Fabliau Estula

Biographie complète de Rutebeuf Rutebeuf naquis en 1230, et mourut vers 1285. Malheureusement, on ne connait de lui que ce qu’il a bien voulu montrer au public, et même son nom de poète serait issu d’un simple surnom (comme le laisse suggérer ses vers « Rudeboeuf »). Il est d’origine champenoise, et son époque ─ pour n’en citer que deux ─ correspond à celle de Saint Louis et Philippe le Hardi. Il a vécu à Paris durant la majeure partie de sa vie, fut marié deux fois en tant que père de famille

C’est une période de paix et de prospérité. La multiplication des foires favorise la diffusion de ces récits racontés en public par des jongleurs qui allaient de foire en foire ou de château en château. Le jongleur a pour objectif de divertir. Le fabliau se termine par une moralité. Renart et les anguilles La faim avait poussé Renart vers la route quand passe une charrette chargée de poissons. Le goupil s'allonge vite en travers du chemin, faisant le mort. Le marchand s'arrête, examine la belle

LA VIEILLE QUI GRAISSA LA PATTE AU CHEVALIER L’auteur de ce fabliau composé au XIII° ; siècle est anonyme. « Une vieille paysanne possédait pour toute richesse deux vaches. Ce n’était certes pas beaucoup, mais c’était là tout son bien. Elle vendait leur lait pour trouver de quoi survivre. Un matin, les deux bêtes, sans doute mal gardées, fuirent leur enclos et se trouvèrent, à vagabonder sur la route. Le prévôt, passant par là, les vit toutes deux et, les jugeant égarées, il les emmena avec lui

Charles Perrault. 4-La fable C’est un texte / ou petit récit court qui peut être aussi en vers. Elle raconte une fiction (le fictif, l’irréel) dont on tire une morale. Elle peut être une parabole ou un apologue. Les Fabliaux (XIIIe-XIVe s.) Fabliau, du picard, lui-même issu du latin fabula qui donna en français « fable », signifie littéralement « petit récit » ; c'est le nom qu'on donne dans la littérature française du Moyen Âge à de petites histoires simples et amusantes, et qui ne se proposent

Paul François Guidini 5 ème I Estula est un fabliau comique du Moyen âge écrit par un anonyme Cette histoire est un vaste quiproquo qui raconte que deux jeunes garçons, tiraillés par la faim, décident un soir d’aller chez l’homme riche, voler des choux et une brebis, surpris par le fils du maître de maison , qui pensant qu’il s’agit du chien « estula » l’appelle et c’est l’un des voleurs qui répond, alors il croit à la manifestation d’un démon. Pris de panique, appelle son père et lui raconte

ESTULA 1) De quels personnages le conteur raconte-t-il l’histoire ? Le conteur raconte l’histoire de deux frères, d’un riche, de son fils et d’un qui n’est pas présent mais son rôle est fondamental. 2) Quelle est la situation initiale ? La situation initiale : présentation des deux frères, ils sont pauvres, orphelins et souffrent de la faim. (l.1) Quel est l’élément perturbateur ? Un soir, les deux frères décident de voler leur riche voisin, le fermier. (l.4) Quelle indication temporelle

conseil de bon sens. Dans les fabliaux elle est toujours à la fin. Les Fables de La Fontaine en comportent une. 2. a. des proverbes : « Tel qui rit le matin le soir pleure. Tel qui le soir est tracassé se retrouve au matin tout en joie. », Estula ; « Tel croit avancer qui en fait recule », Brunain la vache au prêtre ; « Le pauvre ne voit son droit reconnu que s’il donne. », La vieille qui graissa la patte au chevalier ; « Personne ne doit renier ce qu’il est.  » Le vilain ânier ; « Qui

ESTULA A. La situation d’énonciation 1) Connaît-on l’auteur de ce fabliau ? 2) a. A quelle personne le narrateur (ou conteur) mène-t-il le récit ? Quel est le statut du narrateur ? b. Par quel pronom interpelle-t-il son auditoire ? c. Relève quatre expressions qui montrent que le narrateur intervient dans le récit tout en racontant l’histoire. d. Explique pourquoi le narrateur ressent le besoin d’intervenir ainsi. B. Le cadre et les personnages 3) Dans quel lieu

l’attention de l’auditoire, stimuler l’imagination des plus jeunes, les artistes utilisent l’espace, miment les attitudes comiques, imitent la voix d’un personnage, se servent des accessoires les plus divers. VOCABULAIRE : le Moyen Âge Le fabliau, la fable, le conte, la satire Le vilain = le paysan Le mire = le médecin Le serf, le vassal Le seigneur, le suzerain, le roi Sire, Seigneur, Messire = Seigneur, Monsieur Le prud’homme, le bourgeois Le marchand, l’aubergiste Le curé = le prêtre

Fiche élève n°2 Estula Questions I. La situation d’énonciation (parag. 1 et 2) 1. Dans les deux premiers paragraphes, à quel temps « il y eut » et « ils se mirent » sont-ils conjugués ? Pour quelle raison ce temps est-il employé ? 2 . Relève deux phrases à l’imparfait. Quel indice indique que l’imparfait exprime ici l’habitude et … ? 3. Dans quelles phrases peut-on remarquer l’intervention du narrateur dans son récit ? Quel est alors le temps verbal employé ? 4. Quelle expression nous montre que