Faut Il Se Mefier De Sa Conscience

prônait la solitude. Le terme être soi même correspond à penser par soi même, affirmer sa propre personnalité, détenir ses propres convictions et son propre jugement. Ce sujet fait intervenir la conscience réflexive. L'homme est le zoon politikon d'Aristote, c'est à dire une citoyen avant tout. Il faut donc savoir si autrui est un obstacle à la constitution de soi. D'entrée il semblerait que oui dans la mesure ou il peut paraître qu'autrui n'a pas à influencer la constitution de soi. Mais, plongés

penser le corps? Pourquoi prive-t-on l'animal de conscience? Conscience La conscience de soi est-elle connaissance? La conscience est-elle source de liberté ou de contrainte? N'exprime t-on que ce dont on a conscience? Prendre conscience de soi, est-ce devenir étranger à soi? La conscience me fait-elle connaître que je suis libre? La conscience de soi doit-elle quelque chose à la présence d'autrui? Suis-je ce que j'ai conscience d'être? Inconscient Quelle conception de l'homme

nombre. Nous sommes ainsi faits que les idées partagées par le plus grand nombre nous paraissent avoir force de vérité. Magie du nombre et pourtant les grandes erreurs furent des erreurs collectives. Ex : Galilée. A bien y réfléchir on devrait se méfier de telles idées car comme l’écrit Descartes :  » Il ne servirait à rien de compter les voix pour suivre l’opinion qui a le plus de partisans car s’il s’agit d’une question difficile, il est plus sage de croire que sur ce point la vérité n’a pu être

véritables influences redoutables pour ne penser que par soi-même ? Nous verrons dans un premier temps ce qu’il faut craindre ou non des influences et de quelle manière les appréhender. L’opinion d’autrui conditionne la réflexion de l’individu, Kant le démontre en mettant en comparaison les « mineurs » et les « majeurs ». Les mineurs sont les personnes qui ne font pas appel à leurs propres consciences et qui préfèrent laisser «  le pasteur », ou « le médecin » guidé leurs pensées. Kant appelle les personnes

universellement partagées mais de simples croyances. Par conséquent comment peut-on leur donner de la valeur puisqu'elles sont incertaines et variables ? Il vaut mieux se fier uniquement à la vérité et se méfier de toutes les opinions. Enfin, leur caractère irrationnel nous incite à nous méfier des opinions et à ne leur accorder aucun crédit. Si la présence des opinions témoigne d'une faculté de penser propre à l'homme, l'origine des opinions ne semble pas résider dans la raison mais plutôt dans

Faut-il avoir peur de nos désirs? La question ouvre une réflexion essentielle sur l'homme puisque le désir est au cœur de celui-ci. Nos désirs seraient-ils quelque chose dont nous devrions avoir peur? Représenteraient-ils une sorte de monstre effrayant dont il faudrait se méfier? Dans l'opinion commune les désirs de chaque hommes sont plutôt dirigés vers un idéal que l'homme se fixe à atteindre pour son bien-être, autrement dit les désirs visent à rendre l'homme heureux .Mais ne serions-nous

lui apprennent a% créer son moi, l'entretiennent, car c'est la relation avec les autres qui permet de penser. Selon Platon, le dialogue permet de se connaître soi même. Sartre le confirme en affirmant: "Pour obtenir une vérité quelconque sur moi, il faut que je passe par l'autre". Enfin, lorsque Sartre affirme "l'enfer c'est les autres", dans Huis Clos, c'est bien dans le sens où il est mon miroir et m'oblige à me voir tel que je suis. Ensuite, le moi ne peut s'affirmer qu'en affirmant sa différence

commémorations, c'est s'interroger sur notre passé, qui est l'élément constitutif de notre identité nationale. La commémoration vient du latin « cum » qui signifie avec et mémoria qui est la mémoire. C’est une cérémonie officielle organisée pour conserver la conscience nationale d'un évènement de l'histoire collective et servir d'exemple et de modèle. Elle engage donc tout l'État, la personne morale de droit public qui représente le people. Les hauts fonctionnaires doivent assister aux commémorations et doivent

L'identité est elle immuable ? La conscience nous condamne t elle au malheur? Le désir est il créateur d'illusion? La liberté est-elle sans limite? LE DESIR EST IL CRÉATEUR D'ILLUSION? -Il ne faut jamais prendre le sujet en bloc, c'est normal de rien a voir a dire. -C'est dans la définition de chaque terme pris isolement que l'on va trouver des pistes de réflexion qui va nous permettre de comprendre le sujet. Il faut tout définir, et en particulier les petits mots. -On cherche la polysémie

enfin ne plus se fier uniquement aux images fournies par notre perception mais plutôt les remettre en cause grâce à notre connaissance. Ensuite au XVIIème siècle Spinoza va mettre en avant une autre approche du monde des images. Pour ce dernier il faut différencier l’objet ou l’être de l’idée qu’on s’en fait, c'est-à-dire l’image qu’on en retient. Spinoza prends l’exemple d’un individu nommé Pierre : Pierre est quelque chose de réel et pourtant l’idée qu’on se fait de Pierre n’est pas Pierre lui-même