Félicien Marceau

Bibliographie * André Suarès : Casanova in Présences, Emile-Paul, 1925 * Stefan Zweig, Casanova, 1930 * Félicien Marceau : Casanova ou l’anti Don Juan, Gallimard, 1950 * Félicien Marceau : Une insolente liberté : les aventures de Casanova, Gallimard, 1983 * Lydia Flem : Casanova ou l’exercice du bonheur, Seuil, 1995 * Philippe Sollers, Casanova l’admirable, Plon, 1998 * Corinne Maier, Casanova ou la loi du désir, Imago, 2002 * Cécile Mainardi, Le monde secret de

spécifique destiné à produire chez l’homme un état de sensibilité ».L’artiste s’exprime donc à travers son œuvre. Mais, l’artiste serait-il le seul à chercher à travers une création, un moyen d’extérioriser ses sentiments ? Non, certes pas. Selon Félicien Marceau, « l’artiste a vu et exprimer quelque chose que nous n’avons pas été capable de voir ». C’est-à-dire que le récepteur de cette œuvre, qu’il soit lecteur, amateur d’art ou autre, cherche également l’expression d’un sentiment qu’il n’avait pas

Pour Félicien Marceau, l’intérêt que nous cherchons dans une oeuvre d’art, c’est la vision et l’expression d’un artiste sur un sujet ou quelque chose que nous n’avons pas été capables de voir. Soit il s’agit de personnes qui n’auraient pas attiré notre attention et que le talent du romancier arrive à éveiller notre curiosité à leur propos, soit il s’agit d’une imitation de la nature dont le peintre a réussi à en donner une valeur unique et originale. Ce regard particulier de l’artiste sur la chose

française le 25 avril 1968, par 16 voix au quatrième tour, au fauteuil du maréchal Juin. Il fut reçu le 5 juin 1969 par Wladimir d'Ormesson. En 1975, Pierre Emmanuel se déclarait « démissionnaire » de l'Académie, pour protester contre l'élection de Félicien Marceau. Mort le 24 septembre 1984.

paraissent également, ou sont primés, à la fin des années soixante et au début des années septante, des ouvrages tel que "L'Œuvre au noir" de Marguerite Yourcenar (1968), "Le Roi des Aulnes" de Michel Tournier (Prix Goncourt 1970), "Creezy" de Félicien Marceau (1969), "Les Fruits de l'hiver " de Bernard Clavel (Prix Goncourt 1968), "La Place de l'Etoile" de Patrick Modiano (1968), "Le Livres des fuites" de Jean-Marie le Clézio (1969), "La Disparition" de Georges Perec (1969), "Les Allumettes suédoises"

inouï. Ses opinions politiques sont assez variables : s’il affiche des convictions légitimistes en pleine Monarchie de Juillet, il s’est auparavant déclaré libéral, et en définitive il fait partie des révoltés, comme le qualifieront ensuite Félicien Marceau ou Émile Zola. André Maurois voit en lui un « révolutionnaire constructif. »

veut, c’est un illusionniste, un prestidigitateur. Il modifie le réel dans le sens de la vraisemblance pour exprimer sa propre pensée. Il donne l’impression d’une vérité. Il prétend représenter la vie pour nous faire accéder à des vérités fines. Félicien Marceau : « le roman n’est pas posé sur la réalité comme le couvercle sur une boîte, il est une autre réalité qui gravite autour de la première et qui l’éclaire. » II) Les chemins obliques de la littérature : l’art des détours. A) Le détour par

parabole qui prétend nous représenter la vie pour nous faire accéder à des vérités fines. « Le roman n’est pas posé sur la réalité comme le couvercle sur une boîte, il est une autre réalité qui gravite autours de la première et qui l’éclaire » Félicien Marceau II) Les chemins obliques de la littérature : l’art des détours A) Le style Art de la composition, B) de la suggestion. La métaphore, figure de substitution qui enrichit le réel, exemple « soleil, cou coupé » Apollinaire

les âmes sont des âmes chargées de volonté jusqu'à la gueule. »47), regrettait néanmoins que ce cerveau poétique fût tapissé de chiffres comme le cabinet d'un financier :48 Pourtant, si l'argent a une telle importance dans la Comédie humaine, Félicien Marceau y voit une preuve supplémentaire de ce Balzac-visionnaire : « (...) dont le réalisme est sujet à caution. On a dit parfois : comment un homme qui s'est tué au travail aurait-il eu le temps de voir tout ce qu'il décrit ? C'est ignorer les pouvoirs

Guitton * 11. Alain Peyrefitte * 12. Jean d'Ormesson * 13. Maurice Schumann * 14. Jean Mistler * 15. André Chamson * 16. Léopold Sédar Senghor * 17. Jean Delay * 18. Edgar Faure * 19. Pierre Moinot * 20. Thierry Maulnier * 21. Félicien Marceau * 22. Julien Green * 23. Henri Gouhier * 24. Étienne Wolff * 25. Jean Bernard * 26. Marcel Arland * 27. Michel Droit * 28. Henri Troyat * 29. Claude Lévi-Strauss * 30. Maurice Druon * 31. Jean Dutourd * 32. Maurice Rheims