Face aux feux du soleil

Motoko lancé vers la ville (et sur un souffle de vent que l'on ressent presque physiquement) et s'enchaîne avec une scène de traversée du cœur de la ville, secondée par des envolées lyriques de Kenji Kawaï. Un avion qui passe au ralenti devant le soleil, un chien sur un pont, les yeux vides et pourtant chargés de doute de Motoko, qui se reconnaît aussi bien dans une passante que dans un mannequin de plastique, font de cette séquence un moment de poésie étrange, terrible et magnifique. » Figure

sommes transis,Envers le fils de la Vierge Marie,Que sa grâce ne soit pour nous tarie,Nous préservant de l'infernale foudre.Nous sommes morts, âme ne nous harie,Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !La pluie nous a débués et lavés,Et le soleil desséchés et noircis.Pies, corbeaux nous ont les yeux cavés,Et arraché la barbe et les sourcils.Jamais nul temps nous ne sommes assisPuis çà, puis là, comme le vent varie,A son plaisir sans cesser nous charrie,Plus becquetés d'oiseaux que dés à coudre

......................................................... 21 V. – Grotesques...........................................................................22 PAYSAGES TRISTES ..............................................................24 I. – Soleils couchants..................................................................24 II. – Crépuscule du soir mystique ..............................................25 III. – Promenade sentimentale ..................................................26

compte. Ce « je » s’oppose par sa singularité aux pluriels des différents éléments qui vont constituer le paysage de cette vision. Poète qui surgit dès le début du poème et qui s’oppose au divers phénoménal qui opère de ce changement jusqu’au terme « soleils ». Ce « je » n’apostrophe personne : le lecteur est posé en confident direct, celui auquel le poète raconte qq chose qui tient de la confidence du propos intime comme le souligne le titre mm « la vie antérieure ». Également, ce qui se laisse attendre

perspective shot vue en perspective reverse shot contrechamp (shot taken in the opposite direction to that of the previous shot prise de vue selon une direction opposée à celle de la prise de vue précédente) front(al) shot photo depuis l’avant, photo de face ≠ back shot photo depuis l’arrière, photo de dos to shoot (shot, shot) a picture faire une photo (of, de) shooting prise de photos a photo shoot une séance de photos, une séance-photos - during a shoot lors d'une séance-photos   view vue view

personnage de lamine au bord de cette rue. La spatialité ainsi définie par les premières didascalies de la pièce Et si je les tuais tous Madame nous met en face d’un non- lieu, celui de la route, lieu pratiqué aussi bien par les piétons que les automobilistes et espace de la mobilité par excellence dont le flot est régulé par la minuterie des feux tricolores. « Il y a [en effet] espace dès qu’on prend en considération des vecteurs de direction, théâtre burkinabè contemporain et dramaturgie de l’entre-deux

trésor, Je priais à tâtons dans vos ténèbres d'or ! Poreuse à l'éternel qui me semblait m'enclore, Je m'offrais dans mon fruit de velours qu'il dévore ; Rien ne me murmurait qu'un désir de mourir Dans cette blonde pulpe au soleil pût mûrir : Mon amère saveur ne m'était point venue. Je ne sacrifiais que mon épaule nue À la lumière ; et sur cette gorge de miel, 120 Dont la tendre naissance accomplissait le ciel, Se venait assoupir la figure du monde.

faute d'Apollinaire, l’orthographe correcte est « égipans ») désigne des cousins en lubricité ; - « pyraustes » dont les dictionnaires grecs et latins nous apprennent qu’il désigne des papillons fabuleux qui passaient pour vivre dans la flamme ; - « feux follets », pour de petites flammes dues à une exhalaison de gaz spontanément inflammable, en particulier, dans les cimetières, par la décomposition des cadavres, d’où leur aura fantastique ; - « destins damnés ou faustes » (c’est-à-dire « favorisés

Au fond d’un de ces chauds intérieurs, qu’Ostade D’un jour si doux sait éclairer ! III À vous faire oublier, à vous, peintre et poète, Ce pays enchanté dont la mignon de Goethe, Frileuse, se souvient, et parle à son Wilhelm ; Ce pays du soleil où les citrons mûrissent, Où de nouveaux jasmins toujours s’épanouissent : Naples pour Amsterdam, le Lorrain pour Berghem ; À vous faire donner pour ces murs verts de mousses Où Rembrandt, au milieu de ces ténèbres rousses, Fait luire quelque

accumulent alors les forces terriblement divines de la Mère Cosmique. Ces forces étincelantes et formidablement divines inondent de leurs splendeurs tous les chakras, centres, roues, fleurs de lotus des corps internes de l'homme. Les feux dorsaux sont Jéhovaïques. Les feux du coeur sont Christiques. Sur le front brillent les rayons terriblement divins du Père. Ces trois sortes d'énergie sont toutes pur Semen transmuté. Dans la liqueur séminale se trouve la clef de la Rédemption humaine. L'énergie