l’on pense 9) Litote -utilisation

rien de farouche » (v.31) traduit le malaise d’Eriphile par rapport aux sentiments qu’elle éprouve. Elle n’ose les exprimer pleinement car il s’agit d’un élan d’amour insensé et en désunion avec son attitude antérieure par rapport à Achille. Cet euphémisme pourrait aussi être attribué aux règles de bienséance, mais il semble tout aussi plausible qu’Eriphile ait recours à ce procédé afin d’atténuer la force de sa révélation. Peut-être espère-t-elle ainsi se protéger de ses conséquences. On retrouve

avançait, la mort se rapprochait, emportant peu à peu l’éclat de son visage ». De même ligne 7, lorsque l’allégorie est conservée et que la narratrice compare : « On aurait dit qu’une main passait sur son front et le lavait des traces de la vie ». Cet euphémisme atténue la réalité du décès du personnage tout en la rendant encore plus mystérieuse grâce à la personnification de la mort. Puis l’auteur emploie une litote nous confirmant le décès du père le lendemain matin, sans le dire clairement (« et continua

C’en est fait, je n’en suis plus, je me meurs, je suis mort, je suis enterré ! Hyperbole Elle dit des choses avec des termes exagérés. C’est une exagération, une amplification. Hélas ! mon pauvre argent (…) Sans toi, il m’est impossible de vivre. Euphémisme Il atténue une réalité brutale pour une autre, plus douce, pour le rendre plus acceptable. Elle nous a quitté (elle est morte). Litote Elle consiste à dire à dire le moins pour faire comprendre le plus, souvent pour ne pas dévoiler entièrement ce

aux mêmes catégories grammaticales. Le pléonasme est un cas particulier de redondance. Cette répétition est fautive ex : exporter à l’étranger, sortir dehors, prévoir d’avance, un petit nain, monter en haut III/ Figures d’atténuation 1°) Euphémisme : Figure qui consiste à adoucir, par le choix de l’expression ou du tour de phrase, une idée dont l’impression directe aurait quelque chose de déplaisant, désagréable, odieux, triste… ex : il est parti = il est mort 2°) Litote : Figure qui consiste

PROCÉDÉS | «CITATION» | EXPLICATION | Euphémisme | «Les canons renversèrent d’abord à peu près six mille hommes de chaque côté» (p.15, l.141-142). | Objectif : adoucir la réalité, l’utilisation du verbe renverser au lieu de prendre un verbe plus représentatif comme : décapiter ou tuer, démontre la banalité des actes horribles des soldats à leurs propre yeux. | Antiphrase | «Rien n’est si beau, si leste, si bien ordonné que les deux armées» (p.15, l.138-139). | But : prouvé que la guerre est

3 Lexique du style parlé 4.3.1 Expressivité des mots due aux morphèmes 4.3.2 Abréviation, reduplication 4.3.3 Sens nouveau des mots déjà existants 4.3.4 Métaphore 4.3.5 Séries phraséologiques 4.3.6 Unités phraséologiques 4.3.7 Hyperbole, euphémisme, litote, antiphrase 4.3.8 Unités lexicologiques, mots isolés ou locutions 4.3.9 Création de mots et de sens nouveaux 5 6 6 6 7 7 8 9 9 10 12 12 13 17 19 21 21 21 22 25 31 31 33 33 34 36 37 38 39 40 41 42 43

de renforcer une image, une idée. Enallage (féminin) : C’est une figure qui consiste à employer une forme autre que celle qu’on attendait. Il peut s’agir d’un échange de pronom personnel, de mode, de temps ou d’un genre à la faveur d’un autre. Euphémisme (masculin) : C’est une figure très connu qui consiste à remplacer une expression littérale (idée désagréable, triste) par une forme atténuée, adoucie. Exemple canonique : « Il a vécu » pur dire « Il est mort ». Hypallage (féminin) : C’est une figure

« l’obèse », ce qui parait trop réducteur pour un pareil yôkai*, mais, comme dit précédemment, il faut respecter ses supérieurs. On pourrait aussi l’interpréter, dans le sens de l’euphémisme, comme visant à encore plus amplifier sa masse. Et un euphémisme entraine souvent de l’ironie. Car voilà une des forces de l’auteur : elle manie à merveille l’art de l’ironie, ce qui dédramatise l’histoire, et la rend plaisante à lire. Par exemple, quand la narratrice est sacrée surveillante des toilettes

FIGURES DE STYLE un oxymore:rapprochement de deux termes opposées un hypallage:decalage dans la caractérisation.(ex:les paysans déposent leur fossilles fatiguées= se sont les paysans qui sont fatigues,pas les faucilles!) un chiasme:les elements de deux groupes par allèles sont inversés.(ex:ils virent un magnifique château et un jardin grandiose.)