Femme Diderot La Religieuse

tous l’esprit de force par lequel vous pourrez vaincre les ennemis » (B. Picart) Picart (1673-1733) Ami de Locke. Il était favorable à la tolérance, catholique converti au protestantisme, il publia à Amsterdam, où il vivait, les Cérémonies religieuses de tous les peuples du monde. Cette œuvre monumentale place sur le même plan les différents cultes et religions de l’humanité, approche nouvelle qui montre habilement que le christianisme n’est pas la seule religion du monde. Ces gravures mêlent

par le monde et les personnages présents dans cette œuvre. Mais à travers cet aspect divertissant, l’auteur use d’armes littéraires telles que l’ironie et le burlesque pour critiquer entre autres la société de l’Ancien Régime et les institutions religieuses. Par exemple, dans la scène de l’autodafé, l’auteur ridiculise cette cérémonie sacrée en y introduisant des antiphrases (« bel autodafé ») et en présentant l’événement de manière vulgaire (« fessée »). En général on se demandera quelles armes

sombres (guerres, famines, persécutions religieuses, autoritarisme du roi…). Le climat change, la vie intellectuelle se développe, en particulier dans les Cafés et les Salons parisiens, tenues par des femmes cultivées (Madame du Châtelet, Madame Du Deffand…) où se rencontrent les esprits les plus brillants qui échangent, débattent, élaborent les idées nouvelles. Sous la Régence* et durant le règne de Louis XV, dont la favorite, madame de Pompadour, est une femme cultivée qui protège et encourage les

(Racine) et l'imagination (Pascal, Descartes), dans la première moitié du XVIIIeme siècle, triomphe l'esprit rationaliste des Lumières, pour qui un homme sensible n'est qu'un « être médiocre [...] un être abandonné à la discrétion du diaphragme » (Diderot, Le Rêve de d'Alembert). Cependant, certains penseurs et écrivains mettent en même temps en valeur le rôle des sensations, de la sensibilité : le philosophe Condillac est le représentant en France du « sensualisme » (selon lui, toute connaissance

homme qu’elle aime. Néron, H de pouv, s’impose à elle. Phèdre : son amour pour Hyppolite, beau-fils, est impossible à cause des lois morales et religieuses. Corneille : son héros est idéal, soumis au dilemme cornélien entre amour et devoir/honneur. Polyeucte Martyr : conséquences de conversion au christianisme car Polyeucte gendre du roi Felix, de plus sa femme est aimée un d’autre et il sera prêt à la lui confier car condamné. Horace : dilemme cornélien entre honneur conféré à la cité romaine qu’il

Catharsis Aristote “La Poétique” → caractéristiques Boileau “Art Poétique” → théorie Le but étant de provoquer des sentiments forts → catharsis = puri�er (Antique) 2 sentiments : terreur et compassion, c’est facile à provoquer au XVIIe (société religieuse) Catharsis a une valeur morale : le public étant des nobles Français, il fallait transmettre les valeurs de la société. La noblesse des personnages Se sont des nobles a�n que nous puissions nous projeter en eux ou au contraire de les mettre à l’écart

contraire garant d’une confession sincère ? » que nous tenterons ici de répondre. Pour ce faire nous nous appuierons sur deux romans. Le premier est Manon Lescaut de l’abbé Prévost dans lequel le chevalier Des Grieux tombe amoureux fou d’une jeune femme et raconte ses mémoires à Renoncourt. Le second roman que nous nous proposons d’étudier est La Vie de Marianne de Marivaux dans lequel une narratrice déjà âgée, Marianne, se souvient de son adolescence d’orpheline faisant l’apprentissage social et

Bernard. Sa mère morte, le jeune Jean-Jacques est élevé à partir de neuf ans par son oncle Samuel Bernard, pasteur protestant, qu'il prend pour son grand-père. Sa famille, d'origine française, s'était exilée à Genève en 1549 à cause de la persécution religieuse. Abandonné à 10 ans par son père, il connait, livré à lui-même, une enfance, une éducation et des débuts difficiles. Il passe deux années chez le pasteur Lambercier à Bossey (au pied du Salève, au sud de Genève) (1722 - 1724). Son oncle le place

importante production littéraire, Baudelaire est, en tant que poète, l’homme d’un seuil recueil, Les Fleurs du mal, jugé scandaleux à sa sortie et condamné pour immoralité. En poésie, la fleur symbolise l’éclat pur et innocent et désigne souvent la femme jeune et désirée. Quant au mal, il suggère le hideux, le sombre, l’informe. C’est par le rapprochement des termes opposés « fleurs » et « mal » que le titre du recueil prend son sens : il existe une beauté liée au mal. Le titre évoque aussi la métamorphose

celui d’une monarchie modérée et libérale, éclairée par les « philosophes ». Intellectuel engagé au service de la vérité et de la justice, il prend, sur le tard, seul et en se servant de son immense notoriété, la défense de victimes de l’intolérance religieuse et de l’arbitraire dans des affaires qu’il a rendues célèbres : Jean Calas, Pierre-Paul Sirven, chevalier de La Barre, comte de Lally. Son œuvre littéraire est variée : son théâtre, ses poésies épiques, ses œuvres historiques, firent de lui l’un