Expliciter Il Faut Cultiver Notre Jardin

Les actions et situations vcues par les personnages ainsi que leurs propos sont analyser par le lecteur. Les prises de position de lauteur sur la morale, la socit, le bonheur, etc., apparaissent mais dune manire implicite ou image (Il faut cultiver notre jardin). Cest loccasion dabord de voiler la prsence nonciative de lauteur et, parfois, dchapper la censure (Candide est prsent comme une traduction du Docteur Ralph). Lcrivain peut profiter, de plus, du plaisir de la lecture pour inciter son destinataire

actions et situations vécues par les personnages ainsi que leurs propos sont à analyser par le lecteur. Les prises de position de l’auteur sur la morale, la société, le bonheur, etc., apparaissent mais d’une manière implicite ou imagée (« Il faut cultiver notre jardin »). C’est l’occasion d’abord de voiler la présence énonciative de l’auteur et, parfois, d’échapper à la censure (Candide est présenté comme une traduction du Docteur Ralph…). L’écrivain peut profiter, de plus, du plaisir de la lecture pour

comparaison. L’apologue évoque donc un récit, une situation, un personnage qui est le support d’une comparaison implicite parfois propose par l’auteur au lecteur. En ce sens, il a une dimension allégorique. Quant à la morale, elle peut être explicite ou implicite. Dans ce dernier cas, l’apologue attend du lecteur qu’il fasse la moitié du travail selon une démarche plus inductive. « L’apologue est composé de deux parties dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme. Le corps est la fable

paratexte, l'auteur l'exposant dans une préface ou une postface. Le projet argumentatif est souvent ambigu dans le cas d'une oeuvre littéraire. Exemple: Dans Candide, de Voltaire, la dernière page du conte, avec la formule finale - Il faut cultiver notre jardin - semble délivrer une leçon au lecteur. Mais cette formule, dans son apparente simplicité, peut donner lieu à des interprétations multiples; elle ne résume pas à elle seule le projet argumentatif. La fiction au service de l'argumentation

la fois »hautaines »et »fière », perfides, lorsqu’elles aiguisent l’envie de Cendrillon qui voudrait aussi aller au bal : »Cendrillon, serais-tu bien aise d’aller au bal ?-Hélas, Mesdemoiselles vous vous moquez de moi », et grosses, puisqu’il leur faut jeuner plusieurs jours avant le bal, affublées de grands pieds « firent tout leur possible pour faire entrer leur pied dans la pantoufle ». Cendrillon au contraire, allie la beauté physique « cents fois plus belle que ses sœurs », « fort belle » à

l’ironie. Dès le premier chapitre, le lecteur comprend par antiphrase la très relative richesse du baron, la relation de Pangloss avec la petite servante ou encore la véritable origine de Candide. Les différentes cibles ne sont pas jugées de manière explicite, mais leurs méfaits sont montrés et les conclusions s’imposent d’elles-mêmes. Ce procédé est plus efficace qu’une condamnation ouverte et argumentée. Mais Voltaire ne s’arrête pas là, car il utilise aussi la satire, qui atteint une efficacité remarquable

de toute chose. Quels en sont les thèmes et références ? Tout d'abord, nous pouvons remarquer que de nombreuses références font allusion à des personnages et des faits réels. Le récit est donc ancré dans la réalité. Les allusions peuvent être explicites, à l'image des réflexions scientifiques (Euclide, Blaise Pascal, Derham, Lulli, etc.) mais également implicites (Fontenelle étant assimilé au secrétaire de l'Académie de Saturne). D'autres traitent quant à elles des débats philosophiques de l'époque

aussi des traités, des essais, des lettres ainsi que des articles de l’Encyclopédie. Candide est donc un conte philosophique, une des formes possibles de l’apologue, qui se doit d’être un récit divertissant comportant une moralité, un enseignement explicite ou non. Ce conte est représentatif de l’esprit des Lumières et de ses grands combats, puisque Voltaire y dénonce en particulier la philosophie Leibnitzienne, mais également diverses formes d’injustices comme les abus de la religion (chapitre 6 :

morale est explicite (Le lion et le rat, La Fontaine). L’argumentation indirecte rend le lecteur actif car c’est à lui de faire sa propre interprétation du récit et ainsi, d’en transposer le message. Pour aider le lecteur, certains auteurs glissent des phrases plus ou moins philosophique dans le récit afin de permettre au lecteur de trouver la leçon a tiré lorsque celle-ci est implicite. Dans Candide, Voltaire exprime toute sa philosophie du bonheur : « Il faut cultiver notre jardin ».

un genre littéraire précis, considéré par lui pourtant | |l'histoire, à l'actualité du temps, à des événements de la vie |comme mineur, le conte. | |personnelle sont constantes, qu'elles soient explicites ou |[pic] | |implicites. Dans son combat contre les injustices et le fanatisme, |*Le temps des malheurs | |il arrive à Voltaire